Plus de 2.500 recrutements chez KPMG et Accenture

Par latribune.fr  |   |  319  mots
La santé du conseil est insolente. Les groupes de conseil et d'audit KPMG et Accenture vont recruter en 2009 respectivement 1.400 et 1.100 jeunes et expérimentés. Voilà de quoi donner du travail aux DRH de deux entreprises, tant le marché du travail cadres reste tendu malgré la crise. C'est en tout cas une bonne nouvelle pour les cadres débutants et expérimentés.

La santé du conseil est insolente. Les groupes de conseil et d?audit KPMG et Accenture vont recruter en 2009 respectivement 1.400 et 1.100 jeunes et expérimentés. Voilà de quoi donner du travail aux DRH de deux entreprises, tant le marché du travail cadres reste tendu malgré la crise. C?est en tout cas une bonne nouvelle pour les cadres débutants et expérimentés.

Car les deux populations sont concernées. Ainsi, KPMG va recruter 70% de jeunes diplômés et 30% de cadres expérimentés à Paris et en province. Le plus grand nombre de ces recrutés sont destinés à travailler chez KPMG Audit. Cette division accueillera d?abord des jeunes diplômés de grandes écoles de gestion et d?ingénieurs ainsi que des troisièmes cycles d?audit, de finance et de contrôle de gestion. Les autres recrutements sont pour KPMG entreprises. Ici, l?équilibre sera à peu près respecté entre juniors et seniors. Et le spectre des recrutements s?étend aux bac + 2 (BTS, DUT) en comptabilité et gestion.

Quant aux recrutements chez Accenture, 600 postes s?adressent à des expérimentés. Quelques 500 autres concernent les jeunes diplômés de niveau bac + 5 issus de grandes écoles et de « grandes universités » mais aussi de bac + 2 et + 4 en informatique. Débutants et expérimentés travailleront dans les métiers du conseil en stratégie et management, technologie ou externalisation.

Ces deux cabinets de conseils mettent en avant pour attirer les candidats leur politique d?intégration et leur parcours d?évolution de carrière soutenus par une politique de formation continue active. C?est un vrai changement par rapport aux années passées où les entreprises de conseil ne tentaient rien pour retenir leurs oiseaux volages. Le "turn over" atteignait alors des taux frôlant les 20%. Aujourd?hui, en pleine période de guerre des talents, ce luxe n?est plus permis.