Alain Juppé : « Il faut avoir le sens de la mesure pour gouverner »

Plus populaire que jamais, le maire de Bordeaux explique à La Tribune pourquoi il veut mener le combat de la droite et du centre pour l'élection présidentielle de 2017. Il dévoile ses priorités pour redresser la France : réduire la dépense publique et les impôts, réviser le code du travail, donner la priorité à l’éducation, la formation et l’emploi. Un projet qu'il veut co-construire avec les Français et qui s’inspirera de la démarche collaborative mise en œuvre par l'ancien Premier ministre à Bordeaux.
Alain Juppé, maire de Bordeaux, ancien Premier ministre, candidat à l’élection présidentielle de 2017.

LA TRIBUNE — Comment analysez-vous les résultats des élections départementales dont le second tour s'est traduit par une victoire  de la droite qui a reconquis 28 conseils généraux face à la gauche ?

Alain Juppé — Tout d'abord, les Français se sont plus mobilisés que prévu : ils ont bien compris l'importance de ce scrutin. Je vois dans ce succès la démonstration d'une forte dynamique de la droite et des centres. J'ai fait campagne dans de nombreux cantons et partout j'ai vu une profonde volonté d'union.

Les Français ont aussi montré que malgré l'activisme du Premier ministre, ils n'ont pas confiance dans la manière dont le pays est actuellement gouverné.

Enfin, il n'y a pas de vague en faveur du FN, contrairement à ce que nous avons entendu.

Cette élection montre qu'à condition de poursuivre le travail d'explication, il est possible de convaincre les Français que le programme du Front national est démagogique et inconsistant, et qu'il y a une seule force d'alternance possible par l'alliance de la droite et du centre.

C'est la stratégie que j'ai constamment préconisée ces derniers mois et je compte bien la renforcer pour engager le dialogue avec les Français et préparer les échéances de 2016 - les primaires à droite -, et de 2017, l'élection présidentielle.

Après une traversée du désert au début des années 2000, vous êtes aujourd'hui l'homme politique le plus apprécié des Français. Comment l'expliquez-vous ?

J'ai tout vécu dans ma carrière politique. J'ai été très impopulaire à certains moments, notamment lorsque j'étais Premier ministre.

À l'époque, André Santini disait qu'à force de descendre dans les sondages, je finirais par trouver du pétrole !

Aujourd'hui, c'est plutôt l'inverse, mais j'en connais les aléas. Donc je ne m'emballe pas. Je prends le temps d'écouter les Français et de construire un projet avec eux. Je crois en la démocratie collaborative, en la nécessité d'associer les citoyens au changement, comme je le fais à Bordeaux.

J'ai entrepris un tour de France pour rencontrer la société civile dans toute sa diversité. J'organise des tables rondes avec des entrepreneurs, des professeurs, des médecins, des responsables associatifs...

L'objectif est d'écouter les idées et de faire remonter les propositions.

Comment abordez-vous la future primaire à droite, prévue pour 2016 ?

Comme je l'ai déjà dit, je serai candidat. S'il s'agit d'une primaire ouverte à tous les sympathisants de la droite et du centre, j'aurai ma chance.

En revanche, si le scrutin est « bidouillé » pour rééditer le scénario de l'élection du président de l'UMP, cette élection ne sera pas de nature à créer une véritable dynamique. Si la deuxième option prévaut, je me présenterai donc, je l'ai déjà annoncé, au premier tour de l'élection présidentielle en 2017.

Vous venez de publier une réédition de votre livre de 1999 intitulée Montesquieu, le moderne. Vous y glorifiez « l'esprit de modération » du philosophe des Lumières. Vous considérez-vous comme le Montesquieu de la droite française ?

Comme beaucoup, j'avais de Montesquieu une image très austère. C'était au contraire un homme très dynamique, un entrepreneur à succès dans le négoce du vin de Bordeaux et un penseur libéral.

Contrairement à ce qu'on peut penser, la modération n'a rien à voir avec la mollesse. Montesquieu expliquait qu'il est toujours plus facile de se laisser aller à l'exagération et de dériver vers les extrêmes plutôt que de tenir des propos raisonnés. C'est malheureusement ce qui se passe aujourd'hui.

Or, je pense qu'il faut avoir le sens de la mesure pour gouverner. La mesure est une discipline, pas une facilité.

Qu'est-ce qui vous différencie de votre rival Nicolas Sarkozy ?

C'est très simple : regardez-nous ! Nous avons beaucoup de choses en commun car nous sommes de la même famille politique. Comme lui, je pense que la laïcité doit fonctionner dans les deux sens. Chacun doit pouvoir vivre sa religion librement mais toutes les religions doivent respecter les principes de l'État.

En revanche, il n'est pas nécessaire de verser de l'huile sur le feu en permanence. Sur les menus dans les cantines, par exemple, il faut laisser le choix aux élèves. C'est ce qui se passe à Bordeaux comme dans toutes les villes et cela fonctionne très bien. De même, voir une étudiante avec un foulard sur la tête à l'université ne m'indigne pas. Calmons-nous ! Exciter le sentiment antimusulman ne sert à rien.

Le FN monopolise le débat politique. Comment vous positionnez-vous par rapport à lui ?

Il est très difficile de débattre du FN aujourd'hui. Lorsqu'on critique ses propositions, que j'avais qualifiées d'imposture, ses électeurs se sentent agressés et humiliés. Contrairement à ce qui se dit, je ne pense pas que le vote FN soit un vote d'adhésion. Il s'agit davantage d'un rejet du fameux « système UMPS », ce qui, par ailleurs, n'a aucun sens.

Le programme du FN est démagogique et dangereux.

Sortir de la zone euro casserait la construction européenne et serait une aberration aux conséquences économiques désastreuses. Le FN prône l'irréalisable, comme le retour à la retraite à 60 ans, le maintien des 35 heures, l'augmentation brutale du Smic... Il faut le dénoncer.

