Économie : les cinq mensonges des candidats à la primaire de la droite et du centre

Le deuxième débat des candidats à la primaire de la droite et du centre, ce jeudi soir, ne portera pas sur les questions économiques. Pourtant, il y a là matière à débat, notamment sur les nombreuses approximations
Ivan Best

 Les candidats à la primaire de la droite et du centre débattront ce soir des questions sociétales, sur BFM-TV et I Télé. Leurs échanges porteront sur l'Europe et les questions de société. Ils ne reviendront pas a priori sur les programmes économiques. Pourtant, il y a matière à débat. Notamment sur la crédibilité de ces programmes qui se veulent précis et détaillés. On peut y relever 5 mensonges.

 1 Une croissance forte, c'est possible sans relance européenne

La leçon infligée par la réalité des faits à François Hollande n'a pas été totalement retenue. Pendant la campagne électorale de 2012, le candidat Hollande prévoyait 2,25% de croissance chaque année après un millésime 2013 encore un peu difficile. En fait, la hausse du PIB a été limitée à 0,6% en 2013, et l'année 2014 n'a pas été meilleure selon les chiffres révisés de l'Insee. Le chiffre de 2015 (1,3% de croissance) ne sera pas dépassé en 2016. Au total, de 2012 à 2016, la croissance de la France aura été limitée à 0,8%, en moyenne. Bien en deçà des espoirs de François Hollande. De cette erreur de prévision majeure, les candidats de la droite et du centre ne tirent pas vraiment de leçon. Ils se montrent simplement prudents, hésitant à aligner des chiffres précis. Pas tous, puisque François Fillon, lui, se lance, reflétant du reste un certain consensus des candidats sur leur scénario idéal. L'ancien premier ministre affirme que la croissance de l'économie française serait de 1,5% en 2018, puis de 1,9% en 2020 pour finir par atteindre 2,3% en 2022. Comment parvenir à une telle expansion alors que le potentiel de croissance de l'économie française se situe autour de 1% ?

Aucun économiste ne parie sur une telle accélération. Elle serait possible si l'Europe -ou du moins la zone euro- décidait collectivement une politique de relance de l'investissement, bien au-delà du pauvre plan Juncker. Mais ce n'est pas demain que Berlin avalisera un tel changement de pied politique.

 2 On peut couper franchement dans la dépense publique sans remettre en cause la sécu

Tous les candidats à la primaire promettent une politique d'ampleur inconnue en France de baisse des dépenses publiques. Tous évoquent le chiffre d'une centaine de milliards d'euros, Alain Juppé affichant une fourchette de 80 à 100 milliards, tandis que de François Fillon et Nicolas Sarkozy promettent précisément 100 milliards en moins. Mais où couper ? Les programmes détaillés des candidats restent souvent dans le flou. Ou alors, ils insistent sur la rationalisation de la gestion publique, sur une politique d'achats plus efficace.

Les spécialistes des finances publiques sont des gens sérieux. Mais devant, un tel affichage, ils ne peuvent que sourire. Alors que les candidats à la primaire dénoncent la logique du rabot, consistant à écrêter les dépenses publiques, ils en restent largement prisonniers. Et donc peu crédibles. Qui peut croire qu'en se contentant de mieux organiser l'Etat -ce qui est certes possible- on économise 100 milliards ?

Pas l'économiste libéral Jean-Marc Daniel, en tous cas, qui a eu l'occasion de dénoncer cette supercherie, dans une interview aux Echos.

