Les Bourses du Golfe replongent

A l'instar de la plupart des places asiatiques et européennes, les Bourses des monarchies pétrolières du Golfe ont de nouveau plongé mercredi, le marché saoudien en tête.

Après deux journées euphoriques, les Bourses des monarchies pétrolières du Golfe ont de nouveau plongé mercredi, à l'instar de la plupart des places asiatiques et européennes. La Bourse saoudienne, la plus importante du monde arabe en terme de capitalisation, a chuté de près de 8% à l'ouverture avant de remonter légèrement et de limiter ses pertes à 6,5%. Le "Tadawul All-Shares Index (TASI)", qui avait gagné 17,5% lundi et mardi, a perdu dans les premières transactions plus de 500 points à 6.300,00 points (-7,8%). Il est remonté un peu plus tard à 6.400 points (-6.5%). Le TASI reste sur des pertes de 42% depuis le début de l'année.


Les six autres marchés financiers du Golfe étaient également en baisse mercredi, après deux journées de fortes hausses pour la plupart d'entre eux.
Celui de Dubai, qui avait gagné plus de 22% les deux jours précédents, a perdu 5% lors des premières transactions, son indice s'établissant à 3.518,00, tiré vers le bas par le géant de l'immobilier Emaar, qui a cédé 6,3%. L'autre Bourse des Emirats arabes unis, celle d'Abu Dhabi, qui avait progressé de 15% lundi et mardi, a également ouvert en baisse de 1,7% à 3.540,54 points sous l'effet du secteur immobilier, qui a perdu 2,7%. La Bourse de Koweït, la deuxième du monde arabe, a perdu près de 2% à 11.564,30 points.

A Mascate, le petit marché omanais a cédé 1,2% après des gains de 14% ces deux derniers jours, tandis que la Bourse de Bahreïn baissait de 0,02%.
Au Caire, l'indice CASE-30 de la bourse égyptienne a également ouvert en baisse de 3,15% à 5.945 points avant de limiter ses pertes à 2,58% après deux journées de gains.
 

Les gouvernements des monarchies arabes du Golfe, qui assurent environ le cinquième des besoins du monde en pétrole, ont pris une série de mesures pour soutenir leur système financier, après les lourdes pertes de la semaine dernière. Les Emirats arabes unis ont ainsi décidé mardi de mettre à la disposition du secteur bancaire 19 milliards de dollars supplémentaires, portant à plus de 32 milliards de dollars le total des fonds auxquels ces banques pourraient faire appel en cas de problème de liquidités. Dimanche, le gouvernement des Emirats avait déjà décidé de garantir les dépôts dans les banques locales et les prêts entre banques afin de prémunir ce richissime pays pétrolier contre tout risque découlant de la crise financière mondiale. En outre, l'Arabie saoudite, le Koweït, les Emirats et Bahreïn ont réduit leurs principaux taux d'intérêt. Pour sa part, le Qatar a décidé d'investir dans le capital des banques locales à hauteur de 10 à 20%.

 

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