« Après mes études à Centrale Marseille, je voulais acquérir une expérience internationale. J'ai donc opté pour la formule VIE car c'est un dispositif plus rassurant que de partir sans filet. J'ai été contactée par l'entreprise ASEA (climatisation industrielle pour les usines de textile) pour une mission de vingt-quatre mois en Chine. À mon arrivée sur place, l'ambassade et la chambre de commerce françaises m'ont aidée dans mon installation et fait rencontrer d'autres Français. Mais au travail, dans une zone industrielle de Shenzhen, j'étais assez perdue car plongée directement dans la culture du pays. Mon poste d'ingénieur d'étude a rapidement évolué vers des responsabilités de management. D'un point de vue culturel mais aussi professionnel, cela m'a poussée dans mes retranchements, c'était très formateur. Mais la crise est passée par là et j'ai dû écourter mon VIE. Pour moi, pas question de revenir en France. Après des recherches d'emploi infructueuses car le titre d'ingénieur français n'est pas reconnu par les entreprises chinoises, anglo-saxonnes ou australiennes, j'ai orienté ma recherche vers des sociétés ayant des liens avec la France. Cette fois, notamment chez BYME (filiale de Bouygues Construction), j'ai pu faire valoir mon expérience et mon diplôme. Je suis partie m'installer à Singapour. Après trois mois sous contrat local, j'ai réussi à décrocher un contrat d'expatriée ++, c'est-à-dire un salaire de base assorti d'avantages pour le logement, la nourriture, le transport en France, l'assurance-maladie... »
"Mon poste a rapidement évolué"
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