Wall Street ne parvient pas à rebondir

Les places américaines ont ouvert en légère hausse ce lundi, tentant de repartir de l'avant après avoir fortement chuter vendredi dernier. Mais la prudence reste de mise.

Wall Street tente de repartir de l'avant ce lundi, après avoir terminé la semaine passée à son plus bas niveau depuis début février. Déçus par les chiffres mensuels du marché de l'emploi et inquiets sur la situation de la Hongrie, les marchés new-yorkais ont chuté de plus de 3% vendredi. Malgré les déclarations rassurantes des dirigeants hongrois et le bond surprise des commandes industrielles en Allemagne, les investisseurs ont décidé d'opter pour la prudence.

Peu après l'ouverture des échanges, le Dow Jones progresse de 0,22% à 9.954 points, le Nasdaq prend 0,47% à 2.229 points et le S&P 500 gagne 0,28% à 1.068 points.

Du côté des valeurs, Apple progresse de 0,98% à 258,47 dollars. Le groupe à la pomme devrait dévoiler ce lundi soir la quatrième version de l'iPhone, son téléphone multifonctions vedette. Elle pourrait être commercialisée fin à la fin du mois. Le smartphone devrait s'offrir une vague d'améliorations technologiques, dans le but notamment de s'aligner sur les appareils concurrents. Le nouvel iPhone fonctionnerait en outre sur les réseaux mobile de quatrième génération (4G). Et il intègrera bien entendu le dernier système d'exploitation dévoilé début avril, l'iPhone OS 4.0, dont la principale nouveauté est de proposer le multitâche. L'opérateur AT&T, qui détient l'exclusivité outre-Atlantique, prend 0,29% à 24,24 dollars.

Son concurrent Sprint Nextel bondit de 2,93% à 4,92 dollars, grâce aux ventes records enregistrées par le HTC Evo, premier smartphone fonctionnant sur le réseau 4G aux Etats-Unis. Le troisième opérateur téléphonique américain a écoulé 320.000 unités lors du premier jour de commercialisation, lui permettant de conquérir 100.000 abonnés supplémentaires. Au premier trimestre, Sprint avait perdu 75.000 clients, dont près de 600.000 abonnés, liés par des contrats à long terme. Les marchés espèrent ainsi que le groupe va pouvoir renouer avec la croissance de son chiffre d'affaires.

Bristol Myers Squibb grimpe de 5,79% à 23,74 dollars. Le groupe pharmaceutique a indiqué que deux de ses traitements expérimentaux permettraient de rallonger la durée de vie des malades atteints d'un cancer de la peau. Ils pourraient générer jusqu'à un milliard de dollars de chiffre d'affaires par an. Du coup, Goldman Sachs a relevé sa recommandation sur le titre, passant de "neutre" à "achat". En revanche, l'intermédiaire a dégradé son conseil sur Abbott, d'"achat" à "neutre". Le titre recule de 0,37% à 46,36 dollars.

Au chapitre des fusions-acquisitions, le laboratoire de biotechnologies Talecris fait l'objet d'une offre de rachat amicale de l'espagnol Grifols. Ce dernier propose une prime de 53% par rapport à la moyenne de cours sur les trente derniers jours, valorisant sa cible à 3,4 milliards de dollars. En incluant la dette, le montant de l'opération s'élèvera à 4 milliards de dollars. Cette offre est saluée par les investisseurs, Talecris s'envole de 37,02% à 21,81 dollars.

Enfin, American International Group (AIG) recule de 1,12% à 35,14 dollars. L'hebdomadaire financier Barron's juge trop cher le titre de l'assureur. Il estime que celui-ci n'a pas assez baissé après l'annonce de l'abandon du projet de rachat de sa filiale asiatique AIA par le britannique Prudential, qui aurait dû rapporter près de 36 milliards de dollars. AIA pourrait désormais être introduite en Bourse. L'ancien premier assureur mondial étudie cependant d'autres options.

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