Comment gagner la bataille du climat ? Les interrogations des économistes

Comment vendre aux opinions des politiques de transition énergétique couteuses dans l'immédiat et beaucoup moins créatrices d'emplois qu'on ne l'affirme? Par Frédéric Gonand, professeur d'économie associé Paris Dauphine

La tenue à Istanbul fin juin du congrès mondial des économistes de l'environnement a permis de mettre en valeur quelques points d'interrogations lancinants au sein de la profession :

  • Le coût économique de la transition bas carbone : la quasi-totalité des modèles disponibles indiquent qu'elle pèserait sur la croissance à hauteur de quelques points de PIB d'ici 2050. L'OCDE estime l'effet des politiques environnementales à environ -1,5% du PIB en 2060, avec un coût serait très concentré en Asie du Sud-Est. La Commission Européenne table sur -2% à -3%. En équivalent taux de croissance, l'effet serait donc inférieur à -0,1% de croissance par an. Cet ordre de grandeur est très minime, mais il paraît spécialement mal vécu par une partie de la profession tant le discours de certains mouvements a incrusté dans le débat public l'idée qu'une transition bas carbone - qui constitue pourtant un choc d'offre défavorable à court terme - génèrerait un effet massivement favorable sur les créations d'emplois.

Ces chiffres sont exprimés en PIB qui ne constitue pas forcément la meilleure métrique. En particulier, ils ne tiennent pas compte du coût en bien-être de la pollution de l'air (qui est important mais fait l'objet d'encore relativement peu d'analyses) ni des effets liés à une meilleure sécurité d'approvisionnement associée à certaines transitions bas carbone.

Comment vendre des politiques de transition environnementale

En d'autres termes, les économistes s'interrogent actuellement sur un problème de « vente politique » des politiques de transition bas carbone, une nouveauté dans la mesure où l'écologie s'est jusqu'ici très bien vendue politiquement.

  • Le modus operandi des politiques bas carbone au niveau international : à la faveur du passage de Laurence Tubiana, ambassadeur pour les négociations climatiques en vue de la conférence de Paris sur le climat en 2015, les questions de stratégie de négociation internationale ont été abordées. L'absence d'accord à Copenhague en 2009 était dans toutes les têtes. Poursuivre la fixation d'objectifs contraignants à long terme paraît difficile aux décideurs, qui sont sensibles à toutes les incertitudes entourant leur réalisation : incertitudes sur les prévisions économiques, sur les actions des autres pays, sur la force du signal dans le long terme, sur la capacité à y parvenir en termes de politique intérieure. La représentante de la Banque Mondiale, Marianne Fay, a souligné que la bonne méthode consistait à s'attaquer directement aux sources les plus polluantes et non aux pollutions les moins coûteuses - comme l'a longtemps suggéré le cabinet McKinsey, proposant implicitement le maintien des activités les plus émettrices de CO2. L'argument complémentaire est que la vitesse de la transition est très contrainte par la durée de vie des équipements en place, par l'urbanisme, la durée de propagation des nouvelles technologies, les difficultés du secteur financier... et qu'il convient donc d'anticiper la mise en œuvre de la transition bas carbone compte-tenu de ces viscosités. Au total, l'instauration d'une taxe carbone ne suffira pas et il faudra travailler sur les standards de performance, des plans sectoriels... Par ailleurs, un consensus a émergé sur la variable critique qu'est la R&D dans le domaine de l'énergie pour limiter le coût de la transition bas carbone.
  • Le financement de la transition bas carbone : Jeffrey Sachs a rappelé la fixation d'un prix pour le carbone peut prendre la forme d'une réglementation, ou d'une taxe carbone, ou d'un système de quotas comme le système européen dit « EU-ETS ». Il estime que l'EU ETS est l'instrument le moins bien approprié car qu'il est sensible à la conjoncture économique de court terme alors qu'on cherche à donner des signaux pour une transition à l'échelle du siècle. Dans ce contexte, la taxe carbone fait davantage sens à ses yeux.