Mais nous devons surtout affirmer notre projet et utiliser toutes les forces, y compris les centres, pour réussir l'alternance.

François Bayrou a laissé entendre qu'il ne se présenterait pas à l'élection présidentielle si vous gagnez les primaires. Une alliance entre l'UMP et le centre vous paraît-elle indispensable dès le premier tour  ?

Je précise que je n'ai pas d'accord avec Bayrou, car nous avons eu une divergence profonde en 2012 sur le choix du second tour.

Mais l'alliance avec ce qu'il représente est incontournable si nous voulons gagner.

À un moment donné, il faudra clarifier la situation. Je me revendique de tradition gaulliste, mais je suis libéral en économie car je pense que seules la libre entreprise et l'économie de marché sont créatrices de richesse.

Ma ligne politique est de donner de l'air à nos entreprises tout en maintenant un État fort qui assure sa responsabilité régalienne.

Quel regard portez-vous sur la situation économique de la France ?

La croissance stagne, le chômage ne diminue pas, les déficits ne baissent pas, la politique gouvernementale échoue, mais je reste optimiste. Nous restons la sixième puissance mondiale.

Nous avons des atouts formidables, notamment une jeunesse dynamique qui a l'esprit d'entreprendre. Notre réseau d'infrastructures figure parmi les meilleurs dans le monde. Nous avons aussi une épargne abondante, mais elle n'est pas suffisamment investie dans le financement des entreprises.

La France a énormément d'atouts, mais elle a besoin de grandes réformes structurelles.

Que vous inspirent les réformes actuelles du gouvernement ? La loi Macron sur l'activité, plutôt libérale, trouve-t-elle grâce à vos yeux ?

Il ne reste pas grand-chose dans la loi Macron des 6 milliards d'euros de pouvoir d'achat promis aux Français. Les notaires, des gens habituellement discrets, descendent dans la rue ! Ce n'est pas ainsi que l'on fait une réforme.

On trouve néanmoins des choses intéressantes dans la loi Macron, comme la libéralisation de certaines professions. Je suis aussi très critique sur la réforme des professions de santé portée par Marisol Touraine. Le tiers payant généralisé est une mauvaise réforme, car la gratuité génère de la surconsommation et trop de paperasse pour les médecins.

Nicolas Sarkozy propose de supprimer l'ISF. Qu'en pensez-vous ?

Je l'ai dit dès octobre dernier dans l'émission Des paroles et des actes. Pour relancer l'activité économique, il faut de la confiance. Abolir l'ISF enverrait un signal fort aux investisseurs. Il faut rapprocher notre système fiscal de celui de nos grands partenaires de la zone euro.

Je pense aussi que les normes et la réglementation paralysent les entreprises. C'est pourquoi je veux réformer le code du travail pour introduire de la souplesse dans les licenciements sans pénaliser les employés, la fameuse « flexisécurité ». Il faudra aussi remettre à plat, entre autres, le compte pénibilité, complètement ubuesque dans sa forme actuelle.

Comment réduire la dépense publique sans pénaliser les investissements, essentiels à la survie de secteurs comme les travaux publics ?

La dépense publique représente 57 % du PIB. Ce n'est pas tenable. Si l'on veut alléger les prélèvements fiscaux et les charges sur les entreprises, il faut réduire la dépense publique. L'effort doit porter principalement sur des économies de fonctionnement plutôt que sur l'investissement.

Mais cela pose le problème du financement des collectivités locales. Il faut donc trouver, comme je tente de le faire à Bordeaux, d'autres solutions, comme l'utilisation de fonds européens ou des partenariats public-privé. Heureusement, nous avons aussi des marges de manœuvre.

Dans le domaine de la santé par exemple, développer l'ambulatoire permettrait de réaliser d'importantes économies. Je ne veux pas du modèle américain où la dépense publique se situe autour de 30 % du PIB, car le modèle français est globalement bon. Mais il faudrait tendre vers la moyenne européenne.

Quels sont vos autres chantiers prioritaires pour réformer la France ?

En plus de la réforme indispensable de l'État et de la simplification fiscale pour donner de l'air à nos entreprises, je pense que l'éducation est la mère des réformes. Je voudrais faire de l'apprentissage une grande cause nationale, revaloriser le statut des enseignants et améliorer la formation dès l'école maternelle.

Vous êtes un Européen convaincu, mais les Français sont de plus en plus critiques vis-à-vis de l'Europe. Comment relancer l'envie d'Europe en France ?

Je veux réconcilier les Français avec l'idée européenne, car je crois profondément aux bienfaits de l'Europe. En revanche, il est clair que l'UE a besoin de réformes. Les chantiers prioritaires sont le renforcement de la zone euro, avec une fiscalité harmonisée dans les États membres, et le développement de politiques communes dans les secteurs d'avenir que sont le numérique et l'énergie.

En France, je pense que l'Europe porte injustement le chapeau pour des dysfonctionnements qui relèvent avant tout de la gestion nationale. C'est souvent notre propre administration qui en rajoute par rapport aux normes européennes. C'est ce que constatent notamment nos agriculteurs qui savent par ailleurs tout ce que leur a apporté la PAC.

La relance du projet européen nécessite un couple franco-allemand fort.

Or la France a perdu de sa crédibilité économique vis-à-vis de l'Allemagne. Elle doit se réformer pour retrouver son rang et redonner aux citoyens l'envie de croire à un projet européen. Beaucoup sont pessimistes. Moi, je crois que la France est réformable, même si ce sera long et difficile.

Venons-en à votre ville, Bordeaux, qui s'est transformée depuis que vous en êtes le maire et qui vient d'obtenir le statut de métropole. Quelle est votre vision pour le futur de Bordeaux ?

Aujourd'hui, plus de 50 % de la population mondiale vit dans des villes. Cette proportion est appelée à augmenter. Les enjeux d'avenir sont clairement dans les métropoles, car le monde du XXIe siècle est urbain.

