Wall Street cède aussi à la sinistrose

Dans le sillage des places européennes, les indices américains n'ont pas trouvé le ressort à l'ouverture pour rebondir après le fort décrochage de la veille. Les déclarations du G20 n'ont pas rassuré les investisseurs de l'autre côté de l'Atlantique.
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De part et d'autre de l'Atlantique, les dernières déclarations du G20 réunis ce jour à Washington n'ont pas réussi à rassurer les investisseurs. Dans le sillage des places européennes, Wall Street a ouvert en baisse. Un quart d'heure après l'ouverture des marchés, le Dow jones cédait 0,51% à 10.676,44 pts, le Nasdaq reculait  de 0,35 % à 2.447,25 pts tandis que le S&P 500 s'effritait de 0,38 % à 11.125,20 pts.

Autant dire que les marchés américains n'ont pas réussi non plus a trouver les arguments pour rebondir après leur fort décrochage de la veille.

Les investisseurs continuent de s'inquiéter de voir la zone euro s'enfoncer dans la crise de la dette, et du ralentissement économique aux Etats-Unis, le premier pays consommateur d'or noir, où la banque centrale a souligné mercredi les risques qui menacent la reprise.

Les ministres des Finances et banquiers centraux des principaux pays riches et émergents du G20, réunis depuis jeudi à Washington, se sont engagés à "apporter une réponse internationale forte et coordonnée" à la crise.

Ils ont promis un "plan d'action collectif ambitieux" pour le sommet de Cannes (sud-est de la France) les 3 et 4 novembre.

Mais ces assurances n'ont pas suffi à rassurer.

"Les craintes de retour de la récession aux Etats-Unis s'ajoutent aux craintes de défaut de la Grèce, et la Chine a ajouté son grain de sel (jeudi) avec un indicateur industriel qui reflète une possible contraction du secteur", a énuméré Matt Smith, de Summit Energy.

Du côté des valeurs, Nike (+3,35 %) profite des résultats trimestriels (publiés jeudi) supérieurs aux attentes grâce notamment à des augmentations de prix.

Coca-Cola (-0,83 %) reste insensible  à l'annonce du fait qu'il est sur la bonne voie pour atteindre son objectif de doubler son chiffre d'affaires d'ici 2020 en dépit de la pire crise économique observée depuis la Grande dépression.

Hewlett-Packard (-1,54 %) a confirmé jeudi la nomination de l'ex-patronne d'eBay Meg Whitman à sa direction générale, en remplacement du décrié Leo Apotheker.


 

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