Après avoir abandonné jusqu'à 4,96 % dans les premiers échanges, le titre de l'équipementier automobile s'est repris. En clôture il affichait un gain symbolique de 0,05 % %, ramenant ainsi sa capitalisation boursière à  3,7 milliards d'euros, et sa progression annuelle à 11,23 %. Au même moment, l'indice Stoxx du secteur automobile progressait de 1,22%.

A l'origine de ce repli, l'annonce que sa filiale américaine Valeo Inc, implantée à Troy dans l'Etat du Michigan, avait reçu une demande d'information de la part de la justice américaine dans le cadre d'une enquête antitrust. Valeo Inc a en effet  reçu le 19 juillet une demande de la division antitrust du département de la Justice des Etats-Unis pour lui communiquer "certains documents et informations", explique l'équipementier dans un communiqué succinct. "L'objet de cette enquête concerne divers produits fabriqués ou fournis par Valeo. Aucune autre information n'est disponible à ce stade", précise le groupe français assurant qu'il coopérerait pleinement avec les autorités chargées de l'enquête.

Selon un analyste en poste à Paris interrogé par Reuters,  "La baisse correspond au risque d'amende lié à l'enquête antitrust aux Etats-Unis. S'il y a une amende, elle peut atteindre 10% du chiffre d'affaires. Or 10% d'un milliard, ça fait 100 millions, et si l'on retire 100 millions à la capitalisation boursière de la valeur, cela représente une baisse de 3%".

Selon des analystes graphiques, la valeur pourrait tenter d'enfoncer sa moyenne mobile à 50 jours (à 44,5285 euros) et tomber à 43,1 euros.