Mi-séance : le CAC 40 tiré vers le bas par l'automobile (-1,45%)

A la mi-séance ce mardi, le CAC 40 perdait 1,45% à à 3.526,31 points. Dans l'attente de statistiques américaines et face à l'envolée de l'or noir, les investisseurs étaient poussé à la prudence ce matin. Les valeurs ont surtout subi des pertes dans l'automobile.
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Le marché s'est montré calme ce mardi matin à Paris. En raison des prises de bénéfice des valeurs cycliques, qui ont beaucoup progressé lors des dernières séances, le CAC 40  accuse un léger recul. A 11h50, il cédait 1,45% à 3.526,31 points dans un volume d'échanges de 818,29 millions d'euros. "Nous manquons sérieusement de carburant pour poursuivre sur notre progression de la semaine dernière. L'indice parisien continue d'être proche de ses plus hauts niveaux depuis plusieurs mois et les investisseurs en profitent pour prendre leurs bénéfices", a commenté Renaud Murail, gérant de portefeuilles chez Barclays Bourse, interrogé par l'AFP.

L'automobile en forte baisse

Peu d'annonces d'entreprises animaient les échanges. Renault était la lanterne rouge de la cote (-4,05% à 39,86 euros) et Peugeot cédait 3,96% à 13,21 euros. Lafarge perdait 3,18% à 35,65 euros. La société a annoncé la finalisation de l'extension de deux ans de la maturité d'une ligne de crédit syndiquée de juillet 2013 à juillet 2015, pour un montant de 1,2 milliard d'euros.

Hors CAC 40, Air France-KLM reculait de 1,13% à 4,54 euros. L'association internationale des transports aériens (Iata), qui regroupe toutes les compagnies aériennes, a une nouvelle fois révisé à la baisse ses prévisions de bénéfices pour 2012 à cause de la hausse du prix du pétrole.

Transgene décrochait de 7,21% à 11,32 euros, pénalisé par une perte en hausse sur 2011 à 43,6 millions d'euros.

Succès des empunts espagnols et grecs

Pour l'heure, les investisseurs attendent la publication d'une statistique sur l'immobilier aux Etats-Unis. D'autre informations internationales auraient pu jouer sur les échanges, comme l'émission réussie d'obligation par l'Espagne, mais cela n'a pas été le cas. Madrid a en effet emprunté 5,044 milliards d'euros en bons à 12 et 18 mois, se finançant toujours moins cher et profitant d'une forte demande des investisseurs grâce aux récentes injections de liquidité de la Banque centrale européenne. Par ailleurs, Moody's a décidé de maintenir la note de solvabilité qu'elle attribue au pays à "A3" en dépit de la révision à la baisse des objectifs de réduction du déficit budgétaire par le gouvernement espagnol.

Athènes a, pour sa part,  levé 1,3 milliard d'euros à court terme à un taux d'emprunt de 4,25%, en léger recul. Il s'agit de la première opération de ce type depuis le succès de la restructuration d'une partie de la dette souveraine grecque, qui va permettre d'effacer quelque 105 milliards d'euros détenus par les créanciers privés du pays.

La prudence du marché parisien était également dictée par les cours élevés du pétrole. Face à la récente envolée de l'or noir qui menace de gripper la croissance déjà poussive de l'économie européenne, l'Arabie saoudite, premier exportateur mondial de brut, a indiqué qu'elle se tenait prête à compenser tout déficit d'approvisionnement en accroissant sa propre production.

 

 

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