Wall Street en légère hausse après une série de bons résultats

Les places américaines n'ont que très légèrement progressé ce vendredi, malgré une série de bons résultats d'entreprises et le net rebond de la confiance des consommateurs. Le Dow Jones gagne ainsi 0,07% à 8.131 points, le Nasdaq prend 0,16% à 1.673 points et le S&P 500 progresse de 0,49% à 870 points.

Wall Street est décidément bien hésitante. Alors que les bonnes nouvelles se sont accumulées ce vendredi, la Bourse de New York ne s'offre qu'une très légère hausse. Elle avait fait de même jeudi, avant de grimper lors de la dernière heure d'échanges. Pourtant, Citigroup, General Electric et Google ont publié de meilleurs résultats que prévu au premier trimestre. Et l'indice de confiance des consommateurs a progressé plus fortement qu'attendu en avril.

Le Dow Jones gagne ainsi 0,07% à 8.131 points, le Nasdaq prend 0,16% à 1.673 points et le S&P 500 progresse de 0,49% à 870 points. Wall Street signe par ailleurs sa sixième semaine consécutive de hausse.

Sur le front des statistiques, l'indice de confiance des consommateurs de l'Université du Michigan a plus fortement progressé que prévu en avril, avec un chiffre définitif de 61,9. Il signe ainsi son deuxième mois consécutif de hausse après 56,3 en février et 57,3 en mars. En novembre dernier, il avait touché un plus bas de trente ans à 55,3. Les économistes tablaient sur une progression plus modeste de la confiance des méanges américains, à 58,5. De quoi rassurer quelque peu sur la conjoncture après des statistiques particulièrement mauvais en début de semaine, en particulier les ventes au détail et la production industrielle.

Du côté des valeurs, Citigroup plonge de 8,98% à 3,65 dollars. La banque new-yorkaise est pourtant repassée dans le vert sur les trois premiers mois de l'année, mettant ainsi fin à six trimestres consécutifs de pertes. Elle a dégagé un bénéfice net de 1,6 milliard de dollars, comparé à une perte de 5,1 milliards l'an passé à la même époque. Hors exceptionnels, l'établissement a enregistré un déficit de 18 cents par action, alors que les marchés tablaient sur une perte de 34 cents. En outre, les revenus du groupe sont supérieurs aux attentes, à 24,8 milliards de dollars au lieu des 21,9 milliards escomptés. Mais les investisseurs sanctionnent le report de l'opération de conversion des titres préférentiels détenus par l'Etat en actions ordinaires, qui doit aboutir à une nationalisation partielle de l'établissement.

Le conglomérat géant General Electric prend 0,98% à 12,39 dollars. Le groupe, considéré comme représentatif de l'économie américaine en raison de la diversité de ses activités, a lui aussi fait mieux que prévu au premier trimestre. Son bénéfice net a reculé de 35%, à 2,89 milliards de dollars. Il ressort à 26 cents par action, soit 5 cents de mieux que le consensus. Sa filiale de services financiers, GE Capital, est restée bénéficiaire de 1 milliard de dollars. L'état de santé de cette dernière n'a cessé d'inquiéter les investisseurs et conduit Standard & Poor's et Moody's a retiré leur note maximale sur la dette de GE. Le chiffre d'affaires du conglomérat a baissé de 9% par rapport à l'an passé, à 38,41 milliards de dollars.

Toujours du côté des résultats, Google gagne 0,90% à 392,24 dollars. Le géant de l'Internet a dégagé un bénéfice net de 1,42 milliard de dollars sur les trois premiers mois de l'année. Ce dernier s'inscrit en hausse de 9% sur un an. Hors éléments exceptionnels, il ressort à 5,16 dollars par action contre un consensus de 4,95 dollars. Les revenus du groupe ont en revanche reculé d'un trimestre sur l'autre et cela ne s'était jamais produit depuis son introduction en Bourse en 2004. Avec un chiffre d'affaires de 5,51 milliards de dollars, le leader mondial des recherches en ligne a fait moins bien qu'au quatrième 2008. Il avait alors dégagé des profits record de 5,7 milliards de dollars.

General Motors chute de 4,12% à 1,86 dollars. Le premier contructeur automobile américain a rapidement besoin de 4,6 milliards de dollars supplémentaires d'aides publiques, après avoir déjà perçu 13,6 milliards de dollars. Le nouveau PDG du groupe, Fritz Henderson, a déclaré ce vendredi que des négociations étaient toujours en cours avec les détenteurs d'actions et les syndicats. GM doit restructurer 28 de ses 47 milliards de dollars de dettes et trouver un accord avec les syndicats sur le financement des pensions de ses retraités.

Mattel grimpe de 15,20% à 15,01 dollars. Le premier fabricant mondial de jouets a accusé une perte de 51 millions de dollars au premier trimestre, en raison notamment d'une chute de ses ventes. Son chiffre d'affaires a en effet chuté de 15% sur la période, à 786 millions de dollars, pénalisé en outre par la variation des taux de changes. Par action, le déficit du groupe s'établit à 14 cents, contre 13 cents anticipés par les analystes.

Enfin, Biogen a publié des profits de 244 millions de dollars au premier trimestre, en hausse de 50% sur un an. Le groupe de biotechnologies a dégagé un bénéfice par action de 1,05 dollar, une fois les éléments exceptionnels exclus. Les investisseurs tablaient de leur côté sur un BPA de 1 dollar. Le chiffre d'affaires est également ressorti en hausse, à 1,04 milliard de dollars, mais reste inférieur aux attentes. Biogen a par ailleurs réaffirmé ses objectifs de résultats sur l'ensemble de l'année. Mais l'action recule de 2,72% à 50,09 dollars.

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