La Bourse de Paris dégringole sous les 2.800 points

Par latribune.fr  |   |  382  mots
Après une ouverture hésitante, la Bourse de Paris a plongé dans le rouge pour atteindre son plus bas niveau depuis cinq ans. A mi-séance, le CAC 40 recule de plus de 3% à 2.781 points. Les mauvaises nouvelles macro et micro économiques sapent le moral des investisseurs.

Le secteur financier affiche les plus forts replis de l'indice parisien. BNP Paribas décroche ainsi de 7,63% à 21,43 euros. Axa perd 6,79% à 11,37 euros, alors qu'il y a des rumeurs de nouvelles dépréciations de la part de Swiss Re.

De son côté, Société Générale abandonne 6,02% à 27,25 euros, Crédit agricole perd 1,31% à 7,52 euros. Seul Dexia résiste et affiche un gain de 0,48% à 2,51 euros. Selon Les Echos, la Banque postale pourrait assurer la liquidité de la banque franco-belge.

 

Lafarge est en très nette baisse de 6,79% à 34,45 euros. Le titre pâtit d'un abaissement de recommandation d'UBS.

Le secteur automobile souffre également d'une note pessimiste d'UBS. L'analyste suisse table sur un dividende nul en 2008 et 2009 pour Renault et Peugeot. Du coup, Renault recule de 3,4% à 13,76 euros, et Peugeot de 3,13% à 11,62 euros.

 

Egalement dans le rouge, EADS cède 2,95% à 12,51 euros. Le groupe a démenti tout arrêt de son programme d'avion militaire A 400 M, qui connaît de grandes difficultés.

 

STMicroélectronics est également mal orienté dans le sillage du dépôt de bilan de Qimonda, filiale de l'allemand Infineon. L'action perd 2,7% à 3,97 euros.

 

Du côté des hausses, elles sont peu nombreuses. Outre Dexia comme on l'a vu, GDF Suez gagne 0,38% à 30,19 euros. Le groupe travaille avec Total sur un projet d'EPR en France. Total cède pour sa part 1,3% à 34,90 euros.

 

Egalement dans le vert, Sanofi-Aventis prend 0,45% à 47,02 euros. Une méga-fusion pourrait avoir lieu dans le secteur pharmaceutique entre l'américain Pfizer et la laboratoire Wyeth, fabricant du médicament Advil.

 

Par ailleurs, Total est également concerné par un autre dossier, celui d'Areva. L'allemand Siemens cherche en effet à vendre sa part de 35% dans le groupe nucléaire. Ce qui suscite l'intérêt d'Alstom et de Total. Du coup, le certificat Areva progresse bien, de 1,52% à 332,99 euros.

Alstom est lui en baisse de 1,62% à 35,85 euros.

 

 

Sur le reste du SRD, Ubisoft plonge lui carrément de 19,97% à 10,40 euros. Le marché sanctionne la révision à la baisse de l'objectif de chiffre d'affaires annuel du groupe de jeux vidéos.

 

Pour finir, comme d'habitude, un détour par les devises et les marchés pétroliers. Le baril de WTI s'échange contre 43,47 dollars et le baril de Brent vaut 45,24 dollars.

 

Sur le marché des devises, 1 euro vaut 1,2812 dollar.

 

 

 

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