L'heure de la retraite n'a pas sonné

Par Article partenaire "MonFinancier.com"  |   |  339  mots
Marc Fiorentino. (Crédits : MonFinancier.com)
Chaque matin, l'actualité économique commentée par Marc Fiorentino...

C'est la grande surprise de la rentrée.

Le gouvernement fait machine arrière sur les retraites.

Il est prêt à abandonner la notion d' "âge pivot" à 64 ans qui revenait à décaler l'âge minimum réel de départ à la retraite de 2 ans.

Et à s'appuyer sur la durée de cotisation pour déterminer l'âge de départ à taux plein.

POURQUOI?
Macron ne veut pas d'embrasement sur les retraites.
Il ne veut même pas d'affrontement.
Et il cherche, entre autres, le soutien de la CFDT qui ne voulait pas entendre parler de décalage de l'âge légal.
Et sans la CFDT la "réforme" n'a aucune chance d'aboutir, car FO et la CGT sont bloqués sur tout changement.

QU'EST-CE QUE ÇA CHANGE?
Beaucoup de choses.
C'est évidemment une excellente nouvelle pour tous ceux qui ont commencé à travailler très jeune, et ça c'est normal.
Mais c'est une très mauvaise nouvelle pour tous ceux qui ont fait des études et qui sont entrés plus tard dans la vie active.
Une très mauvaise nouvelle pour tous ceux qui n'ont pas une carrière "linéaire" et sans interruption, or aujourd'hui les carrières ne sont plus linéaires, et la notion même de carrière disparaît.
Une très mauvaise nouvelle pour les femmes qui connaissent souvent des interruptions de carrière.

LA RÉALITÉ ?
On la connaît depuis longtemps.
Et on vous l'assène ici régulièrement.
Avec le vieillissement de la population et la baisse de la natalité, le système de retraites par répartition n'est viable que si:
- on cotise plus
- on travaille plus longtemps
- on touche une retraite plus faible.
C'est la seule réalité.
Le travail des politiques consiste à faire passer cette pilule en noyant le poisson, notamment avec le système des points.
La seule solution c'est évidemment de vous constituer...
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