Après la Grèce, l'attente du sommet européen

Par Marc Fiorentino (monfinancier.com)  |   |  339  mots
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On passe d'une attente à une autre. La catastrophe grecque ayant été évitée de justesse, les marchés attendent maintenant l'issue du sommet Européen des 28 et 29 Juin. Un sommet qui devra déboucher sur des résultats concrets. En revanche personne n'attend rien du G20 qui s'ouvre aujourd'hui au Mexique.



LA GRECQUE CHOISIT LA ZONE EURO

Syriza a fait un score spectaculaire, mais n'a pas emporté la première place. La Nouvelle Démocratie de Samaras a obtenu le bonus des 50 sièges de la première place et peut former une coalition avec le PASOK. Ce n'est pas encore gagné, mais on imagine mal les partis dits "institutionnels" refuser la coalition. La Grèce va chercher à obtenir une bouffée d'oxygène en matière d'austérité. L'Europe et même l'Allemagne sont prêtes à lui offrir.

EST-CE QUE C'EST UNE BONNE NOUVELLE?

A court terme oui. Ce matin si Syriza avait gagné, les marchés auraient plongé, mais les banques centrales seraient intervenues massivement. A moyen et long terme non. La Grèce n'a pas sa place dans la zone euro et elle va encore nous coûter des dizaines de milliards d'euros.

LE G20

Les grands de ce monde se réunissent aujourd'hui au Mexique. L'avantage de ce G20 c'est qu'il n'y aura aucune déception car personne n'attend aucun résultat... Tous les pays vont faire la morale à l'Europe qui ne parvient pas à régler ses problèmes et a déstabilisé la croissance mondiale et l'Allemagne va être seule sur le banc des accusés....Encore un G20 pour rien.

L'AUTRE ÉLECTION

Grand chelem pour le président normal. Et en plus il va avoir la paix à la maison puisque son ex a été battue. Quant à François Bayrou, je me pose juste une question: à quel moment un homme qui a pris la direction d'un parti de gouvernement puissant, l'UDF, pour l'amener à une quasi-disparition a t'il la décence de se retirer?

PAS DE REPRISE AUX ÉTATS UNIS

Dossier du Wall Street Journal sur l'essoufflement de l'économie américaine avec des consommateurs qui réduisent leurs dépenses, de plus en plus d'Américains qui demandent des allocations chômage, la production qui ralentit et la confiance des ménages qui chutent tout cela obligeant les prévisionnistes à abaisser leurs...

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