Replacer l'homme au centre

Crise financière, dettes abyssales, dictature des marchés : l'économie semble vivre au rythme d'événements anxiogènes, difficiles à décrypter. Serait-elle désormais un grand casino où le joueur imprudent sauve toujours sa mise mais fait chuter des millions d'hommes et de femmes qui n'en peuvent mais ? Que sont devenues ces valeurs de partage qui fondent nombre de sociétés humaines ?
Copyright Reuters

Un autre modèle existe pourtant, discret et méconnu, qui fait vivre plus de 2 millions de salariés et mobilise 14 millions de bénévoles. Un modèle où les maîtres mots sont démocratie, partage et solidarité, qui place l'homme et non l'argent au centre des finalités. Son nom ? L'économie sociale et solidaire. Tout au long du mois de novembre, cette autre économie tente de faire entendre sa différence. Rassemblant associations, grandes entreprises de secteurs variés, banques coopératives et mutuelles d'assurance, elle séduit de plus en plus de citoyens. Les jeunes notamment, qui aspirent à un autre idéal que l'appât du gain et à un vrai partage des richesses.

Et pourtant les acteurs de cette économie sociale et solidaire se sentent ignorés, exclus des aides au financement, inconnus de Bruxelles. Créateurs d'emplois non délocalisables, ils n'ont pas voix au chapitre dans les instances de dialogue social. Ils ont pourtant tant à dire sur les valeurs et la finalité d'une économie qu'ils veulent plus juste. Écoutons-les !

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.