Jacques Chaban-Delmas a bien géré Bordeaux pendant les quarante-sept ans de son mandat, mais sur la fin, la ville s'endormait. Nous l'avons réveillée en investissant, en construisant 45 km de tramway en dix ans, en modernisant et en embellissant la ville. Mais je ne m'en contente pas.

Mon objectif est de faire de Bordeaux une métropole de rang européen, qui soit à la fois à la hauteur d'autres pôles français, comme Marseille et Lyon, mais aussi de métropoles étrangères comme Barcelone. Pour jouer dans cette cour, Bordeaux doit atteindre une taille critique. Aujourd'hui, notre métropole compte près de 750 .000 habitants. Je vise le million d'ici à quinze ou vingt ans.

Comment comptez-vous attirer 250. 000 habitants supplémentaires, soit un tiers de la population actuelle de Bordeaux métropole ? N'est-ce pas un objectif trop ambitieux ?

Non, c'est possible si on s'y prend bien, car notre ville a la chance de se situer dans un bassin de vie attractif et dans une région en croissance démographique, ce qui n'est pas le cas partout. J'ai fixé quatre priorités pour mon mandat 2014-2020 : le logement, la mobilité, l'attractivité économique et le développement durable.

Le logement et la durabilité sont primordiaux, car il faut loger les nouveaux habitants tout en maintenant la qualité de vie, à laquelle les Bordelais sont très attachés. Heureusement, il reste des centaines d'hectares de terrain à aménager à l'intérieur même de la ville.

Par exemple, le nouvel écoquartier Ginko, achevé aux trois quarts, va créer 3 .000 logements supplémentaires desservis par le tramway. Nous allons aussi y installer des bureaux et de grands équipements publics comme la Cité des civilisations du vin, prévue pour 2016.

D'autres grands projets urbains sont en cours, comme le quartier Brazza sur la rive droite. Il devrait permettre d'accueillir 8 .000 habitants à partir de 2016. La future ZAC Bastide-Niel accueillera 3. 500 logements, 63. 000 m2 d'activités économiques et 54 .000 m2 d'équipements publics. Enfin, 50 .000 logements, situés le long des corridors du tramway, vont également être programmés.

Comment vous préparez-vous à l'arrivée de la LGV Sud Europe Atlantique, prévue pour 2017 ?

C'est une chance immense pour Bordeaux. Selon la SNCF, le trafic va passer de 10 millions de passagers annuels à 18 millions. L'aménagement et l'agrandissement de la gare ont commencé. Un centre d'affaires à vocation internationale, Bordeaux-Euratlantique, va être aménagé. Les infrastructures de transport sont essentielles, mais les financements posent problème à cause de la baisse des dotations de l'État aux collectivités locales.

Je rencontre de grandes difficultés pour financer le prolongement du tramway de 5 kilomètres pour desservir l'aéroport. Le même problème se pose pour la modernisation de la rocade, qui n'est pas entièrement à deux fois trois voies, ou pour relier les autoroutes entre elles afin d'éviter que les poids lourds empruntent la rocade.

Dans ce contexte économique difficile, il faut trouver des solutions avec des financements européens et des partenariats public-privé.

Quels sont les atouts de Bordeaux pour briller sur la scène nationale et internationale ?

Tous ces grands projets vont permettre de doper l'attractivité économique. Bordeaux ne s'appuie pas uniquement sur le vin, c'est aussi une place aéronautique et spatiale de premier ordre grâce à des grands groupes comme Thales ou Safran.

En obtenant le label French Tech, nous misons aussi sur la filière numérique pour créer des milliers d'emplois. Le tourisme sous toutes ses formes (affaires, loisirs, tourisme viticole) joue aussi en notre faveur.

La smart city, c'est-à-dire l'utilisation des nouvelles technologies pour créer une ville intelligente dans ses infrastructures et sa mobilité, est-elle l'une des clés de la métropole de demain ?

Assurément. Il faut favoriser des initiatives comme l'autopartage, le covoiturage ou la fluidité du trafic par des techniques de réseau intelligent. De nombreux projets sont en cours, comme un réseau de portiques Wi-Fi dans l'espace public ou la création d'un système d'information voyageurs avec des technologies sans contact.

Le développement du secteur numérique avec la French Tech va dans ce sens, Bordeaux a vocation à devenir l'une des plus « smart » des villes françaises.

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 >>> Alain Juppé était l'invité de la Matinale de la FNTP jeudi 19 Mars. Retrouvez la vidéo intégrale de l'événement sur latribune.fr, rubrique Live Media. Propos recueillis par Philippe Mabille avec Laurent Lequien et Sylvain Rolland.

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« La ville intelligente, c'est une action qui répond
aux besoins des habitants » Alain Juppé

juppé

Propos recueillis par Mikaël Lozano
Objectif Aquitaine, à Bordeaux.

Quelles sont les caractéristiques de la ville intelligente telle que vous l'imaginez ?

Telle que je l'imagine ?... Plutôt telle que nous la concevons et la construisons chaque jour dans la métropole bordelaise.

La ville intelligente, c'est bien sûr une vision à long terme, mais c'est surtout une action pertinente, adaptée aux particularités d'un territoire, qui répond aux attentes  de ses habitants. Bordeaux Métropole, à ce titre, a un beau défi à relever : assurer  le développement cohérent et durable d'un territoire relativement hétérogène  - un cœur historique dense, des espaces périurbains en pleine croissance, de vastes espaces naturels - tout en garantissant une haute qualité de vie.

C'est pourquoi, à l'optimisation du fonctionnement de l'ensemble de l'espace urbain métropolitain, résultat d'un travail indispensable mené sur les infrastructures depuis longtemps déjà, se conjuguent aujourd'hui de nouveaux enjeux de croissance et de vivre-ensemble, davantage centrés sur l'innovation, la participation et l'éducation.

