Les Bourses finissent en légère hausse, sauvées par les USA

Milan, Londres et Francfort ont clos en hausse respectivement de 0,29%, 0,57% et 0,95%, Paris a terminé pour sa part quasiment à l'équilibre (-0,01%).
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Malgré l'incertitude qui prévaut toujours en Grèce, les Bourse s ont fini en majorité la semaine en légère progression, sauvées par la hausse du moral des ménages américains.  Au lendemain d'une séance fort volatile, la fébrilité a dominé les marchés vendredi. Ainsi, en Europe, les principales Bourse s ont ouvert en baisse avant de connaître une évolution en dents de scie, pour clore en ordre dispersé.  "Le marché oscille dans des amplitudes assez importantes, étant donné qu'il y a énormément d'incertitudes", explique Arnaud de Champvallier, directeur de la gestion chez Turgot Asset Management. "Les chiffres macroéconomiques américains ont permis une retournement mais sans réelle tendance", ajoute-t-il.

Si Milan, Londres et Francfort ont clos en hausse respectivement de 0,29%, 0,57% et 0,95%, Paris a terminé pour sa part quasiment à l'équilibre (-0,01%). En revanche, Athènes a cédé 4,5% et Madrid, qui avait perdu plus de 3% en séance juste après que le gouvernement eut dévoilé une nouvelle réforme bancaire, a finalement terminé sur un recul modeste de 0,71%. Les investisseurs sont échaudés par cette nouvelle réforme qui laisse penser que l'Espagne n'en a pas fini avec ses banques, qui subissent le contre-coup de l'éclatement de la bulle immobilière en 2008.

En milieu de séance, la publication de l'indice de confiance des consommateurs américains, révélant une nouvelle progression du moral des ménages aux Etats-Unis, a sauvé la mise des Bourse s en Europe, et permis à Wall Street d'ouvrir en hausse.  Depuis, la Bourse de New York évoluait toujours à la hausse, malgré le choc provoqué par l'annonce jeudi d'une perte de courtage de deux milliards de dollars par la banque JPMorgan Chase: vers 16H30 GMT, le Dow Jones prenait 0,23% et le Nasdaq 0,55%.

"La santé des marchés des crédits et du système bancaire est essentielle à la reprise économique. L'annonce de JPMorgan est un grave coup porté aux espoirs que le secteur de la finance aux Etats-Unis est en train de se reconstruire, après l'explosion de la dette au cours des dernières années. Cela va ébranler la confiance dans les actions bancaires", a commenté Dick Green, du site d'analyse financière Briefing.com.

Au choc provoqué par cette perte s'ajoute le fait que, cinq jours après les élections législatives qui ont vu le triomphe des partis politiques opposés aux cures d'austérité imposées au pays, la Grèce n'a toujours pas de gouvernement. Les prévisions économiques de Bruxelles n'ont pas non plus été de nature à rassurer le marché. La zone euro, en phase de récession, devrait connaître "une lente reprise", a estimé la Commission européenne qui table sur un produit intérieur brut de 1% en 2013. Sur le marché des changes, l'euro progressait face au dollar, à 1,2941 dollar contre 1,2939 dollar la veille au soir.

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