Des coûts aujourd'hui pour plus de bien être demain

Autre idée de l'économiste américain : la transition bas carbone génère des coûts aujourd'hui pour des gains de bien-être demain. Pourquoi ne pas faire payer les générations futures en finançant la transition bas carbone par de la dette ? L'argument serait que les générations actuelles sont en train de sauver leur monde (futur). A une époque où les enfants des baby-boomers écopent le coût des régimes de retraite par répartition qui ont tant bénéficié à leurs parents, l'argument ne manque pas de sel mais il a le mérite de souligner qu'une transition bas carbone génère aussi d'importants effets de redistribution entre les générations.

Ces questions de redistribution des richesses liées à la mise en œuvre d'une taxe carbone cristallisent du reste beaucoup l'attention des économistes de l'environnement. Ces analyses portent sur un vaste éventail de sujets : de la question du subventionnement des prix des produits pétroliers dans les pays importateurs d'Asie du Sud-Est aux effets de redistribution entre les générations et entre les niveau de revenus d'une taxe carbone par exemple.

Frédéric Gonand
Professeur d'économie associé à l'Université Paris-Dauphine

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaires 78
à écrit le 17/04/2016 à 15:53
Signaler
Cet article suscite la question des implications d’une transition bas carbone en termes d’équité intergénérationnelle. Selon Nicholas Stern, chercheur très réputé au niveau international et ancien chief economist à la Banque mondiale, les dommage...

à écrit le 08/09/2014 à 9:49
Signaler
Le point de départ est sans doute le rapport de Christian de Perthuis qui a donné naissance à la note n°6 du conseil d'analyse économique et au document de Coe-Rexecode sur la réforme fiscale. Un premier pas pour trouver la bonne solution.

à écrit le 07/09/2014 à 15:17
Signaler
Et nous parler du rapport du comité Christian de Perthuis et des propositions page 12 de ce rapport.

à écrit le 08/08/2014 à 6:00
Signaler
Gonand devrait orienter son travail vers la relation entre le cout du travail et le prix de l'énergie, pour s'orienter vers le financement des retraites par une taxe sur l'énergie; il faut basculer la fiscalité du travail sur la fiscalité énergétique...

à écrit le 07/08/2014 à 16:32
Signaler
Il y a la taxe carbone qui a surement des effets sur le climat, mais il y a aussi l'utilisation du montant de cette taxe. C'est sur ce point qu'il faut discuter.

à écrit le 06/08/2014 à 21:42
Signaler
Les océans montent et tendent vers l'acidification, la planète se réchauffe contrairement à ce que tentent d'indiquer encore quelques faux climatosceptiques incompétents en la matière et bien indentifiés du style Jean Pierre Bardinet alias jipebe29 e...

à écrit le 06/08/2014 à 13:19
Signaler
Mon commentaire est sans doute inutile. il faut basculer la fiscalité du travail (les charges sociales) sur la fiscalité énergétique. Cela permet de réduire le cout du travail en augmentant le prix de l'énergie. Jusqu'à un certain seuil, l'action sur...

à écrit le 01/08/2014 à 22:57
Signaler
Les océans montent et tendent vers l'acidification, la planète se réchauffe contrairement à ce que tentent d'indiquer encore quelques faux climatosceptiques incompétents en la matière et bien indentifiés du style Jean Pierre Bardinet alias jipebe29 e...

à écrit le 30/07/2014 à 8:55
Signaler
quand donc les économistes comprendront-ils que la planète n'en peut pluset que l'espèce humaine est envahissante et que ses moyens techniques modifient trop l'environnement. Il faut donc bénir le virus Ebola, hélas c'est vrai.

à écrit le 29/07/2014 à 14:42
Signaler
Le Giec est plutôt modéré dans ses prévisions comparé aux scientifiques les plus qualifiés.