Quels sont vos axes de travail pour rendre la ville de Bordeaux plus intelligente ?

Nous procédons de manière transversale. Nous nous employons aussi bien à soutenir l'essor de l'entrepreneuriat, de l'innovation sociale et des nouvelles mobilités, que la recherche d'innovations fortes susceptibles de résoudre le problème de congestion des voies de communication. Nous ne nous limitons pas à l'extension des infrastructures existantes. Nous nous intéressons également au numérique, dans ses infrastructures comme ses nouveaux usages, ou encore à la fabrique de la ville.

Mais notre sujet phare, s'il fallait en choisir un, serait l'éducation. Nous accentuons nos efforts en la matière parce qu'investir dans l'éducation, ce n'est pas seulement offrir à nos jeunes des débouchés professionnels. C'est aussi leur permettre d'être acteurs
de chacune des dimensions de leur vie.

C'est avoir demain de jeunes entrepreneurs ou salariés actifs, qui feront toute
la différence. C'est garantir le devenir d'entreprises innovantes comme celles aujourd'hui rassemblées sous le label French Tech Bordeaux Métropole. Voilà pourquoi,
à Bordeaux, nous entretenons un partenariat étroit avec l'Éducation nationale
sur le numérique et l'apprentissage de l'anglais dans les écoles primaires,
et soutenons l'implantation d'écoles supérieures prestigieuses, notamment
aux Bassins à Flot.

Pouvez-vous nous citer quelques projets smart city amenés à être concrétisés dans les prochains mois ?

Il y en a tant ! Mais l'année 2015, avec la tenue du Congrès international des transports intelligents du 5 au 9 octobre, et ses démonstrations de voitures autonomes, se trouve sans conteste placée sous le signe de la mobilité.

Nous avons plusieurs projets en cours : mise en œuvre d'une nouvelle billettique sur le réseau de bus et de tramways, création d'un titre de transport unique TER/tram, développement du système d'information des voyageurs sur le réseau TBC, développement des outils prédictifs (sur la disponibilité des VCub par station ou des places de stationnement en centre-ville).

Par ailleurs, le système Indo nous permettra d'évoluer vers une plus grande qualité et rentabilité des services de collecte des déchets, grâce aux relevés d'informations effectués sur les camions ou aux capteurs installés dans les points d'apport volontaire. Je peux aussi évoquer la Cité numérique, vitrine phare des systèmes intelligents et de l'innovation ouverte, qui émergera très bientôt.

Les collectivités locales sont amenées à développer davantage de services pour les citoyens, avec des moyens qui se réduisent. Comment équilibrer l'équation ?

Je vois trois moyens d'y parvenir. L'un consistera à mener une mutualisation cohérente des services entre les communes et la métropole, ce qui constituera, à moyen terme, une réelle opportunité de rationaliser les moyens, mais aussi d'adopter de nouvelles méthodes et habitudes dans nos rapports avec les citoyens, grâce au numérique notamment.

L'autre, davantage méthodologique, reposera sur une politique précise de collecte
et d'analyse des données, afin de cibler les domaines et les moyens par lesquels l'action publique est la plus efficace, pour pouvoir, le cas échéant, opérer
les corrections nécessaires.

Le dernier enfin, passera par l'exploration volontaire de nouveaux modes
de gouvernance ouverts, où citoyens et entreprises auront toute leur place, modes de gouvernance dont la candidature de Bordeaux Métropole au label French Tech a d'ailleurs montré tout le potentiel.

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smart city bdx
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Commentaires 113
à écrit le 27/04/2015 à 12:34
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L homme dont la France a besoin ,il peut être le nouveau de Gaulle de 1958 ,la France s est toujours redressée avec de grands hommes .

à écrit le 11/04/2015 à 0:56
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Sarko out ..Hollande disparait du paysage ...et si en plus garde ses promesses..moins d Etat et suppression d ISF .. Juppé est dans ce cas un excellent candidat

à écrit le 09/04/2015 à 9:52
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Mr Juppé, pour gouverner il faut être jeune, savoir dans quel camp on se trouve, ne pas avoir de casseroles, ne pas appartenir au système monarchique actuel, avoir du courage, être altruiste, ne pas avoir été ancien ministre, etc etc... Vous n'avez ...

à écrit le 07/04/2015 à 13:52
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Juppe : bon a rien mais pret a tout. Il a deja ete ministre, premier ministre (en 95). Qu est ce qu il a fait de valable ? rien. A t il fait quelque chose qui restera ? non (ah si il a cree le RDS et augmente la TVA de 2 %) place aux jeunes

à écrit le 05/04/2015 à 23:35
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et aussi un peu de dignité...

à écrit le 04/04/2015 à 20:01
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Finalement je vais voter Antoine, : il chante : "" je vous ai compris votez pour moi , et votre vie sera plus beeeelle .. Après tout pourquoi ne le croirait-on pas ???

à écrit le 04/04/2015 à 8:39
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Un entretien si long pour si peu. Rien n'y est dit. Aucun sujet n'est vraiment abordé et beaucoup sont occultés. Quid de la sécurité? Quid de l'attaque en règle contre le capital des français par le truchement de la politique monétaire de la BCE? Qu...

le 04/04/2015 à 11:15
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est-ce que vous êtes contre la retraite à taux plein .

à écrit le 03/04/2015 à 23:47
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Juppé : 68 ans. Énarque. Nommé dans les affaires du sang contaminé et du Rainbow Warrior. Vacances au Canada avant de reprendre la mairie de Bordeaux. Point positif pour moi : a soutenu le non au référendum de 2005. Mais bilan mitigé : laissons la pl...

le 05/04/2015 à 23:33
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70 ans dans six mois pour être plus précis

à écrit le 03/04/2015 à 21:59
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juppé à été de tous les postes ministériels, s'il était capable de quelque chose case saurait.!!! A + de 70 ans il ferait d'aller diriger une maison de retraite.. Place aux jeunes.!!!!

