Casino privé de Venezuela

Par Christine Lejoux  |   |  194  mots
La nationalisation de la filiale vénézuélienne du distributeur diminuera au pire sa capitalisation boursière de 1% à 2%.

Hugo Chavez, président du Venezuela, n?a jamais caché s?inspirer de Fidel Castro. Casino vient de faire les frais de cette admiration : l?action du distributeur français a perdu jusqu?à 2,4% ce lundi, après l?annonce de la nationalisation de sa filiale vénézuélienne Exito par le président Chavez, au motif que l?enseigne avait augmenté ses prix sans justification.

Les relais de croissance des distributeurs français se trouvant dans les marchés émergents, le coup aurait pu être dur pour Casino s?il s?était agi d?un autre pays que le Venezuela. Mais ce dernier ne représente que 2% du chiffre d?affaires global du groupe, et sa contribution au résultat d?exploitation est quasiment nulle. Au pire, selon Vincent Hamel, analyste chez Oppenheim, les foudres d?Hugo Chavez coûteront 1% à 2% de capitalisation boursière à Casino, qui pèse 6,8 milliards d?euros à la Bourse de Paris. Au pire, car il est fort possible que le distributeur reçoive des indemnisations de la part du Venezuela.

Les investisseurs en semblent persuadés, au vu du cours de Bourse, de nouveau en hausse cet après-midi.