Dans ce marché haussier, ArcelorMittal est de nouveau bien orienté pour prendre la tête de l'indice parisien dans les premiers échanges (+1,45% à 31,74 euros). La valeur profite de la poussée des cours des métaux.

Le secteur financier se distingue également à nouveau. Axa avance de 1,3% à 16,04 euros et Dexia prend 1% à 4,49 euros. Le fonds d'investissement Blackrock est monté à 1% du capital de la banque franco-belge. Crédit Agricole gagne 0,9% à 12,44 euros, BNP Paribas 0,9% à 57,99 euros et Société Générale 0,8% à 44,38 euros.

Les valeurs cycliques industrielles sont entourées, notamment le compartiment de la construction. Saint-Gobain grimpe de 1,3% à 36,26 euros. Le groupe de matériaux de construction envisage des acquisitions dans le solaire et vise un chiffre d'affaires de 2 milliards d'euros par an dans ce secteur d'ici cinq ans. Lafarge progresse aussi de 0,9% à 52,70 euros, Bouygues de 0,8% à 37,85 euros et Vinci de 0,5% à 43,17 euros.

Renault continue d'être porté par les rumeurs de rapprochement capitalistique avec l'allemand Daimler. L'action du constructeur automobile évolue en hausse de 1,1% à 34,70 euros. Selon la presse japonaise, le partenaire de Renault, Nissan, pourrait se joindre au projet.

Le secteur technologique profite pour sa part d'anticipations du marché concernant Intel. L'américain pourrait dépasser le consensus sur ses résultats du premier trimestre. De fait, le fabricant de semi-conducteurs STMicroelectronics prend 1,3% à 6,78 euros. Sur le SBF 120, Soitec, qui s'est envolé la veille de plus de 9%, gagne encore 1,2% à 11,48 euros.

Atos Origin en baisse

La meilleure performance du SRD est signée Bourbon (+6,5% à 28,60 euros). Le groupe de services pétroliers a publié des résultats 2009 en baisse, affectés par ses activités dans le transport de vrac. Mais le marché salue les perspectives : Bourbon table sur une reprise de l'activité du secteur pétrolier, dont les effets devraient se faire sentir au second semestre 2010.

Pour les baisses, Alcatel-Lucent est de nouveau attaqué et recule de 2,4% à 2,47 euros. Il s'agit du plus fort repli du CAC 40. La valeur est encore affectée par un abaissement de recommandation. Après RBS la veille, c'est au tour de Goldman Sachs de déclasser le titre d'"achat" à "neutre".

Le secteur défensif est à la traîne. Sanofi-Aventis cède 0,8% à 56,76 euros, Pernod Ricard 0,5% à 59,97 euros et Essilor 0,3% à 46,82 euros.

Dans le rouge la veille, EADS recule encore de 0,75% à 14,53 euros sur fond de remontée de l'euro. Le titre peine à se sortir de la tendance baissière engagée depuis la semaine dernière et l'annonce de ses résultats.

Sur le SBF 120, Atos Origin abandonne 1,9% à 36,84 euros. Selon le Figaro, le groupe de services informatiques envisagerait l'acquisition de RBS WorldPay, un leader de la monétique, mis en vente par son propriétaire Royal Bank of Scotland. Cette opération permettrait à Atos Origin de doubler de taille.

Côté devises, l'euro se rapproche de 1,38 dollar. 1 euro vaut 1,3778 dollar. Sur les marchés pétroliers, le baril de WTI s'échange à plus de 82 dollars (82,14 dollars) et le baril de Brent de la Mer du Nord contre 80,98 dollars.