Le CAC 40 finit la semaine au-dessus des 3.200 points

Par latribune.fr  |   |  413  mots
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Au lendemain de son vif rebond, la Bourse de Paris est parvenu à clôturer dans le vert après un début de séance particulièrement indécis, notamment à cause de chiffres décevants sur la croissance française. L'effet de la publication d'un indice de confiance du Michigan au plus bas depuis 1980 a contenu la hausse provoquée par les bons chiffres sur les ventes de détail aux Etats-Unis. In fine, le CAC 40 finit la semaine sur une note positive en clôturant sur un bond de 4,02% à 3213,88 points dans des volumes relativement creux.

Malgré une entame de séance un peu chaotique marquée par une chute de plus de 2% au plus bas de la matinée (3017,19 points), l'indice CAC 40 a ensuite fait volte-face et s'inscrivait à la mi-journée en forte hausse à l"instar de l'ensemble des bourses européennes. Et cela alors que son rebond avait atteint 2,89% jeudi à la clôture. En début de journée, la Bourse de Paris était compressée dans l'étau des craintes sur la croissance, notamment en France. Les dernières statistiques concernant l'Hexagone ont d'abord été davantage de nature à alimenter les inquiétudes quant à l'évolution de la note de crédit de la France. Selon les derniers chiffres, la croissance française a été nulle au deuxième trimestre. La tendance était donc plutôt négative jusqu'à ce que l'Italie ne décide d'avancer l'adoption de son plan d'austérité à vendredi, et rassure les investisseurs quant à la volonté politique des états membres en difficultés de lutter contre la crise des dettes souveraines. 

A cela se sont ajoutés de bons chiffres sur les ventes de détail américain, dont l'effet positif sur les marchés d'actions a toutefois été contenu par la publication d'un indice de confiance du Michigan vers 16 h au plus bas depuis 1980 a contenu la dynamique haussière provoquée, quelques heures plus tôt, par de bons chiffres sur les ventes de détail aux Etats-Unis.

A la clôture,  le CAC 40 grimpait de 4,02% à 3213,88 points, réduisant ainsi son recul hebdomadaire à moins de  2%. Le tout dans des volumes relativement creux (4,76 milliards d'euros échangés sur l'indice parisien), qui ont contribué à nourrir une certaine volatilité sur les marchés d'actions

Dans ce contexte indécis, aucune logique sectorielle ni thématique ne ressort du palmarès du CAC 40. Seul constat : aucune valeur n'a fini dans le rouge.

Parmi les plus fortes hausses du jour, on retrouve des titres du secteur bancaire et des valeurs cycliques, qui ont profité de rachats à bon compte, comme Natixis(+9,22%), Schneider Electric(+8,46%) et Alcatel-Lucent (+7,85%)

De son côté, Carrefour a fini sur un bond de 6,33% alors que Wal-Mart s'apprêterait à reprendre les actifs du prermier distributeur français au Brésil. 

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A 17h35 sur le marché des changes, l'euro reprenait du poil de la bête face au billet vert et s'échange contre 1,425 dollar. A New-York, le prix du WTI se traitait à 86,3 dollars le baril.