A l'image des places européennes, les indices américains ont lourdement chuté pour finir sur des pertes supérieures à 4%. Le Dow Jones a ainsi plongé de 4,62%, ou 519,83 points, à 10.719,94 points, tandis que le S&P 500 a perdu 4,42%, soit 51,77 points, à 1.120,76 points. Le Nasdaq a, quant à lui, cédé 4,09% (101,47 points) à 2.381,05 points.
Wall Street a été fortement perturbée par les rumeurs de la journée sur le secteur bancaire français en général, et la Société Générale en particulier, qui a été fortement pénalisée sur le CAC 40. Malgré les démentis apportés par la Société Générale, le titre a clôturé en baisse de 14,74%.
"Les gens qui n'avaient pas vendu assez vite lors de la dernière crise financière se tiennent prêts pour la prochaine fois à vendre très rapidement avant de poser des questions. Et ils pensent que la prochaine fois, c'est maintenant", a commenté Ed Crotty, responsable des investissements chez Davidson Investment Advisors.
Les valeurs financières ont été durement sanctionnées. L'indice sectoriel KBW des banques américaines a dévissé de 8,21%.
Bank of America a notamment perdu 10,92% à 6,77 dollars.