C'est parti pour la relance

Par Article partenaire "MonFinancier.com"  |   |  332  mots
Marc Fiorentino. (Crédits : MonFinancier.com)
Chaque matin, l'actualité économique commentée par Marc Fiorentino...

Nous vous l'avions annoncé.

La relance est le thème de la rentrée.

La relance sous toutes ses formes.

Une relance-miracle qui va à la fois résoudre le problème du ralentissement structurel de l'économie et celui des inégalités.

Et comme l'argent est gratuit et que les déficits rapportent de l'argent, les bons élèves, mais aussi les cancres vont adopter cette nouvelle recette-miracle.

ET ON COMMENCE PAR L'ALLEMAGNE
C'est peut-être le seul pays qui peut légitimement faire de la relance.
En effet, c'est un pays qui a fait, pendant de nombreuses années, tous les sacrifices nécessaires pour assainir ses comptes publics.
Une réduction drastique des dépenses publiques a produit un surplus budgétaire et une baisse continuelle de la dette.
Il est donc temps pour l'Allemagne d'investir le fruit de ses efforts.
Cela fait des mois que le FMI mais aussi la France mettent la pression sur l'Allemagne.

MANY, MANY BILLIONS
Hier, le ministre de l'Économie allemand a annoncé la nouvelle.
L'Allemagne va déployer "many, many billions" pour combattre le ralentissement économique.
"It is absolutely crucial that thanks to our sound finances we will be able to counter the economic crisis with many, many billions".
Rappelons que l'Allemagne affiche un surplus budgétaire depuis 2014.
Rappelons aussi que son taux d'emprunt à 10 ans est descendu à MOINS 0.70%.

BLACK ZERO
C'est donc officiellement la fin de la "schwarze null" ou "black zero", le principe de la recherche permanente de l'équilibre budgétaire.
Le problème c'est que les cancres, tous les pays comme nous, qui n'ont jamais réduit leurs dépenses publiques, et ont toujours affiché des déficits publics et des dettes abyssales, vont s'engouffrer dans la brèche.
Vous avez aimé les taux négatifs et le quantitative easing des banques centrales ? Vous allez adorer l'explosion des dépenses publiques qu'on...
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