« Tous les candidats déclarent vouloir baisser les dépenses publiques (...). C'est même leur obsession. Mais aucun ne dit clairement où ces économies seront trouvées. Ils se contentent d'objectifs de baisse de dépenses publiques sans remettre en cause les missions de l'Etat. Ils restent dans une logique de rabot. Pour eux, il s'agit de faire passer la révision générale des politiques publiques (RGPP) mise en place par Nicolas Sarkozy de 10 à 100 milliards. En somme, pour eux, c'est une simple question d'échelle. Or, l'expérience prouve que cela n'est pas réaliste. Pour baisser les dépenses publiques, il faudra faire des choix, pas seulement raboter. »

Quels sont les choix à faire ? Ils portent essentiellement sur la protection sociale, qui représente près de 60% de la dépense publique, et non sur l'organisation de l'Etat, certes susceptible d'optimisation, mais ce n'est pas le sujet principal. Ce qui fait la différence de la France avec les autres pays, du point de vue des dépenses, c'est le poids de la sphère sociale, et en premier lieu, les retraites. Selon les derniers calculs de l'OCDE, les retraites publiques représentent 14,3% du PIB en France, contre 8,7% en moyenne au sein de l'OCDE. Ailleurs, les retraites sont de nature beaucoup plus largement privée. y compris en Allemagne, où le chancelier Schröder a gelé les pensions au milieu des années 2000, encourageant les salariés à souscrire à des fonds de pension (plans Riester). Le report de l'âge de la retraite contribuer bien sûr à baisser la dépense, bien moins   cependant qu'une privatisation, même partielle, du système.

Mais aucun candidat n'envisage pas une telle privatisation de l'assurance vieillesse, essentielle aux yeux des économistes libéraux. Pour ceux-ci, il faut revoir l'étendue de la protection sociale, renoncer notamment à un système couvrant toute la population, qui est beaucoup trop onéreux, et va le devenir de plus en plus, sous l'effet des décisions prises par le gouvernement et les partenaires sociaux, alourdissant le coût du travail. C'est ce que préconise Jean-Charles Simon, président de Facta Group, qui suggère de limiter le système de retraites actuel aux bas et moyens salaires. « Plus les salaires sont élevés, plus la part prise par la socialisation des mécanismes de retraite apparaît aberrante » affirme-t-il dans son blog du contrarian (La Tribune.fr):

« S'il est concevable qu'un pays veuille protéger les retraités les plus modestes avec un taux de remplacement très élevé dans le cadre d'un régime obligatoire, il n'y a aucune rationalité à vouloir qu'un système de retraite soit aussi couvrant pour toutes les catégories de revenus. Compte tenu de nos évolutions démographiques, cela s'effectue au prix de prélèvements exorbitants sur les salaires, qui, aux tranches les plus faibles, créent du chômage, et aux niveaux plus élevés, découragent salariés et entreprises, et conduisent in fine à une spécialisation de l'économie française sur des activités à faible valeur ajoutée ».

3 Tailler franchement dans les dépenses n'affecte pas la croissance

Quel serait l'effet sur la croissance de coupes dans les dépenses publiques, et donc dans les prestations sociales ? Les candidats à la primaire passent sur ce sujet sous silence. Sous-entendu : il n'y en aura pas. Or, tous les économistes estiment qu'au moins à court terme, ces coupes impactent la croissance. Ainsi, l'Insee a calculé que récemment que la politique budgétaire restrictive menée en France depuis 2013 explique à elle seule 45% de l'écart de croissance entre l'hexagone et le Royaume Uni. A cela, les candidats répondront qu'ils baissent les impôts. Mais tous les programmes prévoient des coupes dans les dépenses supérieures aux allègements fiscaux. Au total, la politique budgétaire aura donc un effet restrictif sur l'activité économique.

4 Une baisse massive du nombre de fonctionnaires est possible, sans toucher ni la Défense, ni la Police-gendarmerie, ni l'Éducation, ni l'hôpital...

