Depuis le temps que cela dure, Tony Hayward devait en avoir plein les oreilles. Sûr qu'il aurait même préféré être supporter à la Coup du Monde cerné de près par 50 000 vuvuzelas. Cela ne pouvait donc plus durer. L'homme le plus détesté des Etats-Unis s'est donc rendu à la raison, a sorti son chéquier et apposé sa signature en bas. En haut ? 20 milliards de dollars - en toute lettre car tous les zéros ne tenaient pas dans la case ! C'est le prix de sa tranquillité. Pour travailler dans la sérénité et tenter enfin de re-capsuler son champ pétrolier. 20 milliards comme cela ! Après les 60 milliards de livres sterling de capitalisation évaporés en bourse, la facture commence à être salée. Mais le groupe en a les moyens. D'ailleurs, le marché ne s'en est même pas ému. Mieux ! Il a applaudi. Le cours de l'action s'est repris de 6,74 % aujourd'hui. 20 milliards de dollars pour 6,74 % de hausse, cela fait cher aussi le rebond boursier.