Wall Street profite de l'embellie conjoncturelle

Par latribune.fr  |   |  280  mots
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Rassurés par l'adoption, en Allemagne, de l'élargissement du FESF, les investisseurs américains ont été agréablement surpris par la hausse plus importante que prévu du PIB du deuxième trimestre aux Etats-Unis, mais également par la diminution des inscriptions aux chômage la semaine écoulée.

Les marchés d'actions américains ont ouvert en hausse jeudi, portés par la publication de bonnes statistiques macroéconomiques, mais également par le vote positive de l'Allemagne au sujet de l' élargissement du FESF. Vers 16h00, le Dow Jones progressait de 2,13 % à 11.244,35. Le Standard & Poor's, plus large, gagnait 1,74 % à 1.171,05 tandis que le composite du Nasdaq s'adjugeait 1,09 % à 2.518,75 points.
Rassurés par un vote favorable du Bundestag sur le renforcement du FESF, les investisseurs américains applaudissent la publication d'une progression du PIB du deuxième trimestre, meilleure qu'espéré, ainsi que par le recul des inscriptions hebdomadaires au chômage.

Aidé par des dépenses des consommateurs et une croissance des exportations plus importantes qu'initialement estimé, le PIB des Etats-Unis a finalement crû de 1,3 % entre mars et juin. Le consensus s'attendait à une progression de 1,2 %.

Sur le front du chômage aux Etats-Unis, les inscriptions hebdomadaires ont diminué plus que prévu la semaine écoulée. Alors que, les économistes attendaient en moyenne 420.000 inscriptions au chômage,  les nouvelles inscriptions ont atteint 391.000 contre 428.000 (révisé) la semaine précédente.

Du côté des valeurs, le fabricant de semi-conducteurs AMD (Advanced Micro Devices) plonge de 8,94% à 5,60 dollars après avoir revu à la baisse ses prévisions de chiffre d'affaires et de marge brute, en raison de difficultés de production d'un fournisseur allemand.

Ford Motor progresse de 2,01 %. Le groupe prévoit de créer 7.000 postes aux Etats-Unis ces deux prochaines années, a déclaré jeudi à la presse son directeur général.

General Motors prend 2,24 % après avoir indiqué que le nouveau contrat de travail de quatre ans conclu avec le syndicat United Auto Workers (UAW) n'aurait qu'un impact financier "minime".