Anne Hidalgo inaugure les "Rives de Seine" malgré la polémique

Par latribune.fr  |   |  360  mots
Les Parisiens peuvent ainsi profiter des voies sur berges pour se promener.
La maire de Paris Anne Hidalgo a inauguré ce dimanche le parc "Rives de Seine" qui est un espace dédié aux piétons et cyclistes,dont la piétonnisation rive droite est contestée.

Malgré la polémique, Anne Hidalgo a tenu a inauguré ce nouvel espace ce dimanche 2 avril. "Vive la respiration" et "la "reconquête de la ville", a déclaré la maire de Paris en inaugurant officiellement le parc "Rives de Seine", espace de détente au centre de Paris dédié aux piétons et cyclistes sur les bords du fleuve.

"Cela fait 15 ans que l'on rêvait de redonner aux piétons, aux enfants, l'usage de cette magnifique promenade", a affirmé la maire socialiste de Paris en déambulant, sous un soleil printanier, le long de la Seine, dont les deux rives forment désormais un parc urbain de huit hectares avec jeux et animations.

Un projet toujours contesté par Valérie Pécresse

La présidente LR de la région Ile-de-France Valérie Pécresse, fer de lance de la contestation, a demandé au préfet de police, le 14 mars, de "prolonger l'expérimentation" de trois mois, une "expérimentation" jugée apparemment définitive par la maire de Paris. Le parc "Rives de Seine" associe les 2,5 km déjà piétons de la rive gauche - du musée d'Orsay au pont de l'Alma (VIIe) - à 4,5 km de la rive droite, pour former un "espace de détente" mêlant animations culturelles et sportives. Une voie de la rive droite restera néanmoins toujours dégagée d'installations fixes, pour éventuellement faire passer des véhicules de secours et autres engins prioritaires.

Dimanche, parmi une foule de promeneurs, des enfants faisaient du vélo, des curieux profitaient d'installations de gymnastique, des couples s'attablaient dans un bistrot de plein air, un orchestre swinguait. "Je suis Parisienne, je n'utilise pas ma voiture et cette promenade est une bonne chose", a dit à l'AFP Laure Bertrand. "C'est une excellente initiative", a ajouté Laurent Wagner, habitant de Chartres, trouvant "la polémique est un peu dépassée quand on connaît les problèmes sanitaires dus à la pollution dans Paris".

(Avec AFP)