à écrit le 28/07/2014 à 22:54
Signaler
Les océans montent actuellement de plus de 3 mm par an ce qui confirme le réchauffement global d'origine anthropique.

le 31/07/2014 à 20:31
Signaler
Faux. La pente de cette montée (1,7 mm/an selon les marégraphes, et 3 mm/an selon les mesures satellitaires) est stable depuis plus de 100 ans (marégraphes) et aucune accélération n'a été mesurée, y compris actuellement.

le 10/08/2014 à 9:49
Signaler
Désolé mais j'ai revérifié, les marégraphes et données satellitaires sont similaires et donnent bien une accélération. Il y avait stabilité bien avant et selon des mesures par carottage ou lors des phases d'éruptions volcaniques importantes.

à écrit le 28/07/2014 à 17:48
Signaler
@Jean "Effectivement les océans montent, en France c'est sur plus de 90% des cotes par exemple, et çà commence à coûter très cher, c'était pourtant prévu depuis plus de 40 ans" En effet, les océans montent de +1,7 mm/an depuis plus de 100 ans, et au...

le 01/08/2014 à 22:55
Signaler
Dans le bon la brute et le truand, le truand est celui qui tronque les chiffres pour les faire parler. La montée des océans confirmée par données satellitaires etc est de plus de 3 mm/an depuis plusieurs décennies. Leur tendance vers l'acidification ...

à écrit le 28/07/2014 à 17:47
Signaler
Les centrales à surgénération (238U et 232Th) sont la solution la plus rationnelle. Elles sont toutes deux à neutrons rapides, donc faciles à conduire, peuvent s'arrêter et redémarrer très rapidement et ne nécessitent pas d'enrichissement de l'uraniu...

le 01/08/2014 à 22:56
Signaler
Et l'uranium il vient d'où ? Et sommes nous les seuls à le demander ? Et les actinides on en fait quoi ? 300 ans ce n'est pas court non plus. Et le coût global tout inclus ? etc La filière la meilleure serait une combinaison de processus comme celles...

à écrit le 28/07/2014 à 17:47
Signaler
Je ne vois pas pourquoi il y aurait une bataille du climat, car il n'y a plus de RC depuis 1997, et les thèses du GIEC sont réfutées par nombre d'observations, ce qui fait que les projections des modèles numériques n’ont aucune crédibilité.

à écrit le 27/07/2014 à 17:47
Signaler
Les centrales à surgénération (238U et 232Th) sont la solution la plus rationnelle. Elles sont toutes deux à neutrons rapides, donc faciles à conduire, peuvent s'arrêter et redémarrer très rapidement et ne nécessitent pas d'enrichissement de l'uraniu...

à écrit le 27/07/2014 à 17:45
Signaler
@Jean "Effectivement les océans montent, en France c'est sur plus de 90% des cotes par exemple, et çà commence à coûter très cher, c'était pourtant prévu depuis plus de 40 ans" En effet, les océans montent de +1,7 mm/an depuis plus de 100 ans, et au...

à écrit le 27/07/2014 à 17:45
Signaler
Je ne vois pas pourquoi il y aurait une bataille du climat, car il n'y a plus de RC depuis 1997, et les thèses du GIEC sont réfutées par nombre d'observations, ce qui fait que les projections des modèles numériques n’ont aucune crédibilité.

à écrit le 27/07/2014 à 0:05
Signaler
Les océans montent et tendent vers l'acidification, la planète se réchauffe contrairement à ce que tentent d'indiquer encore quelques faux climatosceptiques incompétents en la matière et bien indentifiés du style Jean Pierre Bardinet alias jipebe29 e...

à écrit le 27/07/2014 à 0:04
Signaler
Les océans montent et tendent vers l'acidification, la planète se réchauffe contrairement à ce que tentent d'indiquer encore quelques faux climatosceptiques incompétents en la matière et bien indentifiés du style Jean Pierre Bardinet alias jipebe29 e...

à écrit le 26/07/2014 à 23:24
Signaler
Jean a raison : de 1880 au début des années 1900, le niveau de la mer montait d'environ 1 mm par an. Pendant la majeure partie du 20e siècle, le niveau a augmenté de l'ordre de 2 mm par an. Dans la dernière partie du 20ème siècle, il augmente de 3 mm...