à écrit le 03/04/2015 à 20:06
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Et pour commencer il reprend le processus d'alignement des retraites du public sur celles du privé (souvenirs de 1995) ?

à écrit le 03/04/2015 à 19:19
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En contrepoint ,ils n'ont pas vraiment beaucoup de choses en commun . Juppé est calme,il parle français très correctement , il connaît les finances publiques , Il a une condamnation car il a accepté de trinquer pour tous les autres , alors qu'on en ...

le 03/04/2015 à 20:36
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Juppė il n'y aura pas de problème, lui c'est la grosse frappe. Comme il parle bien le français pas de doute il fera un bon président, pour les combines il ne fera pas de fautes de francais. Pour avoir trinqué pas de problème il s'est bien servi.

le 10/04/2015 à 20:34
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@Tousofns: et l'affaire du fiston et autres casseroles, il trinquait pour d'autres aussi ? Juppé est un aigrefin dont on a pas besoin. Il y a des jeunes plus honnêtes et plus compétents :-)

à écrit le 03/04/2015 à 18:10
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Rien à attendre de cet énarque qui parait le seul recours à toute la classe politique pour rester au pouvoir . La France des privilèges s’obstine et sombrera ! http://www.contribuables.org/2014/11/la-france-des-privileges-sobstine-et-sombrera/

à écrit le 03/04/2015 à 17:18
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Hollande était surtout préocupé par les réformes sociétales à son arrivé au pouvoir . Réformes très controversées qui ont profondément marqué les français. Mais pour lui c'était une priorioté qui passait avant la question du chômage.

à écrit le 03/04/2015 à 17:17
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Comment Juppé pourrait-il faire oublier les couples Mitterand-Chirac ou Sarkhozy-Hollande qui, avec leurs familles politiques, n'ont bien prospéré que pour eux-mêmes? Ces deux couples ont suicidé la France en recrutant 2 millions de fonctionnaires s...

à écrit le 03/04/2015 à 12:16
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Moi je ne vois que hollande en 2017, les autres on tous un casier judiciaire et on échappé a la prison après avoir payés d'excellents avocats !

le 03/04/2015 à 15:35
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hollande n'a rien fait, a peur de tout, freine les réformes ou les enterre après les avoir promises (la finance, réforme fiscale, retraites..), et est surtout coupable de la débâcle économique la plus forte de tous les temps quand aux procés, certes...

à écrit le 03/04/2015 à 12:12
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même si il a été condamné et a un casier judiciaire il sera mieux que Sarkozy a la tête de l'UMP !

à écrit le 03/04/2015 à 10:39
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C'est comme si vous preniez 5 ans de plus de Hollande! belle avenir .

à écrit le 03/04/2015 à 9:19
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on installera à l'Elysée un Minitel et un gros téléphone rouge et un très gros bouton rouge pour l'arme nucléaire, les consignes écrites pour le général de Gaulle vont être remises au goût du jour. Pas mal l'avenir de la France.

le 03/04/2015 à 14:18
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Minitel rose

à écrit le 03/04/2015 à 9:16
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l'avenir de la France est vu dans un type de plus de 70 ans. Les retraités au pouvoir

le 03/04/2015 à 15:32
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sûr il est un peu vieux ! mais Pompidou l'était aussi et malade ! il vaut mieux que Sarko , espérons qu'il soit en bonne santé ? perso je n'ai pas oublié la galère des transports parisiens en 1995 quand sa dureté bloqua la capitale...

à écrit le 03/04/2015 à 8:15
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Offensive pro Juppé sur tous les média ce 2 Avril. De nombreux sites Internet l'encensent, France 2, etc. Pouvez vous nous expliquer qui vous a fournit sinon les éléments de langage, mais l'idée de nous faire cet article ? Sur le fond, place aux j...

le 03/04/2015 à 9:04
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Bon dans les Yvelines, les bons électeurs de styles Versaillais voteraient pour n'importe quoi estampillé UMP. On se plaint à longueurs de lignes de nos politiques mais les électeurs sont à pleurer.

à écrit le 02/04/2015 à 23:08
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il ne faut surtout pas se laisser influencer par juppé... on a vu ce qu'il a fait quand il était 1er ministre... c'était la catastrophe. toute cette clique de l'UMPS ne veut SURTOUT pas perdre sa place. de plus juppé ne veut pas entendre les français...

le 03/04/2015 à 17:23
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clik de l'UMPS? de nombreux candidats investis par le FN sont des incompétents racistes islamophobes et antisémites . Les assistants parlementaires du FN viennent de se faire épingler et on vient d'apprendre que le prêt d'une banque russe au FN était...

à écrit le 02/04/2015 à 21:02
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Il faut surtout avoir du courage et des convictions. Juppé est très bien mais c'est un fonctionnaire...

à écrit le 02/04/2015 à 20:58
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Je pense qu'il pourrait entrainer la gauche avec L'UDI et le MODEM il y a très peu de différence .

à écrit le 02/04/2015 à 20:23
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« Il faut avoir le sens de la mesure pour gouverner » LISEZ BIEN SON BILAN A LA FIN de mon article LA DROITE A FAIT DEPUIS 1981 1 500 Milliards de dette lE TAUX D'EMPRUNT RESTE PRATIQUEMENT LE DOUBLE DE L'ALLEMAGNE QUI EST UN VRAI PAYS COT...

le 03/04/2015 à 15:27
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bordeaux est trés bien géré et est en pleine croissance depuis qu'il est maire quand au bilan du pouvoir en place, c'est une débâcle économique sans précédents, on est au bord de la faillite : - 2000 milliards de dette, 5000 hors bilan (avec les ...

le 03/04/2015 à 17:50
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Je ne vois pas en quoi le bilan du gouvernement actuel est plus calamiteux que celui du précédent que vous semblez toutefois apprécier. Surtout si vos critères pour juger de la performance d'un gouvernement sont la hausse du chômage, la dette et les ...

le 03/04/2015 à 21:21
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si vous ne voyez pas en quoi le bilan de ce gouvernement est p^lus calamiteux que le précédent, vous ne savez pas lire, le bilan ci dessus est très clair point par point et effectivement une débâcle économique sans précédent, à commencer par le plus ...

