Nexans a confirmé mercredi avoir reçu une communication des griefs de la Commission européenne dans le cadre d'une enquête sur des comportements anticoncurrentiels dans le secteur des câbles d'énergie sous-marins et souterrains. Le groupe avait confirmé en 2009 faire l'objet d'une enquête aux côtés d'autres sociétés du secteur et avait alors indiqué qu'une amende pourrait avoir un impact sur les résultats du groupe.
Si le fabricant français de câbles a une nouvelle fois rappelé "le caractère significativement défavorable que des amendes et les conséquences liées pourraient avoir sur les résultats et la situation financière du groupe", à en croire l'évolution du titre en fin de matinée, les investisseurs ne semble pas s'en inquiéter, du moins dans l'immédiat. Le titre a, en effet, été soutenu par UBS qui a initié sa couverture à l'achat avec un objectif de cours de 85 euros. A la clôture, l'action affichait une progression de 1,76 % à 65,79 euros.
Concernant la mise en cause, l'entreprise a indiqué qu'elle procéderait à une analyse du document envoyé par la Commission et qu'elle y répondrait au cours du deuxième semestre. En outre, Nexans a précisé que "l'envoi d'une telle communication ne préjuge pas de l'issue finale de la procédure ni du montant de l'amende".
Son concurrent danois NKT a également annoncé mercredi avoir reçu ce courrier et assuré qu'il se défendrait de toute accusation de comportement anticoncurrentiel. "NKT Cables et NKT Holding comptent examiner la communication des griefs ainsi que la documentation jointe dans le dossier d'enquête de la Commission européenne, et se défendre de ces accusations", annonce le groupe dans un communiqué.