Les valeurs pétrolières profitent de l'avancée des rebelles sur Tripoli

Les titres des compagnies pétrolières prennent des couleurs, alors que la chute du régime de Mouammar Khadafi laisse entrevoir la réouverture des puits fermés pendant la guerre civile.
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Les valeurs pétrolières continuent de profitent d?un effet "Libye". Alors que les rebelles libyens ont proclamé la victoire sur le régime de Mouammar Khadafi, le cours des grands groupes pétroliers comme Total, BP et Shell progresse en Bourse, dans la perspective d?une possible reprise des exportations du pays et de la réouverture des puits fermés pendant la guerre civile.

A la Bourse de Paris, Total a gagné 3,49% lundi pour signer l?une des plus fortes hausses du CAC 40  et progresse encore de 2% ce mardi. A Londres, BP avance de 1,6% tandis qu'à la Bourse de Milan, Eni progressait encore de 1,7% après avoir bondi de 6,3% la veille.

Le groupe pétrolier italien, qui était le principal producteur étranger de pétrole en Libye, a fait son retour dans le pays lundi tandis que Total a indiqué qu'il suivait avec attention la situation en Libye pour évaluer quand ses activités pourraient reprendre. Selon les analystes et les spécialistes du secteurs, les deux groupes pourraient émerger comme les grands gagnants de la redistribution des cartes en Libye du fait du fort soutien dont ont fait preuve Paris et Rome à l'égard des rebelles. A l'inverse, ces derniers ont prévenu les sociétés chinoises et russes qu'elles risquaient de perdre des contrats pour n'avoir pas soutenu la rébellion.

Six mois de guerre civile ont mis l?industrie pétrolière libyenne à l?arrêt, alors que le pays produisant atour de 1,6 millions de barils par jour, soit 2% de la production mondiale. Aujourd?hui, les champs pétroliers et les terminaux d?exportations sont déserts. Mais d?après les analystes, une production d'un million de barils par jour pourrait être atteignable en quelques mois. Sur les marchés pétroliers, les cours du brut évoluaient en hausse. Le baril de Brent de la Mer du Nord s'échangeait à 108,58 dollars, alors que le WTI américain valait 85,49 dollars.

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