Le CAC 40 signe une troisième séance de hausse consécutive

Par latribune.fr  |   |  530  mots
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Après s'être montrés prudents dans l'attente du rapport mensuel sur l'emploi aux Etats-Unis, les investisseurs ont été rassurés par une publication meilleure que prévu.

Après avoir ouvert sur une note indécise, la Bourse de Paris a finalement opté pour la hausse après la publication des chiffres de l'emploi pour le mois de septembre aux Etats-Unis. Dans le sillage de cette annonce, le CAC 40 a franchità la hausse le seuil psychologique des 3.100 points pour la première fois depuis le 8 septembre denier, avant de réduire ses gains et terminer la séance sur une progression de 0,66 % à 3.095,56 points.

La Bourse de Paris a donc confirmé son rebond des deux derniers jours. Une tendance qui n'était pourtant pas inscrite dans les premiers échanges, le CAC 40 ayant chuté jusqu'à 0,75 %. Dans l'attente des chiffres de l'emploi pour le mois de septembre, les investisseurs préféraient rester sur leur réserve. "Un indicateur déterminant" indiquait Aurel BGC dans sa note matinale. Ce d'autant plus que les derniers indicateurs disponibles étaient mitigés.

Alors que le consensus anticipait 60.000 emplois créés en septembre, les créations sont ressorties à 103.000. Une accélération tout de même insuffisante pour faire refluer le taux de chômage qui reste à 9,1 %. C'est le onzième mois consécutif au cours duquel l'économie américaine a créé plus d'emploi qu'elle n'en détruit, ce qui éloigne une éventualité d'un QE3.

Sur le front des valeurs, les cycliques sont les premières à avoir profité de l'annonce. Ainsi Peugeot grimpe de 2,56 %, Alcatel Lucent de 1,32 % ou encore Saint Gobain de 1,74 %.

Les valeurs bancaires étaient mal orientées, pénalisées par la dégradation de plusieurs banques britanniques (12) et portugaises (9) par Moody's. Crédit Agricole a recule de 1,45 %, Société Générale a perdu 0,87 % %, BNP Paribas 1,48 %. Ces dégradations ont occulté les rumeurs persistantes, Nicolas Sarkozy pourrait évoquer dimanche la question d'une recapitalisation éventuelle des banques avec la chancelière allemande Angela Merkel. Pour sa part, Dexia est suspendu de cotation jusque lundi matin, et ce à la demande du régulateur belge.

Egalement en baisse, Veolia Environnement (-1,70 %) est pénalisé par l'abaissement de recommandation d'UBS. L'intermédiaire est désormais à "vendre" contre "neutre précédemment.

Les investisseurs ont réagi négativement à l'alerte sur résultat de Vallourec. Le producteur de tubes sans soudure en acier a revu en baisse sa prévision de résultat brut d'exploitation (Ebitda) pour le second semestre à cause des incertitudes entourant l'économie. Une prudence immédiatement sanctionnée par le marché. Le titre a chuté de plus de 10 % dans les premiers échanges. A la clôture, le titre s'est repris pour afficher une hausse de 0,07 %.

Hors CAC

Gecina a reculé de 0,36 %. Le groupe envisage pourtant la vente de 500 millions d'euros d'actifs résidentiels complémentaires afin d'accélérer la réduction de sa dette. Mais cette annonce a été occultée par l'abaissement de la recommandation d'UBS à "neutre" contre "acheter".

Devise et Pétrole

La monnaie unique a grimpé face au billet vert. A la clôture des marchés européens, un euro s'échangeait contre 1,349 dollars. Dans le même temps, les cours du pétrole étaient orientés à la hausse. Le Brent de la Mer du Nord prenait 0,12% à 105,86 dollars tandis que le WTI s'échangeait contre 82,87 dollars (+0,34 %)