Ailleurs en Europe rien ne va plus. Le Dax chute de 7,01% et le Footsie de 8,85%. Ce matin, le Nikkei a terminé sa journée sur une baisse de 7,10%. Sur une semaine, l'indice japonais a perdu un quart de sa valeur. A New York, après deux heures de cotation, le Dow Jones recule de 4,29% et le Nasdaq de 4,04%.
Le débouclage des CDS de Lehman Brothers prévu pour aujourd'hui fait peur à tout le monde. Il y a pour 400 milliards de ces produits financiers à vendre, et on anticipe une décote pouvant aller jusqu'à 90%.
Conséquence à Paris, le secteur bancaire a été sous pression toute la journée. Société Générale chute de 13,04% à 50 euros, Crédit Agricole de 12,03% à 11,44 euros, et BNP Paribas de 10,50% à 59,86 euros.
Axa plonge de 10,74% à 17,16 euros. L'ensemble du secteur de l'assurance en Europe a été pénalisé aujourd'hui par la faillite du japonais Yamato Life.
En revanche, Dexia signe la meilleure des deux hausses du CAC et gagne 2,87% à 5,99 euros.
Et sur le SRD, Natixis termine la semaine sur une note stable à 2,25 euros.
On revient aux baisses et c'est Alcatel-Lucent qui signe le plus fort recul du CAC aujourd'hui, perdant 14,64% à 1,71 euro.
Renault le suit de près et abandonne 14,49% à 28 euros. Le titre a été victime d'une baisse de la recommandation de Citigroup.
Total, la première capitalisation du CAC, abandonne 7,69% à la clôture à 32,81 euros, sur fond de recul des cours du pétrole sous les 80 dollars.
ArcelorMittal, quant à lui, rechute de 12,67% à 22,51 euros. Le sidérurgiste est pénalisé par la chute des cours des matières premières qui sont liés à ceux du pétrole. Depuis un mois, il a perdu près de 50% de sa valeur.
A l'inverse, Michelin limite ses pertes (0,17%) à 41 euros. Le titre bénéfice, lui, de la baisse des prix des matières premières.
GDF Suez termine la séance sur un repli de 7,45% à 24,29 euros. Un projet de plafonnement des prix de l'électricité en Belgique menace les résultats de sa filiale Electrabel.
Sur le SRD, c'est la débâcle pour Wendel. La société d'investissement plonge de 22,21% à 36,91 euros. L'agence de notation S&P a abaissé sa notation des obligations du groupe, les déclassant au rang de "pourries".
Tandis que le certificat d'investissement d'Areva bondit de 3,69% à 453,20 euros. Ce matin, la présidente du groupe nucléaire, Anne Lauvergeon, a estimé que les effets de la crise seraient "limités".
Pour finir, comme d'habitude, un détour par les marchés pétroliers et les devises. Les cours du brut sont passés sous les 80 dollars: le baril de WTI américain s'échange contre 79,98 dollars et celui de Brent de la mer du Nord contre 76,02 dollars. Du côté des changes, la monnaie européenne est en recul face au billet vert: 1 euro vaut 1,3462 dollar.

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