à écrit le 02/04/2015 à 18:25
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il a eu le courage de s'attaquer aux retraites, et la gauche et les syndicats démagos dont blondel ont bloqué la mise en oeuvre, merci pour les déficits !!! si les mesures avaient été mises en oeuvre, on en serait à corriger à la marge et non devoir...

le 02/04/2015 à 18:40
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"… il a eu le courage de s'attaquer aux retraites…" Mais bien sûr… Par contre il n'a pas eu les c.j.nes d'aller jusqu'au bout. Ceci écrit, il n'a pas oublié de se servir : 2002, retraité de la Fonction Publique à 57 ans avec ±15 000€ mensuels. So...

le 03/04/2015 à 15:07
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il a été contraint de faire arrière par la gauche qui maintenant panse les plaies.... quand à hollande, il va avoir 36000e de retraite par mois pour n'avoir que dépensé, recruté, taxé et imposé, creusé la dette et les déficits... on aurait pu s'en ...

le 03/04/2015 à 15:55
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Que vient faire Hollande…? 2002, retraité de la Fonction Publique à 57 ans avec au moins 15 000€ mensuels. Soit au moins 3 600 000€ placés à 5% par an… sans payer l'ISF, comme tout bon Thrombonnard® ! … 2017, Président à 72 ans après 15 ans de ret...

le 04/04/2015 à 11:37
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si vous donnez des chiffres, il n'est en rien interdit de faire des comparaisons pour éclairer le débat !! les chioffres ont été donnés par la presse. Par contre tout à fait d'accord sur le renouvellement, mais encore faut il trouver un candidat qui ...

à écrit le 02/04/2015 à 18:17
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il faut rassembler les bonnes volontés, Juppé président, Macron ministre de l'économie, et c'est reparti...au moins on va avancer sur du concret constructif..

à écrit le 02/04/2015 à 17:10
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il sera pas élu aux primaires, Sarkozy propose lui un vrai projet de droite la triple défis abrogation de l'ISF, pour donner du pouvoir d'achat et favoriser la famille avec la fin du mariage pour les gays pour qu'il le socle réservé aux citoyens, ...

le 02/04/2015 à 18:02
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Heureux les gogos qui vont encore se faire avoir par Sarkosy qui n'a jamais rien appliqué de ses précédents programmes et qui encore une fois nous promet des miracles ! Perso, je ne voterai plus pour lui, ni pour Juppé, d'ailleurs, les repris de just...

le 02/04/2015 à 18:56
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Vous croyez encore aux paroles de sarkosy ???? Relisez son programme de 2007 avant la crise de 2008 il a eu 18 mois tranquille il n a rien fait Sa réforme de la fonction publique a coute plus qu'elle n a rapporter ! Du neuf ou sinon ce sera Lepen ...

à écrit le 02/04/2015 à 16:43
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Juppé devrait comprendre au vue de son passé politique qu' il ne sera jamais élu à la primaire de droite en 2006. Juppé est un radical-socialiste du sud-ouest comme l' était Chirac.

le 02/04/2015 à 16:59
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+1000 La république socialiste du sud-ouest!

à écrit le 02/04/2015 à 16:24
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JUPPÉ le meilleur… … des impayables Thrombonnards®—sauf avec l’argent du Contribuable—qui sévissent dans les fromages du Pays de l’escargot lancé au galop contre le mur économique ! Comme leur bilan : lamentables ! Responsable pour partie de l...

à écrit le 02/04/2015 à 15:34
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"Le FN prône l'irréalisable, comme le retour à la retraite à 60 ans". Donc logiquement ,le vote ouvrier FN ne devrait pas se reporter au deuxieme tour sur l'UMP.

à écrit le 02/04/2015 à 15:21
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Il faut aussi etre honnete pour gouverner ! Ce serait un comble si un repris de justice etait elu aux plus hautes fonctions du pays. N'a-t-on rien de mieux en France ? A quand le conseil des ministres a la prison de la Sante si on continue dans cette...

le 02/04/2015 à 17:24
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@Patrickb Mitterrand a bien failli être un président élu malgré une condamnation. Il ne doit l'amnistie qu'à Pompidou comme quoi dans ses choses là, les ascenseurs fonctionnent.

le 02/04/2015 à 18:20
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chacun sait qu'il a payé pour chirac, il n'a été que l'exécutant du temps où les finances des partis étaient non controlées. elles le sont plus mais il y a toujours autant de fraude. Et avez vous oublié que Aurault a été inculpé tout en étant nommé p...

le 02/04/2015 à 19:54
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@neutral: commentaire idiot parce que 1) l'incurie des uns ne justifie pas l'incurie des autres et 2) Mitterand est mort :-)

le 04/04/2015 à 11:39
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si Mitterrand est mort, Ayrault est bien un repris de justice qui a été nommé premier ministre !

le 09/04/2015 à 20:16
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@ayrualt...: as-tu lu mon commentaire dans lequel je dis que l'incurie des uns ne justifie pas l'incurie des autres ??

à écrit le 02/04/2015 à 15:19
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Excellent Maire de Bordeaux c'est certain. Il a été aussi un Excellent Maire du 18 ème Arrondissement de Paris et un Excellent Adjoint aux Finances de l'Excellent Maire de Paris Jacques Chirac. Sous leur collaboration très peu d'impots à Paris : ils...

à écrit le 02/04/2015 à 14:47
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La France est un pays merveilleux, à nul autre pareil, où l'on peut échouer, avoir été condamné devant la justice, se représenter devant les électeurs, être réélu haut la main. Je pourrai faire la liste mais je crains d'en oublier et de faire des ja...

le 02/04/2015 à 15:42
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En effet. C'était aussi son casier que j'allais évoquer...

