En attendant l’Expo universelle à Paris... en 2025

Par latribune.fr  |   |  346  mots
La France sera candidate pour cet événement avec un projet novateur : répartir les sites sur tout le Grand Paris.

« Que Londres soit candidate contre Paris pour 2025, moi, ça me stimulerait plutôt ! », déclare tout sourire Jean-Christophe Fromantin, député-maire de Neuilly, à propos d'une candidature de la France à une prochaine exposition universelle, idée qui lui tient à coeur.

Une guerre Grand Paris contre Grand Londres le réjouit d'avance.

« Les Jeux olympiques en France en 2024, ce serait bien, poursuit-il, mais une exposition universelle, c'est un projet beaucoup plus structurant. Les JO de Londres, il en reste quoi ? C'était une énorme opération d'image, mais pas vraiment un projet de territoire. »

Car les candidatures aux JO sont des candidatures de ville, alors que celles aux expositions universelles sont des candidatures d'État. Le débat n'est pas le même. Claude Bartolone, l'actuel président de l'Assemblée nationale, ne s'y est pas trompé en confiant à Jean-Christophe Fromantin une mission d'information parlementaire qui devrait déboucher sur la création d'un groupe d'étude.

Le Sénat aussi dans le coup

Jean-Pierre Bel, son président, y a organisé les premières réunions autour du projet Expofrance 2025 (une démarche totalement financée par les entreprises LVMH, Bouygues, Carrefour, Suez, Clarins, SNCF, RATP...), présenté par Luc Carvounas, sénateur-maire PS d'Alfortville et membre de Paris Métropole comme Jean-Christophe Fromantin.

Ces deux élus ont en commun de concevoir cette exposition universelle comme un projet de territoire : leur idée est d'employer toutes les infrastructures du Grand Paris, des gares aux espaces publics et aux monuments, pour installer cette éphémère expo.

Le choix de la ville retenue en 2018

Les manifestations ne seraient pas centrées sur un seul lieu, mais sur un territoire comprenant quelque 200 sites différents autour de Paris. C'est Milan qui accueillera, en 2015, la prochaine exposition universelle. Ce sera ensuite Astana (Kazakhstan) en 2017 et, en 2020, Dubaï, la ville les Émirats arabes choisie fin novembre (préférée à Ekaterinbourg, Izmir et Sao Paulo). Pour 2025, Londres et Paris s'affronteront dès 2018 dans la perspective de leur élection. Un défi que beaucoup estiment devoir être relevé par la France.