France : Bruxelles revoit la croissance à la baisse, pas de fléchissement du chômage avant 2017

Bruxelles ne table désormais plus que sur 1,4% de croissance en 2016 en France, là où elle attendait 1,7% au printemps dernier. Le chômage reste stable jusqu'en 2017 pour diminuer ensuite, à 10,2%. S'agissant du déficit public, la Commission européenne le voit à 3,3% du PIB en 2017, à politique inchangée.
"L'élan [dû à la consommation des ménages] pourrait bien s'essouffler en 2017", est-il souligné dans le rapport, alors que "le coup de pouce de la baisse du prix de l'énergie va s'amenuiser".

Le chômage ne devrait pas baisser avant 2017 dans l'Hexagone. C'est du moins ce qu'estime la Commission européenne, qui, jeudi 5 novembre, a diminué ses prévisions de croissance pour la France l'an prochain.

Bruxelles ne table désormais plus que sur 1,4% de croissance en 2016 en France, là où elle attendait 1,7% au printemps dernier, après 1,1% (chiffre inchangé) cette année. Pour 2017, elle attend un PIB en hausse de 1,7%.

Par comparaison, le gouvernement a bâti son projet de budget 2016, actuellement débattu au Parlement, sur un scénario de croissance de 1,5%.

"En France, la croissance devrait être [...] tirée par la consommation et une montée des investissements", a déclaré le commissaire européen aux Affaires économiques Pierre Moscovici lors de la présentation.

"L'élan [dû à la consommation des ménages] pourrait bien s'essouffler en 2017", est-il souligné dans le rapport, alors que "le coup de pouce de la baisse du prix de l'énergie va s'amenuiser".

     Lire Pour l'OFCE, 2016 sera la vraie année de la reprise

Chômage : une baisse de 0,2% en 2017

Sur la base de sa prévision de croissance, la Commission n'anticipe pas de baisse du taux de chômage en France avant 2017. Il atteindrait alors 10,2% de la population active (y compris l'Outre-Mer) après 10,4% en 2015 et en 2016.

Pour l'exécutif européen, les baisses de charges et de fiscalité des entreprises n'auront qu'un impact limité sur le marché du travail, les employeurs privilégiant dans l'immédiat la restauration de leurs marges aux embauches.

Déficit en 2017 : 3,3% selon Bruxelles... ou 2,7% selon Paris

S'agissant du déficit public, la Commission le voit à 3,3% du PIB en 2017, là où Paris pense atteindre 2,7% du PIB. Mais les prévisions de la Commission se font toujours à politique inchangée, sans tenir compte des mesures de correction insuffisamment spécifiées ou pas encore votées.

La dernière trajectoire des finances publiques remise par Paris à la Commission européenne prévoit un déficit ramené à 3,3% du PIB l'an prochain puis 2,7% en 2017. Le gouvernement a assuré que l'objectif pour 2015 (3,8%) serait tenu "avec certitude".

(L. P. avec Reuters)

Commentaires 25
à écrit le 06/11/2015 à 13:42
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Quand on détruit la confiance économique, c'est foutu. Les investisseurs n'ont pas envie de se faire e----- par la France socialiste. Sans capital, pas d'emplois et ruine de l'état. L'idéologie et la démagogie obscène ont prévalu. L'intérêt du pays n...

à écrit le 06/11/2015 à 11:00
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qui peut encore croire au retour de la croissance depuis 2008 la croissance est de retour mais chaque année pas de croissance ,pas de baisse du chomage ni en septembre d'ailleurs télécharger le document dares la baisse n'est que comptable (élections ...

à écrit le 06/11/2015 à 7:24
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La confiance a été perdue durant les 3 premiers mois qui ont suivi l'élection présidentielle de 2012. Il n'est plus possible de rattraper cette confiance perdue. Tant que ce président sera à la tête de l'Etat, le pays sera à l'arrêt et s'affaiblira.

à écrit le 05/11/2015 à 23:23
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@ BONSOIR ; Alors Monsieur HOLLANDE encore un nouveau mensonge ? LE CHÖMAGE BAISSE? LA CROISSANCE REVIENT ? mais à part vous et vos bénis oui oui plus personne ne croit à vos délires ! qu'est ce que sait cette histoire de porte avions ?? Co...

à écrit le 05/11/2015 à 21:42
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Sachant que les statistiques du chômage sont trafiquées, je suppose que les autres chiffres ne sont pas mieux. La France inquiète énormément l'Europe car si sa dette étaient attaquée, toute la zone basculerait dans l'inconnu. Il est illusoire de croi...

à écrit le 05/11/2015 à 20:51
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Sans être mirobolantes les performances de la France sur la période 2007-2011 la classaient certes derrière l'Allemagne (qui avait fait au cours de la décennie précédente les réformes de structure nécessaires notamment en termes de marché du travail)...