à écrit le 02/04/2015 à 14:22
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"La modération est la mesure de toute chose" Aristote (Vieme siècle av. JC). Voilà un programme raisonnable, mais ce n'est malheureusement pas ce qui caractérise les Francais si prompts à la passion et a l'outrance... "Il y a beaucoup d'esprit en Fra...

à écrit le 02/04/2015 à 13:56
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Est-ce que mr Juppé est capable de sortir la France de la mauvaise droite, l'UMP clône du FN, il faut l'espérer pour la France. Quand la flexibilité pour l'emploi, il doit réfléchir au fonctionnement des coopératives d'employeurs qui est le moyen ...

à écrit le 02/04/2015 à 13:48
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Quel intérêt de toujours faire grossir les viles, de passer de 750000 à 1 million d'habitants ? Cela rend-il les gens plus heureux d'être entassés, avec des difficultés de circulation accrues, plus de bruit et de pollution, des distances travail-domi...

le 02/04/2015 à 13:58
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Faut bien caser les 800.000 naissances par an.

le 02/04/2015 à 15:05
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@ lachose: naissances ou immigrés ?

le 02/04/2015 à 15:36
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Les deux.

à écrit le 02/04/2015 à 13:36
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ce Mr a déja exercé le pouvoir et a tout raté. ca suffit ces politiciens incapables de gouverner et incapables de raccrocher. il faut une autre politique pour la France et des hommes nouveaux PAS DE RECHAUFFE S.V.P

à écrit le 02/04/2015 à 13:24
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AJ, est Un des meilleurs hommes politiques pouvant rassurer et unir le maximum de la population. Sa sagesse, ses expériences et son ambition peuvent dynamiser la France. Tout notre soutien.

le 02/04/2015 à 14:48
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Bref, une sorte de Yoda.

à écrit le 02/04/2015 à 12:20
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Rappelons tout de même que ce monsieur a à son actif le désastre qu'a été l'expédition Libyenne qui a amené le désastre que l'on connait aujourd'hui dans la région , l'explosion du djihadisme et du terrorisme, l'explosion des migrants dans la région,...

le 02/04/2015 à 13:30
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C'est précisément le contraire Alain Juppé n'était pas d'accord avec la ligne BHL.

à écrit le 02/04/2015 à 12:04
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Ce qu'il appelle "mesure", les Français le qualifie de "lâcheté". C'est bien elle qui, en seulement 40 ans, a considérablement dégradé la situation de notre pays.

à écrit le 02/04/2015 à 11:37
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Les propos de M. Juppé sont de nature rassurante. Reste à déterminer, derrière les mots, les intentions réelles. Notamment sur les points concernant l'Europe, j'approuve sa vision sur les différences à gommer pour harmoniser l'agencement de l'Europe....

le 03/04/2015 à 1:05
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Bravo!

à écrit le 02/04/2015 à 11:34
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Le passage caricatural sur les collectivités locales m'a convaincu!Bonne retraite monsieur Juppé

à écrit le 02/04/2015 à 11:22
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Ce monsieur connait très bien les rouages de l'UE et sait qu'il est impossible de la réformer, mais comme un digne fonctionnaire, il adhère au dogme et s'attaque au plus "simple". Il est là pour faire gagner du temps a Bruxelles et a en faire perdre ...

à écrit le 02/04/2015 à 11:19
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il risque fort de remporter les primaires, si elles sont ouvertes, et d'etre le futur president de la republique, finalement Zlatan avait raison....

le 02/04/2015 à 11:40
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@la fourmi Zlatan aurait raison si notre système électoral donnerait le choix au 2ème tour entre Marine et Nicolas!

à écrit le 02/04/2015 à 10:40
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Il a surtout le sens de SES affaires. Il lui a fallu plus de vingt ans pour comprendre que l'ISF est contre-productif ! Quel bel opportuniste ce type !

le 02/04/2015 à 12:06
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@maria : valls aussi trouvé l ISF contre productif ( rappellez vous son programme de 2012) mais les politiques font tous la politique des sondages car la soupe est trop bonne

à écrit le 02/04/2015 à 10:38
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Finalement Juppé ç est le mélange de la gérontocratie parasitaire au pouvoir depuis 40 ans et de la gauche caviar !💊💉

à écrit le 02/04/2015 à 10:29
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La Cinquième (colonne) a vécu. Le problème est que la plupart des gens sont suffisamment instruits pour comprendre ces institutions d'un autre temps (Haute cour de justice, sénat...etc) qui offrent un déni de démocratie. C'est aussi cela qu'il faut c...

à écrit le 02/04/2015 à 10:27
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Encore un qui s'accroche! on l'a connu et subit en premier ministre Ils sont tous pareils, des arrivistes! Qui sauvera la France ?

le 02/04/2015 à 10:54
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ASSELINEAU, François de son petit nom ..

à écrit le 02/04/2015 à 10:21
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Le plus populaire ? C'est une plaisanterie ! Lui qui est l'homme de la Gauche et de Bruxelles pour 2017, lui qui a tout raté ! La dissolution de l'assemblée nationale en 1997, condamné par la justice, perdant au élection départementale en aquitaine, ...

le 02/04/2015 à 12:04
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On peut dire des énormités mais dire qu'il est de moins en moins apprécié des bordelais alors qu'il a été élu au 1° tour et que la communauté urbaine est passé à droite n'est pas une énormité mais une connerie.

à écrit le 02/04/2015 à 10:10
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Tu parles Charles, gouverner alors que le pouvoir est à Bruxelles, en l'état il faut suivre la feuille de route, point barre..!

à écrit le 02/04/2015 à 10:06
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Trouver les solutions de nos problèmes actuels avec un homme politique des années 90 . C est très bizarre .Par ailleurs , Chirac a marqué l'ére du temps perdu par la France, son bébé ne fera pas mieux.

