Wall Street plombée par les valeurs bancaires

Les places américaines ont terminé dans le rouge ce lundi alors que les marchés s'inquiètent d'une possible augmentation de capital de Bank of America. Le Dow Jones perd ainsi 1,05% à 9.868 points, le Nasdaq recule de 0,59% à 2.142 points et le S&P 500 laisse 1,17% à 1.067 points.

Wall Street a poursuivi son repli ce lundi, après avoir ouvert en légère hausse. Mais les marchés se sont subitement retournés deux heures après l'ouverture des échanges, alors que des rumeurs ont fait état d'un possible arrêt du programme de crédit d'impôts pour les primo-accédants à la propriété. En outre, les indices ont été plombés par le secteur bancaire alors qu'un influent analyste a émis des doutes sur la santé financière des banques régionales. Et, les investisseurs s'inquiètent d'une possible augmentation de capital de Bank of America afin de pouvoir rembourser les aides publiques.

A la clôture, le Dow Jones perd ainsi 1,05% à 9.868 points, le Nasdaq recule de 0,59% à 2.142 points et le S&P 500 laisse 1,17% à 1.067 points.

Les marchés vont chercher un second souffle cette semaine alors d'importantes statistiques économiques vont être publiées, avec en vedette la première estimation du produit intérieur brut (PIB) américain au troisième trimestre, qui sera connue ce jeudi. Sur le front des résultats, le bal des publications sera moins intense que la semaine passée. On attend tout de même les performances trimestrielles des grands groupes pétroliers (Exxon Mobil, Chevron et ConocoPhillips), ainsi que celles de Procter & Gamble, Cogate-Palmolive ou encore Motorola.

Du côté des valeurs, Bank of America plonge de 5,06% à 15,40 dollars. Selon le Wall Street Journal, la première banque américaine chercherait à rembourser l'Etat, qui lui a verser 45 milliards de dollars d'aides publiques, mais se heurterait à ses exigences en termes de niveaux de fonds propres. Les marchés redoutent que l'établissement procède à une augmentation de capital pour lever les fonds nécessaires. Dans son sillage, Citigroup (qui n'a également pas encore rembourser les fonds reçus de l'Etat) chute de 4,26% à 4,27 dollars, JPMorgan laisse 3,12% à 43,82 dollars et Wells Fargo abandonne 2,97% à 28,45 dollars.

Les banques régionales sont également mal orientées après une série de dégradation de recommandation de Richard Bove. US Bancorp cède ainsi 3,21% à 24,15 dollars alors que l'influent analyste est passé d'"achat" à "neutre" sur le titre. Ce dernier recommande désormais de "vendre" les actions de SunTrust et de Fifth Third, qui chutent respectivement de 5,43% à 19,85 dollars et de7,93% à 9,52 dollars. L'analyste estime que ces établissements ne devraient pas renouer avec les profits avant 2011.

Toujours sur le secteur financier, CIT Group perd 6,14% à 1,07 dollar. Le spécialiste du crédit aux petites et moyennes entreprises a annoncé ce lundi avoir prolongé et amélioré son offre d'échange de dette. Le groupe avait lancé ce programme le 1er octobre pour réduire le montant de sa dette d'au moins 5,7 milliards de dollars. Il avait également demandé à ses créanciers d'approuver un plan de réorganisation qui lui permettrait de lancer une procédure de dépôt de bilan dans le cadre du Chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites en cas d'échec.

Les valeurs pétrolières ont également pesé sur la tendance alors que les cours de l'or noir ont perdu près de deux dollars à New York, dans le sillage du regain du billet vert. Exxon Mobil affiche un repli de 0,46% à 73,23 dollars, Chevron cède 1,60% à 75,45 dollars et ConocoPhillips abandonne 2,37% à 50,74 dollars. Et les parapétrolières Schlumberger et Halliburton reculent respectivement de 1,38% à 64,30 et de 1,69% à 29,70 dollars

Au chapitre des résultats, Verizon abandonne 0,73% à 28,64 dollars après avoir publié une baisse de 10% de ses profits au troisième trimestre, à 2,89 milliards de dollars. Le bénéfice par action (BPA) s'établit à 60 cents hors exceptionnels, un chiffre en ligne avec les attentes des marchés (59 cents). L'opérateur téléphonique a été pénalisé par une hausse de ses coûts, qui a rogné sa rentabilité, alors que son chiffre d'affaires a progressé de 10% à 27,27 milliards de dollars. Ce dernier est ainsi ressorti au-delà du consensus des analystes (27,17 milliards de dollars).

Corning recule de 0,89% à 15,51 dollars. Le spécialiste du verre a annoncé un bénéfice trimestriel supérieur au consensus, grâce à la forte demande de verre pour écrans plats. Ses profits se sont ainsi élevés à 643 millions de dollars sur la période, soit 42 cents par action et hors exceptionnels. C'est 3 cents de mieux que les attentes des investisseurs. Les ventes ont également dépassé le consensus, à 1,48 milliard de dollars contre 1,42 milliard attendu.

L'éditeur McGraw-Hill a accusé un repli de 14% de son bénéfice net entre juillet et septembre. Celui-ci est tombé à 336 millions de dollars sur la période, soit 1,07 dollar par action. Les opérateurs misaient de leur côté sur des profits de 1,05 dollar par titre. La maison mère de la prestigieuse agence de notation Standard & Poor's a vu ses ventes reculer de 8%, à 1,88 milliard de dollars. Une baisse plus importante que prévu, les analystes ayant anticipé des revenus de 1,94 milliard. Du coup, l'action laisse 3,35% à 29,47 dollars.

Enfin, Marvell Technology grimpe de 2,81% à 14,99 dollars. Le producteur de microprocesseurs a relevé sa perspective de chiffre d'affaires pour le compte de son troisième trimestre. Il table désormais sur des ventes comprises entre 760 et 775 millions de dollars sur la période, contre une précédente fourchette allant de 680 à 730 millions. Les analystes escomptaient jusque-là seulement 711 millions de dollars.

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Commentaires 3
à écrit le 26/10/2009 à 18:26
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je veux un visa france

à écrit le 26/10/2009 à 17:04
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NOUS SOMMES DANS UN CYCLE BAISSIER NON HAUSSIER LE REBOND DE 50 A 60 % des bourses europeennes depuis leurs point bas de mars 2008 n est soutenue par aucune reprise economique.les fondamentaux sont mauvais et cette hausse n est entretenue que par le...

à écrit le 26/10/2009 à 16:23
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les raisons données ne m'expliquent pas la raison de la chute du Nasdaq qui, en début d'aprés midi (à Paris) dépassait allégrement 1,30% !!!!!

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