"On présente le crowdfunding (financement participatif) comme quelque chose de nouveau, mais en réalité ça date un peu!", s'amuse d'entrée de jeu Danae Ringelmann, co-fondatrice de la plateforme IndieGoGo, devant l'auditoire du Web'12, qui rassemble les professionnels du secteur. Ce qui, selon elle, est nouveau en revanche est la dimension "mondiale" et "ouverte" d'IndieGoGo, qui a été créée en 2008.

Une plate-forme ouverte et mondiale

En effet, contrairement à son concurrent l'américain Kickstarter, lancé en 2009, IndieGoGo se targue d'avoir toujours accepté des campagnes venant du monde entier. "Plus de 30% des projets financés sur notre plate-forme viennent d'autres pays que les Etats-Unis", assure la fondatrice.

D'où la volonté d'élargir le mode de financement en acceptant désormais le dollar canadien, la livre starling, mais aussi l'euro. La plateforme sera également disponible dans une version française et une autre allemande courant décembre. Les utilisateurs pourront ainsi créer des campagnes dans plusieurs langues. Et un bureau devrait voir le jour au Royaume-Uni très prochainement.

"Démocratiser l'accès au financement"

Une démarche qui va dans la logique de l'entreprise, puisque son objectif était de "démocratiser l'accès au financement". Le but étant de permettre "à n'importe qui de soutenir n'importe quelle cause, n'importe où".

Pour l'heure, IndieGoGo, qui se rémunère en prélevant 4% sur les fonds levés, a permis de financer quelque 60.000 campagnes provenant de 200 pays différents. 

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