![L'élan [dû à la consommation des ménages] pourrait bien s'essouffler en 2017, est-il souligné dans le rapport, alors que le coup de pouce de la baisse du prix de l'énergie va s'amenuiser.](https://static.latribune.fr/full_width/516333/l-activite-a-legerement-accelere-en-france-en-octobre.jpg)
Le chômage ne devrait pas baisser avant 2017 dans l'Hexagone. C'est du moins ce qu'estime la Commission européenne, qui, jeudi 5 novembre, a diminué ses prévisions de croissance pour la France l'an prochain.
Bruxelles ne table désormais plus que sur 1,4% de croissance en 2016 en France, là où elle attendait 1,7% au printemps dernier, après 1,1% (chiffre inchangé) cette année. Pour 2017, elle attend un PIB en hausse de 1,7%.
Par comparaison, le gouvernement a bâti son projet de budget 2016, actuellement débattu au Parlement, sur un scénario de croissance de 1,5%.
"En France, la croissance devrait être [...] tirée par la consommation et une montée des investissements", a déclaré le commissaire européen aux Affaires économiques Pierre Moscovici lors de la présentation.
"L'élan [dû à la consommation des ménages] pourrait bien s'essouffler en 2017", est-il souligné dans le rapport, alors que "le coup de pouce de la baisse du prix de l'énergie va s'amenuiser".
Lire Pour l'OFCE, 2016 sera la vraie année de la reprise
Chômage : une baisse de 0,2% en 2017
Sur la base de sa prévision de croissance, la Commission n'anticipe pas de baisse du taux de chômage en France avant 2017. Il atteindrait alors 10,2% de la population active (y compris l'Outre-Mer) après 10,4% en 2015 et en 2016.
Pour l'exécutif européen, les baisses de charges et de fiscalité des entreprises n'auront qu'un impact limité sur le marché du travail, les employeurs privilégiant dans l'immédiat la restauration de leurs marges aux embauches.
Déficit en 2017 : 3,3% selon Bruxelles... ou 2,7% selon Paris
S'agissant du déficit public, la Commission le voit à 3,3% du PIB en 2017, là où Paris pense atteindre 2,7% du PIB. Mais les prévisions de la Commission se font toujours à politique inchangée, sans tenir compte des mesures de correction insuffisamment spécifiées ou pas encore votées.
La dernière trajectoire des finances publiques remise par Paris à la Commission européenne prévoit un déficit ramené à 3,3% du PIB l'an prochain puis 2,7% en 2017. Le gouvernement a assuré que l'objectif pour 2015 (3,8%) serait tenu "avec certitude".
(L. P. avec Reuters)
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a le à :
Que serai la croissance en zone euros sans le fameux alignement de planète baisse du pétrole ,taux d'empreint bas voire négatif baisse de l'euro fasse ects ben ont serait dans une sacrée récession mr Draghi nous à fait un qe (planche à billets )bien-sur aucun résultat ce qui était prévisible s'il suffirai d'imprimer des billets tous neuf pour sortir de crises y 'a longtemps que sa se saurai et maintenant qe2 ,puis après qe3,puis qe4 ,puis un beau jour il faudra une brouette d'euro pour acheter une baguette ,acheter de l'or il ne peut avoir de croissance infinie dans un monde finie !!!!!
"Mais les prévisions de la Commission se font toujours à politique inchangée, sans tenir compte des mesures de correction insuffisamment spécifiées ou pas encore votées."
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FMI et OCDE et certaines banques sont les indicateurs les plus fiables.
Je parie qu'en 2017 la croissance française sera un cran au dessus de l'allemande et de l'anglaise, qui ont déjà mangé leur "pain blanc", dans le bâtiment, la consommation et les crédits aux particuliers.
Autant la baisse des cours aura joué sur la croissance cette année (consommation, finance de l'état et cout de certains produits, l'effet s'atténuera et sera quasiment nul les années à venir, même si les prix reste bas. Tout le contraire du CICE, du pacte de responsabilité, du suramortissement, les investissements qui remontent a un niveau significatif proche de celui de 2007. Ces mesures et investissements sont à "effets retardant". Il faut aussi prendre en compte que le CICE et le Pacte vont continuer à monter en puissance. La loi Macro, lorsqu'elle sera effective, n'aura que peut d'impact, mais l'augmentation des salaires (+ de 2% prévus en 2016) et la reprise des achats de biens immobiliers et du BTP auront des effets non négligeables sur l'inflation et la croissance. Les investissements s'étalent souvent sur plusieurs années et ne peuvent et leurs effets ne seront pas instantanés.
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CAPITAL RISQUE, 3ème TRIMESTRE 2015 :
Europe : 3,03 Md, progression annuelle de + 31%.
> Entreprises dans les services aux consommateurs ont levé 31%, 935 M.
> Firmes de la santé : 929 M.
> Services financiers et aux entreprises, 246 M.
1er - Royaume-Uni : 947 M. soit 31% des sommes européennes et 24% des deals
2ème - France : 567 M. soit 19% et 19% des deals
3ème - Allemagne : 14% des sommes et 18% des deals
« Enfin, le capital-risque français fait figure de bon élève puisque le pays se place à la seconde place des pays européens ayant attiré le plus de capitaux. Avec 567 millions d’euros d’investissements, l’Hexagone se place juste derrière le Royaume-Uni (947 millions d’euros). »
« Autre chiffre intéressant, Bpifrance est classé comme l’investisseur le plus actif avec 13 deals bouclés, et le fonds français Alven Capital arrive à la cinquième place avec 7 deals. »
J'ajoute aussi que Business France contribue aussi beaucoup à l'investissement étranger en France.
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INVESTISSEMENTS HOTELIERS, 1er SEMESTRE 2015 :
France est le 2ème pays le plus demandé après le Royaume-Uni.
Soit 1,8 Md€, une petite hausse de 95 % par rapport au 1er trimestre 2014.
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Certes, la France n’est pas parfaite, et il y a encore beaucoup à améliorer, elle a pris beaucoup de retard dans les investissements, mais ça progresse bien !
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Ce qui est aussi très important sur les investissements, c'est qu'il sont pour beaucoup orientés vers des secteurs à forte valeur ajoutée, notamment les investissements étrangers. Beaucoup dans la recherche, l'innovation, le design, près de 10% des deals.
N'importe quoi!
Si le gouvernement avait voulu faire de l'"électoralisme", il aurait depuis le début choisit de relancer à fond la consommation et le BTP, et non pas de relancer les investissements et d'accélérer 'l'Industrie du Futur", la recherche et le digital!
La France n'est pas larguée, les investissements progressent à vitesse grand V cette année, voir plus haut.
Donc, même si relancer la conso et le BTP est bon médiatiquement et électoralement, la solution pour sauver le pédalo est ailleurs!
Les choix des investissements, des programmes de l'industrie du futur, de l'export, du numérique, du tourisme, de la recherche, de la réforme, de la modernisation, de l'adaptation,.......... sont les bons.
Ce n'est pas du court terme éphémère, mais résultat seront présents sur le long terme. Maintenant en 2016, l'état peut maintenant trouver les moyens de relancer le pouvoir d'achat et le BTP.
Mais les patrons prévoit déjà + de 2% d'augmentation pour les salaires en 2016, et en 2015 les augmentations sont déjà conséquentes!
2015 : "les revalorisations effectivement effectuées en sont finalement restées à 2,4 %"
"initialement les entreprises avaient tablé sur une hausse de 2,6 % cette année"
Cabinet Aon Hewitt, Le Figaro, le 03 septembre.