La dette publique française ne cesse de gonfler : déjà 116,4% du PIB

Par AFP  |   |  262  mots
(Crédits : Dado Ruvic)
La dette publique a ainsi progressé de 36,1 milliards d'euros entre juillet et septembre, mais dans le détail il y a de bonnes surprises côté finances des communes, de la Sécu, de l'Acoss, des hôpitaux et de l'Unedic....

La dette publique française a continué d'enfler au troisième trimestre pour atteindre 116,4% du produit intérieur brut (PIB), soit 2.674,3 milliards d'euros, mais à un rythme moindre que lors du trimestre précédent, a rapporté l'Insee mardi.

"La progression de la dette publique ralentit fortement après le pic enregistré au trimestre précédent", notamment du fait "d'une hausse de trésorerie de l'Etat et des administrations de sécurité sociale", souligne l'Institut national de la statistique dans un communiqué.

La dette publique a ainsi progressé de 36,1 milliards d'euros entre juillet et septembre, soit un rythme proche de celui du troisième trimestre 2019, contre près de 200 milliards d'euros lors du trimestre précédent.

Les régions s'endettent, au contraire des communes

La dette de l'État augmente, elle, de 35,7 milliards d'euros mais s'accompagne d'une augmentation de sa trésorerie grâce notamment aux "primes d'émissions (de dette) de ce trimestre résultant de conditions d'emprunt très avantageuses", explique l'Insee.

En parallèle, les dettes des administrations publiques locales augmentent à peine de 0,2 milliard d'euros, tirées par l'endettement des régions, quand la dette des communes a diminué.

Acoss, hôpitaux et Unedic ont vu leur dette baisser

Enfin, la dette des administrations de sécurité sociale est quasiment stable à +0,4 milliard d'euros, après un bond de 84,9 milliards au deuxième trimestre.

Si la CNAF (caisse nationale d'allocations familiales) et la Cades (caisse d'amortissement de la dette sociale) voient leur endettement augmenter, l'Acoss, les hôpitaux et l'Unedic ont vu leur dette baisser sur la période.