Le Ghana savoure son exploit

Qualifiés pour les quarts de finale de la Coupe du monde après leur succès à l'arraché face aux Etats-Unis (2-1, a.p.) samedi, les Black Stars sont sur un nuage...
(Crédits : AFP)

Entre deux tasses de thé, John Pantsil, le solide défenseur ghanéen, se réveille lentement. La nuit a été douce et peu festive. Pourtant, certains n'ont pas beaucoup dormi. Regroupée dans la chambre de Gyan, buteur héroïque face aux états-Unis, une partie de l'effectif a visionné le match à nouveau. Le téléphone a chauffé entre Accra et Sun City. Avant quelques petites heures de sommeil...

Il y a un quart de finale dantesque à jouer ce vendredi face à l'Uruguay, au Soccer City de Johannesburg. Le Ghana peut devenir la première équipe africaine à se qualifier pour les demi-finales d'une Coupe du monde. Soutenus par tout un continent, les Ghanéens avancent en toute sérénité. à l'image d'Andre Ayew, l'attaquant d'Arles-Avignon : «  ça fait plaisir à tout un continent, aux Ghanéens et aux Sud Africains. C'est important pour nous de représenter le continent et de le rendre fier, explique le neveu d'Abedi Pelé. On veut rentrer dans l'histoire. On deviendrait la première équipe africaine qualifiée pour une demi-finale de Coupe du monde. Il y a un super état d'esprit dans ce groupe. On n'a peut être pas la meilleure équipe du monde mais surement le meilleur groupe du monde. C'est ça qui fait notre force... » Le ton est donné.

L'heure du déjeuner approche. Les défenseurs Samuel Inkoom, Hans Sarpei et John Mensah se sont livrés à la traditionnelle conférence de presse de lendemain de match et rejoignent leurs coéquipiers à table. Au menu, poisson, crudités et viandes pour ceux qui en ont l'autorisation. Celle du sélectionneur. La confiance engrangée permet aux hommes de Milovan Rajevac de se reposer dimanche.

Protéger ses troupes

Le coach serbe a succédé à Claude le Roy en 2008, après avoir envoyé son CV à la fédération. Loin d'être le premier choix, il a aujourd'hui toute la confiance de ses joueurs et pourrait même prolonger son contrat à l'issue de cette Coupe du monde. à la base de ce succès, Rajevac, regard dans le vide et mèche rebelle, a noué une relation forte avec ses joueurs. Le natif de Cajetina n'hésite pas à taper dans la main de ses « enfants » ou à leur faire un clin d'oeil lorsqu'une question d'un journaliste se veut taquine. Une manière de protéger ses troupes. Pour mieux les guider vers le sommet.


 

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