Corinne Erhel s'écroule en plein meeting de soutien à Emmanuel Macron

Par NB  |   |  336  mots
Corinne Erhel avait 50 ans et s'était illustrée à l'Assemblée nationale pour ses nombreux rapports autour de l'économie numérique.
La député des Côtes d'Armor est décédée vendredi soir après avoir été prise en charge par le Samu alors qu'elle prononçait un dernier discours de soutien pour Emmanuel Macron. Son engagement pour le candidat d'En Marche lui a valu une procédure d'exclusion du Parti Socialiste. De nombreuses personnalités politiques ont réagi à l'annonce de sa disparition.

C'est en pleine intervention publique que Corinne Erhel, député PS des Côtes d'Armor, s'est écroulée, ce vendredi 5 mai. Celle qui a très tôt soutenu Emmanuel Macron, défendait devant près de 300 personnes le candidat à la présidentielle lors d'un ultime meeting de soutien. Des médecins présents dans la salle lui ont prodigué les premiers soins en attendant l'arrivée du SAMU. Corinne Erhel décédera quelques heures plus tard dans la soirée à l'hôpital de Saint Brieuc à l'âge de 50 ans.

Née à Quimper le 3 février 1967, elle est députée depuis 2007 et siégeait à la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale. Elle s'est illustrée en rédigeant plusieurs rapports parlementaires sur l'économie numérique dont la transformation numérique de l'Etat, la neutralité du net, la stratégie numérique de l'Union européenne ou encore la régulation des télécoms.

Favorite pour un poste ministériel ?

Fin mars, elle se voit néanmoins notifier un avis d'exclusion du Parti Socialiste pour avoir affiché son soutien à Emmanuel Macron plutôt que le candidat du parti, Benoît Hamon. Corinne Erhel s'est, depuis, fait connaître en participant à de multiples plateaux de télévision comme l'une des porte-parole du candidat d'En Marche. Certains la disaient même favorite pour participer au premier gouvernement formé par Emmanuel Macron si celui-ci était élu président de la République.

L'annonce de son décès a provoqué de nombreuses réactions politique dont celle du président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone qui « n'oubliera jamais son engagement, son travail et son dévouement au service de l'intérêt général ». Le Premier ministre, Bernard Cazeneuve, a également rendu hommage à « une femme de convictions, parlementaire engagée ». Manuel Valls, qui comme Corinne Erhel a rejoint les rangs des soutiens à Emmanuel Macron, s'est dit « choqué d'apprendre sa mort (...) elle était si engagée et passionnée par son territoire ».