Hollande va nommer le préfet de Paris à la tête du gendarme de l'énergie

Par latribune.fr  |   |  329  mots
Jean-François Carenco a été directeur de cabinet de Jean-Louis Borloo à deux reprises, au ministère de l'Emploi et à l'Ecologie.
Jean-François Carenco, le préfet d'Ile-de-France, est le candidat choisi par l'Elysée pour présider le collège de la Commission de régulation de l'énergie (CRE). La nomination de ce proche de Valls devra être confirmée par les commissions du Sénat et de l'Assemblée.

Dans un tweet, samedi, l'Elysée a annoncé que François Hollande envisage de nommer Jean-François Carenco, actuel préfet de Paris et de la région Ile-de-France, "en qualité de président du collège de la Commission de régulation de l'énergie" (CRE). La rumeur de sa nomination circulait depuis quelques jours, alors que le second mandat de Philippe de Ladoucette, 68 ans, à la tête de la CRE depuis dix ans, arrive à échéance. Cette autorité administrative indépendante a pour mission de veiller au bon fonctionnement des marchés de l'électricité et du gaz en France.

Un bref communiqué précise que

"Le Présidents du Sénat et le Président de l'Assemblée nationale sont saisis de ce projet de nomination, afin que la commission intéressée de chacune des assemblées se prononce dans les conditions prévues par le cinquième alinéa de l'article 13 de la Constitution."

Proche de Valls, un temps pressenti à la SNCF

Diplômé de HEC, ancien élève de l'ENA, Jean-François Carenco, âgé de 64 ans, a été à deux reprises directeur de cabinet de Jean-Louis Borloo, au ministère de l'Emploi (2004), puis conseiller spécial à l'Economie (2006), et ensuite au ministère de l'Ecologie et de l'Energie (2008).

Il a fait l'essentiel de sa carrière dans la préfecture. A la tête de la région Rhône-Alpes  de 2010 à 2015, il est ensuite nommé préfet d'Ile-de-France où il s'occupera notamment du dossier du Grand Paris. Connu pour son franc-parler inhabituel, il est réputé entretenir de très bonnes relations avec Manuel Valls. Il aurait été pressenti à la tête de la SNCF pour remplacer Guillaume Pépy, si celui-ci avait été amené à démissionner.