Areva, le numéro un mondial de la filière nucléaire, recrutera au moins 12.000 salariés dans le monde en 2009. Et quant on dit au moins ce n'est pas une clause de style. En 2008, les objectifs étaient également fixé à 12.000 et le groupe dirigé par Anne Lauvergeon a atteint les 15.000. Des chiffres suffisamment rares dans la morosité ambiante. Areva rencontre en fait des difficultés de riche : elle ne sait pas où trouver ses nouveaux salariés.
Le DRH du groupe, Philippe Vivien, se tourne évidemment vers les écoles d'ingénieurs, mais aussi les universités scientifiques, les deux filières étant d'un niveau équivalent, selon lui. Il se tourne également vers les cadres et ingénieurs de l'industrie automobile en plein marasme, qui disposent des compétences dont a besoin Areva. Des jeunes, des moins jeunes, des seniors sont recherché par le groupe.
Et Areva a lancé ce 14 mai une campagne de communication mondiale déclinée dans les trois pays phares du groupe : la France, l'Allemagne et les Etats-Unis ; mais aussi dans ses zones de développement : la Chine, l'Inde et le Moyen-Orient.
(retrouvez le communiqué d'Areva).
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