Là aussi les chiffres s'envolent. 300.000 fonctionnaires en moins sur le quinquennat selon Nicolas Sarkozy, 600.000 emplois publics supprimés d'après Bruno Le Maire. Alain Juppé évoque une fourchette de 250.000 à 300.000. La question, une fois de plus, est de savoir quels secteurs feront l'objet de coupes. Le favori des sondages raisonne en creux : il affiche les secteurs qui seront épargnés. L'Education ne sera pas touchée, pas plus que la Justice, la Police, la Défense... Pressé de questions récemment sur Europe 1, Alain Juppé a ajouté l'hôpital. Le problème, parce qu'il en y a bien un, c'est que ces secteurs de la fonction publique à protéger sont les principaux employeurs... L'éducation nationale, si l'on inclut les universités, c'est 56% des fonctionnaires de l'Etat, selon l'Insee. Au total, les secteurs protégés par Alain Juppé, et donc ne faisant l'objet d'aucune coupe dans leurs effectifs -des créations d'emplois sont même prévues pour la sécurité- représentent 82% des fonctionnaires de l'Etat ! (chiffres Insee).

Les agents de Bercy, du ministère du Travail, des Transports et du logement, qui, au total, ne représentent que 18% des fonctionnaires ont donc du souci à se faire... A moins qu'il ne s'agisse là que d'un simple affichage....

5 Diminuer fortement les impôts n'empêche pas de réduire le déficit public

Les responsables politiques détestent souvent choisir. Ils se veulent maîtres dans la gestion des contradictions. Nicolas Sarkozy le premier. Il répète qu'un dérapage du déficit public n'est pas un problème, pas même auprès de nos partenaires européens, grâce aux engagements pris. Mieux : il s'engage à baisser franchement les impôts tout en diminuant le déficit, comme il l'a déclaré récemment.

« À partir du moment où toutes les mesures d'économies auront été votées sous trois mois, et qu'elles s'accompagneront simultanément d'une baisse des impôts et d'une réforme du marché du travail qui répondront totalement au blocage français en matière de croissance, nous n'aurons aucune difficulté à ce qu'ils - les Européens- acceptent que nous repassions sous la barre des 3 % en 2019, pour renouer avec l'équilibre à la fin du quinquennat".

Le plan paraît parfaitement cohérent. Sauf qu'il y a une différence majeure entre faire voter des économies et les concrétiser, sous forme de baisse effectivement constatée de la dépense publique. Si ces économies sont  au rendez-vous, elles ne seront possibles que très progressivement au cours du quinquennat. Alors que la baisse franche et massive des impôts grèvera immédiatement les finances publiques, accroissant un déficit déjà alourdi par les dépenses de François Hollande. Dans ces conditions, ramener le déficit sous la barre des 3% du PIB en 2019, comme le promet Nicolas Sarkozy, relève de la gageure.

Ivan Best
Commentaires 51
à écrit le 07/11/2016 à 15:51
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Personne ne fait ces affirmations, il n'y a que quelques personnes qui font les interprétations fallacieuses nécessaires pour aboutir à ces mensonges. Il n'y a donc rien de nouveau sous le soleil. 1. Le PIB allemand croit plus vite que le PIB fra...

le 08/11/2016 à 14:46
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@Axel Plusieurs choses intéressantes, mais aussi plusieurs vérités incomplètes et plusieurs choses fausses dans ce que vous dites : "1. Le PIB allemand croit plus vite que le PIB français : l'existence de l'Europe ne déresponsabilise ni ne bloqu...

à écrit le 07/11/2016 à 14:36
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Intéressant. mais à propos des points 3 et 5, il en résulterait un accroissement du déficit budgétaire, on est d'accord. Mais il en résulte justement un effet de relance dont il n'est pas question ici. A-t-il été chiffré ? A propos du point 4, OK. ...

à écrit le 05/11/2016 à 21:48
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ce sont des évidences! qui peut croire de pareilles sotises et énormités?!

à écrit le 05/11/2016 à 15:22
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Qu'ils soient de droite ou de gauche, voire même aux extrêmes, les gouvernements n'échappent pas aux chiffres. Pour se faire élire, le seul mot qui convienne est: mensonge. Sans vergogne, ils viennent en direct à la télé nous asséner leur recette pou...

à écrit le 05/11/2016 à 10:22
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L'Allemagne toujours citée en exemple en matière de baisse des dépenses publiques a baissé fortement les prestations sociales pour arriver à ses fins. Croire que l'on baissera les dépenses publiques autrement est une illusion. Quant à baisser les rec...

