La rumeur faire vivre le rebond de la Bourse de Paris

Profitant de rumeurs persistantes sur une recapitalisation de certaines banques et de mesures à venir pour trouver une issue à la crise de la dette en zone euro, le CAC 40 poursuit son rebond et termine en hausse de 1,75%.
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Pas de nouvelle, bonne nouvelle ... C'est un peu le dicton du jour sur les marchés financiers. Alors que des annonces concrètes avaient la semaine dernière fait plier les marchés, cette fois-ci c'est l'absence d'annonce laissant place aux rumeurs qui ont alimenté la tendance haussière sur les places européennes.

A l'image du CAC  40 qui a terminé en hausse de 1,75% à 2.859,34 pts.

Une tendance qui n'était pas gagnée d'avance après la cacophonie du week-end qui poussé les marchés dans le rouge lundi matin. Mais conforté par la publication d'un indice IFO, mesurant le climat des affaires en Allemagne, meilleur qu'attendu outre-Rhin, les marchés ont vite repris le chemin de la hausse. L'indice s'est élevé à 107,5 points en septembre contre 108,7 points en août, et cela alors que les conjoncturistes tablaient sur 106,5 points.

Dans un second temps, les rumeurs entourant la recapitalisation de certains banques en Europe, ont soutenues la tendance  Le compartiment financier en tête. Ainsi l'indice sectoriel de l'assurance et de la banque du Stoxx 600 se sont respectivement appréciés de 6,02% et de 3,37%.

Au-delà, les investisseurs se sont également montrés confiants sur l'imminence de certaines mesures pour enrayer la crise de la dette en zone euro. Après la pression mise ce week-end par les américains pour arriver rapidement à une solution pérenne, l'idée d'une intervention prochaine de la BCE via une baisse des taux, a permis aux indices de pousser un peu plus haut leur hausse en milieu d'après-midi.

Ce regain d'optimisme vient vraisemblablement des déclarations d'intention qui se sont multipliées ce week-end. A l'image de la déclaration du Commissaire européen aux Affaires économiques Olli Rehn qui, dans une interview au quotidien Die Welt, indiquait lundi matin que les pays de la zone euro songeaient à doter le fonds de soutien FESF "d'un effet de levier plus important", autrement dit, de le doter d'instruments supplémentaires. L'une des hypothèses évoquées, serait des prêts garantis par le fonds aux investisseurs qui achèteraient de le dette des pays "périphériques".

Dans ces conditions, ce sont donc les valeurs bancaires qui ont signé les plus fortes hausses du CAC 40 à l'exemple de Axa qui a terminé sur un gain de 8,18%, suivi par Société Générale (+5,04%), BNP Paribas (+3,99%) et Crédit Agricole (+3,66%).

Pour le reste, les valeurs défensives ont été aussi à l'honneur. GDF-Suez signe la troisième plus forte hausse de l'indice vedette de la place parisienne avec un gain de 4,16%, de même que Danone (+3,02%) ou encore Pernod Ricard (+2,90%).

A l'inverse, les plus cycliques ont fait les frais des craintes persistantes sur la conjoncture économique. A commencer par PSA (-2,45%) mais également Vallourec (-2,33%) ou encore Bouygues (-1,97%).

Sur le marché des changes, la monnaie unique tentait de se reprendre face au billet vert. A la clôture des marchés, un  euro s'échangeait contre 1,348 dollar. De leur côté, les cours du pétrole progressaient légèrement. Le baril de Brent de la Mer du Nord s'adjugeait de 0,54% à 104,5 dollars tandis que le WTI se négociait à 80,3 dollars (+0,45%).

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