à écrit le 25/07/2014 à 10:54
Signaler
@Jean "Effectivement les océans montent, en France c'est sur plus de 90% des cotes par exemple, et çà commence à coûter très cher, c'était pourtant prévu depuis plus de 40 ans" En effet, les océans montent de +1,7 mm/an depuis plus de 100 ans, et au...

à écrit le 25/07/2014 à 10:53
Signaler
Les centrales à surgénération (238U et 232Th) sont la solution la plus rationnelle. Elles sont toutes deux à neutrons rapides, donc faciles à conduire, peuvent s'arrêter et redémarrer très rapidement et ne nécessitent pas d'enrichissement de l'uraniu...

le 26/07/2014 à 23:34
Signaler
Et l'uranium il vient d'où ? Et sommes nous les seuls à le demander ? Et les actinides on en fait quoi ? 300 ans ce n'est pas court non plus. Et le coût global tout inclus ? etc La filière la meilleure serait une combinaison de processus comme celles...

à écrit le 25/07/2014 à 10:53
Signaler
Je ne vois pas pourquoi il y aurait une bataille du climat, car il n'y a plus de RC depuis 1997, et les thèses du GIEC sont réfutées par nombre d'observations, ce qui fait que les projections des modèles numériques n’ont aucune crédibilité.

le 26/07/2014 à 23:40
Signaler
Arguments déjà maintes fois traités : 98 était une donné haute (El Nino), par ailleurs la capacité thermique de la terre et de l'atmosphère est faible par rapport à l'océan. En tenant compte de l'ensemble, y compris des glaces (surface et épaisseur i...

à écrit le 24/07/2014 à 17:03
Signaler
La banquise australe atteint des records de superficie depuis plus de 10 ans. Pourquoi ne pas le dire?

à écrit le 24/07/2014 à 17:01
Signaler
@Jean "Effectivement les océans montent, en France c'est sur plus de 90% des cotes par exemple, et çà commence à coûter très cher, c'était pourtant prévu depuis plus de 40 ans" En effet, les océans montent de +1,7 mm/an depuis plus de 100 ans, et au...

le 26/07/2014 à 23:51
Signaler
Faux, déjà répondu plus haut.

le 09/09/2014 à 16:53
Signaler
@Faux Niet!

à écrit le 24/07/2014 à 17:00
Signaler
Les centrales à surgénération (238U et 232Th) sont la solution la plus rationnelle. Elles sont toutes deux à neutrons rapides, donc faciles à conduire, peuvent s'arrêter et redémarrer très rapidement et ne nécessitent pas d'enrichissement de l'uraniu...

à écrit le 24/07/2014 à 17:00
Signaler
Je ne vois pas pourquoi il y aurait une bataille du climat, car il n'y a plus de RC depuis 1997, et les thèses du GIEC sont réfutées par nombre d'observations, ce qui fait que les projections des modèles numériques n’ont aucune crédibilité.

à écrit le 24/07/2014 à 16:58
Signaler
Je ne vois pas pourquoi il y aurait une bataille du climat, car il n'y a plus de RC depuis 1997, et les thèses du GIEC sont réfutées par nombre d'observations, ce qui fait que les projections des modèles numériques n'ont aucune crédibilité.

à écrit le 24/07/2014 à 10:35
Signaler
La France a DÉJÀ entamé sa transition bas carbone avec son programme nucléaire ! Demander la fermeture d'une usine opérationnelle et pratiquement amortie comme Fessenheim est un crime écologique et une bêtise économique.

le 26/07/2014 à 23:57
Signaler
Ridicule, le nucléaire ne représente qu'une part très minime des énergies primaires en France (env. 20%). Une preuve : on importe actuellement déjà pour plus de 70 milliards d'euros d'énergies fossiles et çà augmente. La transition a à peine commencé...