à écrit le 05/11/2016 à 8:33
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donc , d'après ...La Tribune ( ou du moins Ivan Best ) : il n'y a pas grand choses à faire ...; et pourtant , on peut voir dans des pays voisins la croissance revenir ( sans celle de l'Europe ) et malgré la baisse des depenses et du nombre des foncti...

à écrit le 04/11/2016 à 21:59
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Je pense qu'il y a bien plus que cinq mensonges.....de nos candidats que ce soit de droite ou de gauche !

à écrit le 04/11/2016 à 18:16
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A l'heure où l'orientation majoritaire des pays Européens s'engage vers les énergies propres et renouvelables en sortant du nucléaire. Mais également au sujet de l'exploitation du gaz de schiste , puis des problèmes en suspend des accords CETA et TAF...

à écrit le 04/11/2016 à 18:16
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Vous relisez vos écrit de temps en temps? Je ne doute pas qu'entre "l'INSEE et l'INSEE" il doit y avoir un menteur mais vous pourriez éviter de publier des chiffres totalement contradictoire dans le même article... Selon "l'INSEE 82% des fonctionnai...

à écrit le 04/11/2016 à 16:54
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5 mensonges !? Par phrase vous voulez dire donc ?

à écrit le 04/11/2016 à 14:46
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C'est ça le problème avec les politiciens de métier : Ils en ont appris les ficelles étant jeunes, et nous les ressortent élections après élections jusqu'à la lie. Ça en devient tellement caricatural qu'on pourrait presque réciter leur programme a...

à écrit le 04/11/2016 à 14:25
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la france a tous les records de dépenses publiques, d'effectifs de fonctionnaires, d'élus (plus de 600 000), et en même temps tous les mauvais records de contre-performance en déficits, dette, chomage, résultats scolaires, etc etc.. pour un bonne ...

le 06/11/2016 à 15:10
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Je suis d'accord sur le fond avec vous. Un exemple, la masse d'argent public détourné des Universités pour financer les "grandes écoles" ! Un modèle d'ancien régime, les USA, l'Allemagne, le Japon, la Russie, la Chine, aucun pays d'importance n'a de ...

à écrit le 04/11/2016 à 14:17
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vous parlez de l'éducation et des conséquences négatives si on réduit les dépenses publiques. Fillon a très bien expliqué hier soir que c'est exactement l'inverse. En effet, la cour des comptes signale que 20 000 enseignants n'ont jamais enseigné,...

le 07/11/2016 à 20:45
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1°) Le rapport PISA 2012 synthétise 10 ans de gestion de l'éducation nationale par l'UMP. 2°) C'est certain que le seul bon syndicat, ce sont les racketteurs de la FNSEA. 8 milliards d'euros de subventions ; 7 milliards d'euros détournés de la c...

le 07/11/2016 à 20:50
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1°) Le rapport PISA 2012 synthétise 10 ans de gestion de l'éducation nationale par l'UMP. 2°) C'est certain que le seul bon syndicat, ce sont les racketteurs de la FNSEA. 8 milliards d'euros de subventions ; 7 milliards d'euros détournés de la c...

à écrit le 04/11/2016 à 14:17
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2200 milliards de dette, 5 millions de chômeurs, toutes les caisses sociales en déficit, idem pour le commerce extérieur, le plus fort taux d'impositions et charges d'europe qui étouffe les citoyens et les pme dont 60 000 disparaissent par an, ...un...

à écrit le 04/11/2016 à 14:16
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cet article est un déni le plus absolu de toute réalité économique, des relations de cause à effet, du monde en totale roue libre qu'est notre monde politico-administratif. Car les arguments occultent tout simplement toute analyse de performance et ...

le 07/11/2016 à 19:46
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Et la fraude fiscale des entreprises du "privé" ?

