Fin de l'intervention de la police à Paris

Par latribune.fr  |   |  396  mots
La police a ouvert une enquête pour éclaircir les circonstances exactes dans lesquelles l'alerte a été donnée, a précisé le porte-parole du ministère de l'Intérieur.
Une intervention des forces de l'ordre était en cours dans le quartier des Halles à Paris (1er arrondissement) vers 16h30 samedi.

Article publié initialement à 16h40

Fausse alerte. C'était une potentielle prise d'otage dans une église du quartier des Halles à Paris (1er arrondissement) vers 16h30 samedi, qui a été à l'origine de l'intervention des forces de l'ordre. L'information qui a d'abord circulé sur Twitter a ensuite été confirmée par la Préfecture de police sur le même réseau social.

Celle-ci a également recommandé de ne pas se rendre dans le secteur.

Selon des témoins, des passants ont été confinés dans le centre commercial des Halles, tout proche, rapporte l'agence de presse Reuters. Durant plusieurs minutes, l'application du gouvernement Système d'alerte et d'information des populations (SAIP), destinée aux possesseurs de smartphones, a fait état d'un possible attentat et recommandé de s'abriter.

Peu avant 17h, l'agence Reuters assurait que l'intervention de la police dans le centre de la capitale était terminée et qu'aucun danger n'était à signaler d'après la préfecture.

Selon la chaîne d'info iTélé, un canular téléphonique serait à l'origine de cette intervention:

La version du ministère de l'Intérieur

Selon le porte-parole du ministère de l'Intérieur, l'alerte a été donnée peu après 15h30 locales par un "appel qui faisait état d'une possible prise d'otages à l'intérieur de cette église".

"Au fur et à mesure que cette opération avançait, le prêtre est sorti, ainsi qu'un certain nombre de personnes et la BRI s'est assurée qu'il n'y avait personne, qu'il n'y avait pas d'assaillant", a déclaré Pierre-Henry Brandet sur BFM TV.

"Bien évidemment, on a pris le maximum de précautions (...) Evidemment, on a déployé des forces conséquentes, mais parce que c'est à la hauteur des enjeux, à la hauteur de la menace qui est particulièrement élevée."

La police a ouvert une enquête pour éclaircir les circonstances exactes dans lesquelles l'alerte a été donnée, a précisé le porte-parole du ministère de l'Intérieur.