L'aversion au risque plombe les coûts d'emprunts espagnols et italiens

Par monfinancier.com  |   |  268  mots
La déprime est de mise sur les marchés actions, avec un CAC qui perdait en fin de séance près de 2,7% en direction des 3.000 points, et des chutes de 3,5% à Madrid et Milan.

Les marchés ont tranché : ils anticipent un échec du sommet européen de cette fin de semaine dans le processus de résolution de crise. Il est vrai qu'aucune décision majeure n'est attendue. Même les sujets épineux ne manqueront pas.

 Les opérateurs seront très attentifs à la détermination des responsables européens à relancer la croissance. Mais c?est surtout la question du rôle du fonds de sauvetage qui cristallisera l?attention du marché. Plus précisément, il s?agit de savoir si l?Union Européenne autorisera le fonds de sauvetage européen à acheter de la dette souveraine sur le marché secondaire afin de faire baisser les couts d?emprunts des pays périphériques, Espagne et Italie en tête.

Poussée de fièvre sur les taux italien et espagnol

Les solutions à apporter sur le long terme telles que la mutualisation de la dette, la création d?une union bancaire et budgétaire seront également évoquées. Autant de sujets complexes sur lesquels les Européens ne parviennent pas à s?entendre.

Reflet de la frilosité des marchés, outre le repli des valeurs bancaires, les taux italiens et espagnols connaissent de fortes poussées fièvre. Le 10 ans espagnol se tend de 29 points de base à 6,54%. Le 10 ans italien grimpe de 19 points à 5,97%. Quant à Paris, qui a levé 8,385 milliards d'euros sur des échéances de court terme avec des rendements en baisse, le 10 ans reflue de 1 point à 2,58%.

Le rendement de la dette allemande, valeur refuge par excellence, perdait de son coté 11 points de base à 1,47%.

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