à écrit le 04/11/2016 à 13:57
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vous parlez de l'éducation et des coupes induites les dépenses si on réduit les dépenses publiques. Fillon a trés bien expliqué hier soir que c'est l'inverse. En effet, la cour des comptes signale que 20 000 enseignants n'ont jamais enseigné, qu'i...

à écrit le 04/11/2016 à 13:43
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2200 milliards de dette, 5 millions de chômeurs, toutes les caisses sociales en déficit, idem pour le commerce extérieur, le plus fort taux d'impositions et charges d'europe qui étouffe les citoyens et les pme dont 60 000 disparaissent par an, ...un...

à écrit le 04/11/2016 à 13:23
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cet article est un déni le plus absolu de toute réalité économique, des relations de cause à effet, du monde en totale roue libre qu'est notre monde politico-administratif. Car les arguments occultent tout simplement toute analyse de performance et ...

à écrit le 04/11/2016 à 12:51
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Un seul mot du bout du monde ou j'habite. Affligeant.

à écrit le 04/11/2016 à 11:48
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une fois élue,l'UMP augmentera les impots ,les taxes et triplera les émoluments des dirigeants de l'état.par contre avec la gauche,il y a une chance d'obtenir un revenu universel pour tous couplé avec le maintien des aides sociales

le 04/11/2016 à 17:07
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l'horreur de la droite est effectivement de financer le social par la création de richesse et donc de s'attaquer à la mauvaise dépense publique pour baisser les impôts et charges dont on a le record et donc relancer le croissance et l'emploi, quelle ...

le 04/11/2016 à 17:07
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l'horreur de la droite est effectivement de financer le social par la création de richesse et donc de s'attaquer à la mauvaise dépense publique pour baisser les impôts et charges dont on a le record et donc relancer le croissance et l'emploi, quelle ...

à écrit le 04/11/2016 à 10:19
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Le mensonge et la lâcheté sont les principales tares de nos politiques. Ils promettent toujours pour attirer le chaland et une fois élus, ils font ce qu'ils veulent, c'est c'est à dire, rien..! Tous ces candidats sont des apparatchiks du système mona...

à écrit le 04/11/2016 à 10:11
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"Tous évoquent le chiffre d'une centaine de milliards d'euros" Pas près de dormir dans un lit à l'hosto les vieux ,un bon couloir dans les courants d'air ,y' a rien de tel.

à écrit le 04/11/2016 à 10:04
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Comment les candidats à l'élection présidentielle réagiraient ils s'ils avaient connaissance de mes interrogations? Seraient ils capables de répondre?

le 04/11/2016 à 18:25
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Bien-sûr que non le seul moment où ils sortent leur truffe de leur bureau c'est lors des campagnes. Demandez leur le prix d'un café ou d'un pain au chocolat si vous en avez l'occasion vous ne serez pas déçus de leur réponse erronés. Et là vous pourr...

à écrit le 04/11/2016 à 9:51
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le bal des hypocrites . le Francais en sont dégoutés..gauche ou droite......! il reste peut etre le FN §pour dépoussierer..entendu dans toutes les conversations

le 04/11/2016 à 11:11
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Ses luttes familiales sanglantes, son financement exotique, ses conseillers fictifs, ses déclarations de patrimoine incomplètes, ses financements de campagnes inventifs... Tout un poème, mais on ne nettoie pas avec un torchon sale, c'est la base d...

à écrit le 04/11/2016 à 9:27
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Après les promesses idéologiques arrivent les promesses conservatrices. On est mal patron, très mal.

à écrit le 04/11/2016 à 9:12
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Comme dorénavant les décisions sont prémâché au niveau de Bruxelles, il n'y a qu'a suivre le mouvement et a embellir les choses! Ou bien servir de fusible!

à écrit le 04/11/2016 à 8:28
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Débat franco-français sans vision européenne, ni mondiale. Aucune hauteur de vue mais des intérêts d'épiciers locaux avec de faux conflits. Avec ça, la France n'est pas sorti du marasme.