à écrit le 23/07/2014 à 19:18
Signaler
La banquise australe atteint des records de superficie depuis plus de 10 ans.

le 26/07/2014 à 23:49
Signaler
Sauf que l'Arctique est en train de perdre plus de glace comparée à la très légère augmentation de la banquise antarctique

à écrit le 23/07/2014 à 19:17
Signaler
@Jean « Quels abrutis ces "climatosceptiques", ils ont fait perdre un temps précieux à tout le monde et n'ont cessé de se tromper et pour cause, ils sont comme l'industrie du tabac » L’abruti est celui qui refuse, pour des raisons d’idéologie rétrog...

à écrit le 23/07/2014 à 19:17
Signaler
@Jean "Effectivement les océans montent, en France c'est sur plus de 90% des cotes par exemple, et çà commence à coûter très cher, c'était pourtant prévu depuis plus de 40 ans" En effet, les océans montent de +1,7 mm/an depuis plus de 100 ans, et au...

à écrit le 23/07/2014 à 19:16
Signaler
Les centrales à surgénération (238U et 232Th) sont la solution la plus rationnelle. Elles sont toutes deux à neutrons rapides, donc faciles à conduire, peuvent s'arrêter et redémarrer très rapidement et ne nécessitent pas d'enrichissement de l'uraniu...

à écrit le 23/07/2014 à 19:14
Signaler
Je ne vois pas pourquoi il y aurait une bataille du climat, car il n'y a plus de RC depuis 1997, et les thèses du GIEC sont réfutées par nombre d'observations, ce qui fait que les projections des modèles numériques sont foireuses

à écrit le 22/07/2014 à 21:15
Signaler
Quand les économistes s'occupent d'économie, ils ne savent pas voir venir les graves crises économiques. Alors, s'ils se mêlent de climatologie et d'énergie, comment leur accorder le moindre crédit?

à écrit le 21/07/2014 à 20:08
Signaler
a) Pas compris : pourquoi vouloir faire une transition énergétique "bas carbone" ? En quoi le CO2 nécessaire à la fonction chlorophyllienne est-il néfaste ? Y a-t-il un dogme démago-fiscal sous-jacent ? b) Pourquoi l'Espagne, l'Allemagne et l'Austra...

à écrit le 15/07/2014 à 23:31
Signaler
ouestion,?, preferez vous mourir economiquement sous le poid de la dette, ou? mourir a causse du changement climatique,,??? le choiX est cornelien,?? MOI JE CROIE QUITTE A AUGNMENTEZ LA DETTE QU IL FAUT CONTINUER D INVESTIR DANS LES NOUVELLES ENER...

le 17/07/2014 à 8:07
Signaler
Sauf qu'investir dans les EnR ne fait pas appel aux finances d'Etat, ni n'endette le menages puisque l'investissement peut sans probleme se financer par les economies.

à écrit le 14/07/2014 à 2:51
Signaler
Le problème majeur aujourd'hui c'est le prix beaucoup trop bas des énergies fossiles.

le 14/07/2014 à 15:28
Signaler
Non, regardez pas exemple l'Observatoire des énergies renouvelables Eurobserver très détaillé qui vient de paraître pour la France et l'Europe ou les études récentes de Bloomberg New Energy. On voit assez nettement que le prix des énergies renouvelab...

à écrit le 12/07/2014 à 9:23
Signaler
Il y a beaucoup de points à préciser, techniques et moraux : celui ci-dessus qui dit d'endetter les générations à venir est vraiment cynique ! Elles risquent de suffoquer non pas à cause des gaz, la sécheresse, les inondations ou de la température, m...

le 13/07/2014 à 12:23
Signaler
Les dettes fondent entre autres lorsque l'inflation liée par exemple aux énergies fossiles en hausse intervient. Les dettes ne restent pas à perpétuité dans l'histoire économique. C'est un problème important mais moindre que l'impact de déreglements ...