à écrit le 02/04/2015 à 9:47
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quand on lit ses priorités on se demande vraiment pourquoi une partie de la gauche et une partie de la droite et du centre ne sont pas foutus de bosser ensemble pour passer les réformes que tous savent nécessaires... C est mortifère désormais le syst...

le 02/04/2015 à 11:44
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Juppe elu ne fera rien comme son mentor chirac n a rien fait au pouvoir. donc pour ca il y a en effet un consensus du PS a l UMP. Seul probleme, quand le bateau coule, ne rien faire c est a terme se noyer .... Quant a penser qu un politicien va s...

le 03/04/2015 à 9:01
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Je dis Juppé car l'article est sur Juppé, un autre moi je m'en fiche. Un pacte de gouvernement dans la lisibilité obligerait à mon sens à réformer. Serait ce vraiment un suicide que d'arriver à faire les réformes majeurs pour essayer de régler les g...

à écrit le 02/04/2015 à 9:28
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Il défend les notaires et pense réformer sans mettre personnes dans la rue Voila un programme digne de Chirac Il faut du neuf aux primaires je voterais lemaire pour essayer de changer au moins de génération

le 02/04/2015 à 14:04
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"Il défend les notaires et pense réformer sans mettre personnes dans la rue" Même les 30 notaires présents dans la liste HSBC ?

à écrit le 02/04/2015 à 9:15
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@cafeine : bonifié avec le temps ? Mr Juppé est tellement vieux qu'il a presque l'âge de Pétain en 1940. C'est d'ailleurs peut-être pour çà qu'il se pose en homme providentiel.

à écrit le 02/04/2015 à 9:10
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Il parle bien, Mr Juppé, mais il a laissé les parisiens, et surtout les banlieusards, aller au boulot à pied pendant trois semaines en décembre 1995. Pour ensuite baisser son froc devant la CGT RATP et tous lâcher aux grévistes. Si c'est çà le sens d...

le 02/04/2015 à 10:05
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mais il a laissé les parisiens, et surtout les banlieusards, aller au boulot à pied pendant trois semaines en décembre 1995 Ce sont les grévistes qui faisaient grève et manifestaient à l'époque et pas Mr Juppé !! Pour ensuite baisser son froc devant...

à écrit le 02/04/2015 à 9:07
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L homme que la France attend pour redresser le pays ,il peut être le nouveau de Gaulle de 1958.

à écrit le 02/04/2015 à 9:07
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c'est le plus mauvais premier ministre que la république ait connue qui s'exprime.

le 02/04/2015 à 12:07
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Malheureusement il y a eu pire

à écrit le 02/04/2015 à 9:05
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il a tellement bien participé à la campagne des départementales que la Gironde est restée à gauche ( ses copains)

à écrit le 02/04/2015 à 9:02
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juppe ne met de lunettes dans la rue, il a raison on dirait qu'il a 40 ans on fait du jeune avec du vieux.

à écrit le 02/04/2015 à 8:47
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Populaire à gauche et dans les médias.Un ego et une ambition surdimensionnée. Tellement aimé que dans une autre époque on a aboutit à une dissolution désastreuse qui a redonné le pouvoir aux socialos.Un allié de Bayrou c'est tout dire.N'oubliez pas ...

à écrit le 02/04/2015 à 8:35
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C'est vraiment le chef que la France attend....

le 02/04/2015 à 8:46
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vous avez raison il pourra ainsi amener ses nombreuses casseroles au moins il est équipé.

à écrit le 02/04/2015 à 8:09
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ah c est beau. aucune question sur son passe. Sa condamnation penale, ses magouilles a la mairie de Paris ou son echec comme premier ministre. Comment penser qu un homme qui a echoue il y a 20 ans va y arriver aujourd hui alors que la situation a enc...

le 02/04/2015 à 8:36
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Dénigrement gratuit ...

le 02/04/2015 à 8:38
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Je pense que Juppe s'est bonifié avec le temps et un homme qui ne brigue qu'un mandat fera le travail et cessera de penser à sa réélection. Par ailleurs, Juppe fut toujours un bon stratège, il voit plutôt loin et juste.

le 02/04/2015 à 8:48
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encore un de sa génération qui ne veut pas décrocher croyant que le monde tourne autour de lui.

le 02/04/2015 à 9:41
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gratuit mais véridique

le 02/04/2015 à 10:33
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L'avantage d'être né en 1945, il a tout vécu des grands mouvements de l'après guerre, les grandes mutations, technologiques, géopolitiques, politiques, sociétales et capable de faire une synthèse de tout ce vécu avec lucidité et modération. il s'est...

le 02/04/2015 à 12:32
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Vous faites partis des premiers à prôner le recul de l'âge de départ à la retraite et vous vous offusquez du premier politique de 70 ans qui brigue un mandat de 5 ans. Schizophrénie à la frontiste!

le 02/04/2015 à 12:35
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Je rappelle simplement que Chirac avait 70 ans quand il a été réélu en 2002... :/

le 02/04/2015 à 14:11
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"Penser qu un homme né a la fin de la seconde geurre mondiale (si si il est né en 45) " En gros, comme ceux qui écrivent des commentaires sur des sites d'info.

le 02/04/2015 à 14:39
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@Zito "L'avantage d'être né en 1945, il a tout vécu des grands mouvements de l'après guerre" Sans oublier pour cette génération, le plein emploi, les augmentations génerales , les formations internes à caractères promotionnelles totalement dispa...

le 02/04/2015 à 16:11
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"Je rappelle simplement que Chirac avait 70 ans quand il a été réélu en 2002... :/" raison de plus pour pas elire Juppe. Le quinquenat de Chirac a ete une catastrophe ! C est pas a 70 ans qu on va changer et faire changer les choses. Juppe = Chir...

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