Le CAC 40 toujours plus bas

Au lendemain d'une dégringolade de 4,68%, la Bourse de Paris, comme les autres places européennes, entame une nouvelle séance agitée. Les marchés attendent avec impatience la réunion de la Réserve fédérale, ce mardi soir.
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Après onze séances dans le rouge, la Bourse de Paris a du mal à rebondir. Le rebond technique de l'ouverture a été suivi d'un plongeon dans le rouge, avant que le CAC 40 ne réduise progressivement ses pertes.

A 13 h 43, le CAC 40 gagnait même 9,47 points à 3.134,66 points. Il a évolué depuis le début de la séance dans une fourchette très large entre +2% et -4%.

Lundi soir, Barack Obama est sorti de son silence pour réagir à la première dégradation de la note américaine. Le président américain a estimé que les Etats-Unis sont toujours un pays triple "A". "Peu importe ce que peut dire telle ou telle agence, nous avons toujours été et serons toujours un pays AAA", a-t-il déclaré. En Europe, les responsables politiques avaient déjà multiplié les réactions pour essayer de calmer les marchés. Ainsi, dans un communiqué diffusé la nuit du dimanche à lundi, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont réaffirmé que le Fonds européen de stabilité financière (FESF) pourra intervenir sur le marché secondaire.

Mais ces prises de position n'ont pas rassuré complètement les investisseurs. Ces derniers soldent leurs positions et cherchent refuge dans des valeurs sûres, comme l'or, le franc suisse et le yen. Le métal jaune a franchi les 1.778 dollars l'once, et son prix dépasse à présent celui du platine, traditionnellement plus élevé en raison de sa rareté.

En attendant la mise en ?uvre des réformes du FESF, d'ici septembre prochain, la Banque centrale européenne est intervenue lundi pour acheter des titres de la dette italienne et espagnole, faisant reculer leurs rendements. Selon des sources de marché, elle serait intervenue pour un montant de 2 ou 2,5 milliards d'euros.

Les investisseurs suivront de près la réunion mensuelle de politique monétaire de la Réserver fédérale des Etats-Unis, prévue à 16h. Les marchés attendent de nouvelles mesures d'assouplissement quantitatif, éventuellement sous la forme d'un "QE3".

"Les attentes vont être fortes sur son communiqué final. La banque centrale doit rassurer les investisseurs mais elle dispose de peu de marge", affirme Christian Parisot chez le courtier Aurel BGC.

Sur le front des statistiques, le département du Travail américain publiera dans l'après-midi le chiffre de la productivité industrielle aux Etats-Unis au deuxième trimestre.

Du côté de valeurs, rares sont les titres qui évoluent dans le vert. Seule Alcatel-Lucent se distingue avec une nette hausse et progresse de 5,80%.

Les valeurs bancaires évoluent dans le vert, après un debut de séance difficile. Natixis s'adjuge 2,14%, BNP Paribas 1,28% et Société Générale 1,19%. Les valeurs cycliques, comme Vinci (+2,80%), Schneider Electric (4,16%) et Saint-Gobain (2,86%), sont également dans le vert.

Les valeurs défensives affichent des fortes baisses. Essilor International perd 1,97% et Pernod Ricard 2,52%.

Du côté des matières premières, les cours du baril sont en baisse. Le Brent de la Mer du Nord perd 1,20% et cote 102,22 dollars le baril, alors que le WTI cède 2,08% à 79,40 dollars le baril.

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Commentaires 4
à écrit le 09/08/2011 à 12:30
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Il me semble qu'au référendum de 2005. On a dit NON à traité européen ... Où quand les peuples deviennent esclaves de l'endettement ..

à écrit le 09/08/2011 à 12:01
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Comme le disait la chanson " tout va très bien madame la marquise" sauf qu'il y a le feu à l'économie mondial. G7 ET G20 ça ne sert à rien et tous ces gouvernants sont bon à etre changés.

à écrit le 09/08/2011 à 11:00
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preuve que la France est très mal administrée. ---------------------------------------------------------------Nos différents dirigeants politiques sont incompétents en économie,l/E.N.A. ne dispense pas d/enseignement valable a ce titre.

à écrit le 09/08/2011 à 10:19
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Non, non, ce n'est pas un krach. La bourse a perdu 1000 points, c'est à dire plus de mille milliards depuis 18 jours mais tout va bien. La BCE achète des obligations pourries avec de l'argent qu'elle va nous réclamer, les CDS sur la France sont parve...

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