à écrit le 11/07/2014 à 19:16
Signaler
NOUS N AVONS PAS BEAUCOUP DETEMPS LA TERRE BRULE? POUR LES FERRUES D ECONOMIES 11% DU P I B MONDIAL EST PERDUE CHAQUE ANNEE? PAR LES TENPETES ET CYCLONNES CHAQUE ANNEES? RIEN QUE LE P I B DE LA FRANCE EST DE 2000 MILLIARDS D EUROS? ICALCULEZ LA SOMM...

le 11/07/2014 à 23:07
Signaler
Si au lieu de vous exciter vous vous documentiez, on aurait à la fois des commentaires lisibles et le loisir d'y répondre. Parler des cyclones et autres tempêtes est simplement grotesque. Au point de se demander si vous ne le saviez pas déjà.

le 13/07/2014 à 12:18
Signaler
Vérité a raison, l'accroissement des problèmes climatiques est notamment mesuré par les assureurs qui tiennent à jours des statistiques depuis des décennies et çà coûte de plus en plus. La gestion globale de l'énergie n'est pas non plus pertinente et...

à écrit le 11/07/2014 à 11:56
Signaler
La banquise du pole nord mesurait plus du double en 2013 par rapport a 2012, en superficie bien sur ....voir les sites canadiens a ce sujet un probleme pour les religieux rechauffistes ....il y a eu 600 naissances d'ours polaires .....du jamais vu.....

le 14/07/2014 à 15:42
Signaler
Encore des bêtises. La banquise globalement perd du voulume, idem pour l'Antarticque si vous prenez les glaces océaniques. Vous pouvez accuser les quelques membres du GIEC d'imposteurs si çà vous soulage mais pas les dizaines de milliers de scientifi...

le 14/07/2014 à 15:43
Signaler
Encore des bêtises. La banquise globalement perd du voulume, idem pour l'Antarticque si vous prenez les glaces océaniques. Vous pouvez accuser les quelques membres du GIEC d'imposteurs si çà vous soulage mais pas les dizaines de milliers de scientifi...

à écrit le 11/07/2014 à 6:08
Signaler
Les recherches relatives à l’évolution des températures des océans indiquent que la Terre se réchauffe à un rythme soutenu. Ceci était vrai avant 1998 et aucun signe de ralentissement n’a été observé depuis. La planète a continué à accumuler de la ch...

le 15/07/2014 à 12:06
Signaler
oui , ou plutôt peut-être .. et alors ?? le climat a toujours changé sur cette planète , il arrêtera de changer quand la Terre ne sera plus qu'un caillou mort. il faudrait commencer à prouver que le GIEC a raison, que l'activité humaine est vraimen...

le 15/07/2014 à 23:52
Signaler
C'est amplement prouvé et constaté et ce depuis plus de 40 ans malgré la propagande des pollueurs. C'était pareil pour le tabac mais ces pollueurs vendent toujours leur tabac. Si vous choisissez le clan des maffieux c'est votre droit mais pas mon cho...

à écrit le 10/07/2014 à 23:50
Signaler
réponse à Eco2 En parlant de méconnaissance, et devant la pause inexpliquée par les merveilleux modèles du GIEC de 18 ans et plus, comment a-t-on fait pour établir les équations si elles ne correspondent pas à la description des phénomènes ?! Et à l...

le 11/07/2014 à 5:50
Signaler
Vieux discours climatosceptique (ou propagandiste) pas remis à jour. Il n'y a pas de pause dans la hausse des températures, voyez les travaux apportés en réponse, ni atmosphériques, ni océaniques, ni dans la montée des eaux des océans, ni dans leur o...

le 11/07/2014 à 11:40
Signaler
Effectivement les océans montent, en France c'est sur plus de 90% des cotes par exemple, et çà commence à coûter très cher, c'était pourtant prévu depuis plus de 40 ans. Quels abrutis ces "climatosceptiques", ils ont fait perdre un temps précieux à t...

le 15/07/2014 à 12:09
Signaler
mauvaise propagande pro-GIEC. le GIEC est effectivement composé avant tout de bureaucrates et de politiciens qui ne prennent en compte que les études qui les arrangent en ignorant tout ce qui ne correspond pas à leur idéologie. donc peut-être que l...

le 15/07/2014 à 23:56
Signaler
Les synthèses du GIEC sont fiables et vous disposez des rapports plus complets si vous doutez du GIEC donc procès d'intention et focalisation sur le GIEC. Comme lu plus haut ce sont effectivement plusieurs dizaines de milliers de chercheurs et scient...

