Le CAC 40 hésite sous les 3.800 points

L'indice phare de la Bourse de Paris évolue autour de l'équilibre, en manque de catalyseurs pour tenter de revenir sur le seuil des 3.800 points qu'il n'a pas touché depuis début août.

A 11h20, le CAC 40 reculait de 0,18% à 3.767,51 points dans le sillage de la stabilité enregistrée la veille sur les places américaines. L'indice bute sur le seuil technique important de 3.780 points et il faudra sûrement attendre l'évolution des marchés à New York pour permettre de dessiner une tendance. Les investisseurs vont surveiller notamment des statistiques américaines sur l'activité industrielle.

VALEURS EN HAUSSE

En tête du CAC 40, Alstom continue de refaire son retard et grimpe de 4,2% à 38,60 euros.

Peugeot profite pour sa part d'un relèvement de recommandation de Morgan Stanley. L'action du constructeur automobile avance de 3,6% à 24,24 euros. Dans son sillage, son concurrent Renault prend 3% à 36,82 euros.

Le marché réagit aussi à l'avis positif de Deustche Bank sur LVMH (+1,4% à 101,35 euros). Le broker a relevé son objectif de cours de 98 à 105 euros, tout en restant à "conserver".

Dexia progresse de 0,9% à 3,41 euros alors que la banque franco-belge doit annoncer ce mercredi de nouvelles suppressions d'emplois lors d'un comité d'entreprise réuni à Bruxelles.

VALEURS EN BAISSE

Déjà parmi les plus fortes baisses du CAC 40 la veille, GDF Suez continue de peser sur la cote parisienne et recule de 1,6% à 26,32 euros.

Autre poids lourds du CAC 40, Sanofi-Aventis cède 0,9% à 48,76 euros. Total (-0,4% à 39,25 euros) a confirmé son désengagement du groupe pharmaceutique d'ici 2012.

Crédit Agricole subit des prises de bénéfices après avoir profité des annonces sur Bâle III et rétrocède 1,4% à 11,52 euros.

Alcatel-Lucent perd 1,1% à 2,21 euros. L'équipementier télécoms dit percevoir des signes de ralentissement de la demande en Chine.

De son côté, EDF se replie de 0,5% à 32,71 euros après avoir annoncé mardi soir l'émission d'obligations à maturité 2050 pour un montant de 1 milliard de livres sterling.

HORS CAC 40

Groupe Partouche décolle de 4,3% à 2,17 euros. Le marché salue le redressement de l'activité casinos pour la première fois en deux ans et demi.

A l'inverse, Groupe Crit est sanctionné et chute de 4,6% à 19,80 euros malgré la forte hausse du résultat net du groupe de travail intérimaire pour le premier semestre ( à 3,9 millions contre 1,9 million) et des perspectives favorables. Il faut dire que l'action avait déjà bien progressé lors des deux dernières séances par anticipation. A noter que Natixis est passé à l'achat sur la valeur.

La bataille boursière se poursuit autour de SeLoger.com (+1,3% à 38,10 euros). A l'issue d'un conseil de surveillance réuni mardi soir, le site d'annonces immobilières a jugé que le prix de 34 euros par action offert par le groupe Axel Springer ne reflétait pas la valeur intrinsèque du groupe ni ses perspectives de croissance. La veille, on a appris que la société australienne Caledonia s'est renforcée à plus de 10% du capital tandis qu'un autre actionnaire, Groupe Arnault, s'est déjà dit opposé aux conditions financières proposées par Axel Springer.

Dossier toujours très spéculatif, Nicox bondit de 3,7% à 2,91 euros. La société de biotechnologies a indiqué avoir conclu un accord avec son partenaire Merck en vue d'élargir leur accord du licence en dehors des Etats-Unis et du Canada, à la suite de la découverte d'une nouvelle méthode de libération d'oxyde nitrique dans le cadre de leur programme de recherche commun.

Orpea avance de 1,9% à 31,96 euros. Le groupe de maisons de retraites a publié une progression de ses résultats semestriels, grâce notamment à la croissance de son patrimoine immobilier, et a confirmé ses objectifs de chiffre d'affaires annuel jusqu'en 2012.

DEVISES ET PETROLE

Il y a beaucoup de mouvements sur le marchés des changes avec la décision de la Banque du Japon d'intervenir pour contrer le yen fort. L'euro est en forte hausse face à la monnaie japonaise à 110,74 yens tandis que le dollar est revenu à 85,40 yens après avoir touché un plus bas à 82,87 yens. Concernant la parité euro-dollar, 1 euro s'échange contre 1,2974 dollar.

Sur les marchés pétroliers, les cours du brut sont en baisse. Le baril WTI vaut 75,99 dollars et le baril de Brent de la Mer du Nord 78,58 dollars.

 

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