Cette annonce a fait chuter la monnaie européenne à 1,2825 dollar, son plus bas niveau depuis le 1er octobre, au début de la séance asiatique. Mais les pertes sont restées relativement limitées, l'euro préservant le support technique des 1,2820 dollar. Le vice-ministre espagnol des Finances, Fernando Jimenez Latorre, a critiqué la décision de Standard & Poor's considérant que ce déclassement ne repose pas sur des raisons valables relatives à des sujets clés comme la situation financière du secteur bancaire et des régions. Mais au final, le coup de semonce de S&P qui calque sa note sur celle de Moody's (dont on attend une décision incessamment sous peu) a été perçu comme un non-évènement.
Chute des allocations chômage aux Etats-Unis
Après un début de séance morose, les marchés d'actions s'inscrivent dans le vert, soutenus notamment par une chute vertigineuse des premières demandes d'allocations chômage aux Etats-Unis, tandis que les marchés obligataires restaient stables, profitant de leur coté du bon déroulement de l'adjudication italienne.
L'euro bondit ainsi de 0,66% 1,2935 dollar, contre 1,2824 dollar au plus bas dans la matinée. La monnaie unique s'envole de 1,29% face au yen, pour se négocier 101,57 yens, contre 100,69 yens hier soir. Le dollar s'inscrivait en baisse face aux autres devises, mais profitait des statistiques encourageantes outre-Atlantique pour s'offrir un gain de 0,6% face à la devise japonaise et rallier le seuil des 78,50 yens.
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