à écrit le 10/07/2014 à 23:19
Signaler
La plupart des études et constats démontrent que la transition énergétique crée plus d'emplois qu'elle n'en supprime, c'est normal dès lors que les technologies impliquées nécessitent des compétences diverses et qu'il y a beaucoup à faire. Lire qu'il...

à écrit le 10/07/2014 à 20:56
Signaler
Quel manque de connaissance. Le coût d'une augmentation de 5°c est incommensurable. Et en 2050 plus d'énergie fossiles.

à écrit le 10/07/2014 à 19:02
Signaler
2 000 milliards d'euros de dette et ce papier compte en rajouter pour les générations futures au motif que nous sommes en train de sauver la planètes .. Délirant. "Sauver " le climat l'est encore plus surtout si le CO2 n'a aucune influence dur ce de...

le 11/07/2014 à 5:56
Signaler
N'importe quoi TL. Une incompréhension totale de ces sujet. Il n'y a aucun rétropédalage sur le charbon etc en Allemagne, moins qu'en France dans les faits et liés à une baisse des prix du charbon en raison du gaz de schiste et en rien à cause des én...

le 15/07/2014 à 18:34
Signaler
si ,désolé !! à cause de l'intermittence de la production d'énergie renouvelable ( un jour à fond , et un jour rien du tout ), les allemands ont été obligé d'installer en urgence des centrales thermiques ... avec des conséquences catastrophiques sur...

le 17/07/2014 à 8:11
Signaler
@Troll qui porte bien son nom. Vos sources please, c'est un peu facile d'affirmer sans prouver. En contact avec des installateurs solaires PV allemands, le nombre de systemes mixtes solaire+batteries vendues est en augmentation rapide. Vos combat ...

le 24/07/2014 à 17:27
Signaler
la plupart des entreprises allemandes qui travaillaient dans ce secteur sont en faillite , comme en France. J'ai un collègue en Allemagne qui avait sa propre boite de PV , il a déposé le bilan comme les autres , ce secteur est mort. les seuls qui ai...

à écrit le 10/07/2014 à 18:42
Signaler
Comment reussir la transition ? C'est simple mais demande du courage : appliquer le vrai cout aux energies fossile (taxe carbone) et fissile (VRAI cout de demantelement et stockage des dechets), et les EnR seront alors competitives. Mais ca induira ...

le 15/07/2014 à 17:24
Signaler
et aussi faire payer le vrai prix de la transition... et là , tout s'effondre, nous ne sommes pas prêts à une quelconque transition et encore moins si ce sont les états qui décident.

le 16/07/2014 à 18:49
Signaler
@Steph. Tout à fait d’accord pour appliquer le vrai prix de l’énergie. Bonne nouvelle l’engagement du gouvernement de tendre vers la biomasse (on peut valoriser les déchets du bois, la France est pourvue, 3ème superficie en termes de superficie fores...

à écrit le 10/07/2014 à 13:51
Signaler
Mais bien sur rien que des ecolos marqués au fer rouge à la culotte mais qui trouvent le moyen et c'est trés Bizzare de se réunir en Turquie pour discutailler !Avec l'argent de qui surrement pas le leur ça gagne quoi un économiste écolo de pacotille ...

le 10/07/2014 à 23:10
Signaler
L'environnement est un sujet très important de nos sociétés. Ce type de congrès est payant donc vous n'êtes pas concerné, c'est chaque participant qui paie comme lors de la plupart des congrès.

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.