Les écoles de commerce françaises championnes d'Europe

Par latribune.fr  |   |  337  mots
Dans le classement du Financial Times publié ce lundi, six écoles de commerce françaises ressortent parmi les 10 meilleurs masters de management européens.

Six écoles françaises parmi les 10 meilleurs masters de management européens ! Le classement du Financial times, publié ce lundi 29 septembre, qui fait référence, fait la part belle à l'enseignement du management hexagonal. La London School of economics (4°), Rotterdam School of management (8°) et Mannheim Business School (10°) complètent le palmarès dressé par la bible saumon de la City.

A la première place trône HEC, suivi de l'ESCP-EAP. En cinquième position, pointe l'école de management de Grenoble, suivie de l'Essec et de l'EM Lyon. Enfin, en neuvième position, se glisse l'Edhec de Lille. A ces écoles strictement françaises, on pourrait ajouter la CEMS (3°), une alliance d'écoles de différents pays européens auquel participe activement HEC.

Le classement est fondé sur le niveau de salaire atteint après le diplôme, le taux d'emploi trois mois après le diplôme, l'ouverture aux femmes et à l'international, le nombre de docteurs dans le corps enseignant, le coût de la scolarité et sa durée. Il souligne les efforts accomplis par les établissements hexagonaux pour s'ouvrir au monde et recruter des enseignants de haut niveau.

Cependant, ce classement, auquel ont participé 55 écoles européennes, doit être  modulé au regard de deux facteurs. D'une part, les informations publiées par le Financial Times sont fournies par les associations d'anciens des écoles d'une part et par les écoles elles-mêmes d'autre part. On le sait, les uns et les autres ont tendance à gonfler certains chiffres, dont le niveau des salaires touchés par les diplômés.

Surtout, le classement met en avant le master (bac +5), niveau standard européen pour les cadres d'entreprise, entre la licence (bac + 3) et le doctorat (bac + 7). Or, ce niveau de bac + 5 est traditionnellement celui que visent les écoles françaises. Ce n'est pas le cas des universités allemandes, focalisées sur le doctorat, ni de l'univers anglo-saxon centré sur le MBA, auquel on accède vers 28 ans après une première expérience professionnelle.