à écrit le 05/11/2015 à 18:10
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Pour ma part, je dirai plutôt 0% de croissance. Donc, le chômage baissera en 2017 ; bien, mais ce ne sera certainement pas un gouvernement socialiste ou les républicains qui sera au pouvoir et sur ce point ; je vous donne entièrement raison !!!!!!!!!

à écrit le 05/11/2015 à 17:07
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Pour le déficit en 2017, je crois plus Bruxelles que la France. Car pour Mai 2017, notre Présidant doit mentir sur les chiffres. Pour l'instant, il ne m'a pas déçu sur ce point. Il est excellent dans le mensonge et les magouilles. Souvenez-vous le 1...

à écrit le 05/11/2015 à 16:58
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Avec sa gestion calamiteuse des finances, Sapin nous fout la gueule de bois. Il est incapable de proposer et mettre en route les économies INDISPENSABLES. La seule recette de ce ministère consiste à augmenter toujours les impôts, donc à baisser le po...

à écrit le 05/11/2015 à 14:40
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Comme écrit dans l'article, Bruxelles n'a pas la capacité à anticiper: "Mais les prévisions de la Commission se font toujours à politique inchangée, sans tenir compte des mesures de correction insuffisamment spécifiées ou pas encore votées." .........

le 05/11/2015 à 20:08
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BREF la France socialisse est derrière tous les pays européens depuis mai 2012 que ce soit chômage 10.4% GB et Allemagne 5%, croissance France : 0000000%, Allemagne 1.6%, GB 2.5%, déficit français 2014 :4%, ailleurs en EUROPE MOINS DE 3%, alors fana...

à écrit le 05/11/2015 à 14:33
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le machin bruxellois qui prédisait 4,4% de déficit pour 2014 alors qu'on a fait 3,9.

à écrit le 05/11/2015 à 14:00
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Tant que l'on restera sous administration Bruxelloise et avec une monnaie qui ne nous appartient pas, il n'y aura pas de miracle. Pour l'UE il n'y a que la pénitence de l'austérité qui a cours pour être au niveau du moins disant social!

à écrit le 05/11/2015 à 13:40
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Hollande et sa bande ont accumulé les erreurs économiques car ils font de la basse politique électoraliste. Le sort du pays est secondaire pour eux. Le pire c'est qu'ils continuent, ils font semblant de réformer pour ne pas fâcher leur clientèle. Ils...

le 05/11/2015 à 14:05
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ouvrez les yeux:croissance positive,chomage en baisse,pas de greves,consommation en hausse etc...qu'est ce qui ne va pas la dedans?

le 05/11/2015 à 14:36
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tres juste MARKUS .....LE SOUCIS DU PS ..EST DE CONSERVER LES PRIVILEGES DE SA CLIENTELE

le 05/11/2015 à 15:23
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@Markus N'importe quoi! Si le gouvernement avait voulu faire de l'"électoralisme", il aurait depuis le début choisit de relancer à fond la consommation et le BTP, et non pas de relancer les investissements et d'accélérer 'l'Industrie du Futur", la ...

à écrit le 05/11/2015 à 13:31
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Ils ne sont pas gentil à Bruxelles de dire cela juste avant les élections.

à écrit le 05/11/2015 à 12:38
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merci d'éviter les erreurs mathématiques, ce n'est pas une baisse de 0.2% si le chômage passe de 10.4% à 10.2% mais de 0.2 points, je sais que c'est une erreur courante, mais c'est cours de maths de collège quand même...

le 05/11/2015 à 13:29
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Désolé, mais je crois que dans ce gouvernement il n'y a pas beaucoup qui ont compris quelque chose en maths, ni au collège ni avant.

à écrit le 05/11/2015 à 12:34
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Le fiasco du dernier gouvernement entièrement socialiste en UE ....est validé ....reste à F.Hollande de démissionner ....et de connaitre le montant de l'ardoise...

à écrit le 05/11/2015 à 12:24
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On est loin de retrouver une croissance suffisante pour tirer l'emploi , il aurait fallu semer les bonnes graines auparavant ( le pouvoir d'achat ) . Ils ont fait le contraire et continuent encore avec la revalorisation 1% du logement pour les impôt...

le 05/11/2015 à 15:10
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Relance par la consommation et bâtiment, c'est le remède appliquer par les divers gouvernements lors des précédentes crises. Est-ce que ce choix a empêché nos industries de perdre du terrain, sur le marché national face aux importations, comme à l'ex...

le 05/11/2015 à 15:29
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"Les entreprises devraient augmenter les salaires de 2,4 % en 2016 en France" 2015 : "les revalorisations effectivement effectuées en sont finalement restées à 2,4 %" "initialement les entreprises avaient tablé sur une hausse de 2,6 % cette année" ...

à écrit le 05/11/2015 à 12:19
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C'est surtout 2019 qui sera dure à passer. il y aura un coup de mou sur le batiment, le pétrole grimpera de 10% et le Mexique sera en recession de 0,23%. Certes, 2024, là, le pied intégral : inflation de 34%, cours de l'or au plus bas, maisons à moit...

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