La prime de Noël (152 euros depuis 2009) sera versée le 14 décembre à 2,3 millions de personnes

Par latribune.fr  |   |  259  mots
Cette photo prise en novembre 2012 (reportage Eric Gaillard/Reuters) montre Paul, 57 ans, ancien artisan au chômage depuis sept ans, bénéficiaire du RSA, en train de déjeuner dans un appartement qu'on lui a prêté pour l'hiver, après avoir passé quatre mois dans un garage. Il a perdu son emploi à la suite d'une opération de la hanche qui lui a rendu difficile la station debout. En 2010, faute de revenus suffisants, il avait été expulsé de son appartement. (Crédits : Reuters)
Cette prime, destinée aux bénéficiaires du Revenu de solidarité active (RSA) et de l'Allocation de solidarité spécifique (ASS, pour chômeurs de longue durée), notamment, n'a quasiment pas varié depuis sa création en 1998 par le gouvernement de Lionel Jospin.

La prime de Noël, d'un montant inchangé depuis presque dix ans, "sera versée la semaine précédant les fêtes de Noël" ("le 14 décembre" dixit Agnès Buzyn sur BFMTV) à "plus de 2,3 millions de Français", a annoncé lundi le ministère de la Santé et des Solidarités.

Cette prime sera attribuée aux "bénéficiaires de minima sociaux comme le revenu de solidarité active (RSA), l'allocation de solidarité spécifique (ASS) et l'allocation équivalent retraite (AER)", ont précisé les services d'Agnès Buzyn dans un communiqué.

Bloquée à 152,45 euros depuis près de 10 ans

Comme depuis 2009, son montant sera de 152,45 euros pour une personne seule, 228,67 euros pour un foyer de deux personnes (couple sans enfant, adulte isolé avec un enfant) et 274,41 euros pour trois personnes (couple avec un enfant, adulte isolé avec deux enfants).

À partir de quatre personnes, le montant de la prime est plus élevé pour un foyer monoparental (335,39 euros) que pour un couple avec deux enfants (320,14 euros) et la prime est complétée de 60,98 euros par enfant supplémentaire.

Crée par le gouvernement Jospin en 1998

Mise en place par le gouvernement Jospin en 1998, la prime de Noël est destinée notamment aux bénéficiaires du Revenu de solidarité active (RSA) et de l'Allocation de solidarité spécifique (ASS, pour chômeurs de longue durée). Son montant n'a quasiment pas varié depuis sa création, à l'exception d'un complément forfaitaire exceptionnel versé en 2008 pour compenser le retard sur la hausse de l'inflation.

(Avec AFP)