à écrit le 04/11/2016 à 8:05
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De plus, ce qu'on appelle chomage est en fait du temps de travail libéré par les gains de productivité. Ce chomage doit être rémunéré par une contribution de l'énergie. Il doit être considéré comme un progrès. Est ce si difficile à comprendre??

à écrit le 04/11/2016 à 7:58
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Il faut taxer l'énergie et détaxer le travail. Il faut le faire "à niveau constant" pour ne pas dégrader l'économie. Il faut le faire progressivement pour atteindre un niveau d'équilibre. Cela permet de protéger le climat. Cela permet de réduire le c...

le 04/11/2016 à 10:31
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@gépété: vas dire aux gens qu'en plus de perdre leur emploi, ils devront se chauffer à la bougie !

à écrit le 04/11/2016 à 7:43
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La solution consiste à basculer la fiscalité du travail sur la fiscalité énergétique. Pourquoi personne n'aborde cette solution? Elle consiste à reporter sur la consommation les prélèvements effectués actuellement sur la production et qui augmentent ...

le 04/11/2016 à 11:51
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je ne vois pas pourquoi l'état se priverait de l'une des deux ressources fiscales!nous sommes en déficit,il faut donc taxer et le travail,et l'énergie

le 04/11/2016 à 18:56
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@elu ps. Effectivement, il faut répartir les charges sociales sur le travail et sur l'énergie. Il faut agir progressivement pour atteindre un point d'équilibre. Le terme "basculer" est celui utilisé par Nicolas Hulot. Mais ce point d'équilibre devrai...

à écrit le 04/11/2016 à 7:43
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il faut juge m sarko pour le deficit qu'il a créer en etant chef d'etat entre 2007 et 2012 il faut bien un jour rendre responsable de leur activite ceux qui nous gouvernent et surtout les obliges a rembourse une grosse parti de cette dette ide...

à écrit le 04/11/2016 à 7:26
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Avec par exemple , les déficits non-répertoriés et certaines situations ,minorées comme le cout des ops extérieures...la dette globale de la France se rapprochera en 2017 ...des 2 800 Milliards d'Euro ...dans l'éventualité probable d'une augmentation...

à écrit le 03/11/2016 à 20:24
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Juste une question: Comment pour vez vous écrire " accroissant un déficit public déjà alourdi par les dépenses de François Hollande." moi, j'ai le chiffres suivants: 2011 5,2%, 2012 4,8%, 2015 3,5%, 2016 est annoncé à 3,3%. Si vous voulez donner d...

le 04/11/2016 à 17:41
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Effectivement le terme "déjà alourdi par les dépenses de François Hollande." m'a semblé d'emblée connoté, même si je n'avais pas les chiffres. Si la réalité en plus montre que cette phrase est fausse, monsieur Ivan Best, présentez vos excuses. On ve...

à écrit le 03/11/2016 à 18:48
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S’il existe des présidentielles, pourquoi ne proposerait-on pas une e-entreprise citoyenne et virtuelle avec une e-société civile pour défendre les libertés comme celle d’expression, la dignité ou des droits certifiés, avec une e-bourse et des e-bata...

à écrit le 03/11/2016 à 18:18
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Grâce au lien que vous indiquez sur l Insee il est assez facile de trouver fonctionnaires en trop : - éducation national : 1,300,000 actuellement pour 13,000,000 d'élèves (source éducation national) soit un employée pour 10 élèves ! => il y a de l'...

le 03/11/2016 à 20:34
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Vos chiffres sont bidons et vous racontez n'importe quoi.

le 04/11/2016 à 10:24
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@Michel Et hop, 540.000 chômeurs de plus, bravo michel.Au fait, tu es au courant que de nombreux fonctionnaires vivent avec des personnes travaillant dans le privé.D'ou te viens cette haine viscérale du fonctionnaire , la petite enfance ? Rappel ...

à écrit le 03/11/2016 à 17:59
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Que cinq mensonges ? Vous êtes bien gentil ! :-)

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