La pluie et le beau temps

Chaque matin, l'actualité boursière commentée par Marc Fiorentino...
Marc Fiorentino (c) Bloomberg

Je parle de météo boursière bien sûr. Pas de beau temps encore en France tant que notre bon François n'aura pas quitté le pays pour un tour du monde. Après l'euphorie de mardi, le doute mercredi. Et c'est assez amusant de regarder les titres des journaux spécialisés. Mardi c'était le boom de l'économie US, hier c'était les craintes sur l'économie US. What a difference a day makes!

DES NIVEAUX CHARNIÈRES

Il y a un consensus sur les marchés. Un consensus haussier : l'économie américaine repart fort, l'Europe ne peut plus faire pire qu'avant, il y a beaucoup de liquidités et les taux bas ne nourrissent pas son homme ou sa femme; il n'y a donc qu'une solution: acheter des actions.

CE N'EST PAS SI SIMPLE
car les indices boursiers ont déjà fait un parcours remarquable. Entre les 75% de hausse du Nikkei et les Bourses US qui sont à des niveaux records, les valorisations intègrent déjà largement des scénarios de reprise.

ET LES TAUX LONGS DEVIENNENT UN SUJET
Si le consensus a raison et que l'économie redémarre fort, les taux longs vont remonter. Ils ont d'ailleurs commencé à le faire puisque les emprunts d'Etat américain ont connu un des pires mois de performance. Et si les taux remontent, l'économie sera ralentie.

NORMAL DONC
que les investisseurs marquent une pause et se posent des questions pour savoir si il y a assez de carburant pour alimenter une nouvelle phase de hausse. Sell in May and go away n'a pas fonctionné. Mais il n'y a plus de saison. Ce sera donc peut être Sell in June and go to the Moon.

TOKYO REPART A LA BAISSE
Plus de 5% de chute après une chute de 7% il y a quelques jours.

LA FRANCE SOUS PRESSION
Bruxelles a officiellement accordé un répit de deux ans sur son déficit budgétaire. Mais ce n'est pas une faveur sans condition. L?Europe a donné une feuille de route précise : réforme des retraites, réduction des dépenses publiques et amélioration de la compétitivité. Notre bon François a tout de suite réagi en disant que ce n'était pas Bruxelles qui décidait de la politique économique de la France. Il a loupé un épisode : c'est Bruxelles qui décide de la politique économique de la France.

LA CHINE SE FAIT UN HOT DOG
à 7,1 milliards de dollars. Le plus gros producteur de viande de porc de Chine veut acheter le premier fabricant US de saucisses de hot dogs avec une prime de 31% par rapport au dernier cours côté.

 

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Pour aller plus loin, suivez le cours des marchés en direct

 

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