GymStill, la salle de gym virtuelle

La société propose des cours pour lutter au bureau contre le stress et le mal de dos.
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Le chiffre est accablant : 80 % des particuliers qui travaillent derrière un ordinateur ont mal au dos. Cette statistique, c'est Daniel Robert, - inventeur des slogans tels que "un verre ça va, trois verres, bonjour les dégats" et à l'origine de Bison Futé -, qui la rappelle. D'un mal de dos chronique et douloureux l'ancien publicitaire fit naître en 2008 GymStill. Le site propose ainsi de prévenir et soigner le mal de dos en remplaçant les masseurs et autre kynésithérapeutes par des exercices à faire derrière son ordinateur, assis sur sa chaise quasiment sans bouger.

Le particulier suit des séances de sport sous la gouverne d'un petit personnage virtuel, qui se présente comme un véritable professeur. "Les séances, qui durent entre 2 et 7 minutes, comprennent des échauffements, de la musculation et de la relaxation", indique Daniel Robert. Que ce soit pour lutter contre le stress, pour redresser son dos, ou mieux se tenir, le site propose toute une série de séances aux objectifs différents. Comme dans une salle de gym classique, les cours sont payants. Le particulier doit débourser entre 9,99 euros chaque mois s'il reste au moins 6 mois, ou 29,90 euros pour un mois seulement. Il télécharge alors un "widget" (programme informatique) sur son ordinateur. À partir de ce widget, le personnage apparaît et propose à heure fixe un programme sépcifique que le particulier choisit d'exécuter ou qu'il reporte à plus tard.

En test dans de grands groupes

L'entreprise peut aussi s'abonner directement pour le compte de ses salariés. Les tarifs sont alors ramenés à quelques euros par personne. "Nous avons lancé cette offre car nous avons été contactés par plusieurs CHSCT [Comité d'hygiène, de décurité et des conditions de travail, Ndlr]. Nous sommes en test dans des groupes comme Bouygues ou L'Oréalcute;al ou la GMF", indique Daniel Robert. Dans ce cadre là, le salarié ne télécharge plus de widget mais se rend directement sur le site. Il choisit lui-même ses séances, l'avatar virtuel n'apparaissant plus automatiquement. Pour le moment, Daniel Robert, qui a auto-financé la société qu'il a créée en 2008, ne se fixe pas d'objectif en terme de nombre d'abonnés.

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