Quand la Banque de France contredit Manuel Valls

Fin juin et sur les douze derniers mois cumulés, 63.200 entreprises étaient en difficulté selon la Banque de France. C'est-à-dire qu'elles étaient soit en redressement judiciaire, soit en liquidation judiciaire, soit en procédure de sauvegarde.
Fabien Piliu
Selon la Banque de France, le niveau de défaillances d'entreprises reste toujours très élevé

Manuel Valls en est certain, l'économie française est en train de sortir de l'ornière.

"Aujourd'hui, la croissance est là ; c'est ainsi que nous ferons baisser le chômage. Oh! pas de triomphalisme ! Il y a les incertitudes de la crise financière asiatique. Mais il y a aussi des facteurs positifs : la croissance américaine, la baisse du prix du pétrole, ce qui est bon pour le pouvoir d'achat, la baisse des taux d'intérêt, la baisse de l'euro - bonne pour nos exportations - grâce à la politique favorable de la BCE pour laquelle nous nous sommes battus. Les premiers résultats sont là. Ils sont encore insuffisants pour combattre le désespoir de nombre de nos concitoyens, mais suffisants pour affirmer que nous sommes sur la bonne voie, pour raviver l'espoir, pour réussir ", a-t-il déclaré aux militants socialistes à La Rochelle lors de son discours de clôture de l'université d'été du Parti socialiste.

Sur la base du - triste - record de 2014

Pourtant, ne lui en déplaise, les statistiques continuent de tempérer son optimisme.
À fin juin, le cumul sur douze mois du nombre de défaillances s'est élevé à 63.202, soit au même niveau qu'en juin 2014 observe la Banque de France.

C'est-à-dire qu'elles étaient soit en redressement judiciaire, soit en liquidation judiciaire, soit en procédure de sauvegarde.

A titre de comparaison, la Banque de France avait recensé 63.400 défaillances d'entreprises en 2014, ce qui constitue un - triste - record. En 2009, au plus fort de la crise, 63.204 entreprises avaient mis la clé sous la porte.

Fabien Piliu
Commentaires 16
à écrit le 10/09/2015 à 0:14
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Et, pour récompenser Valls de son excellent travail (de communication surtout), on lui offrira un billet d'avion pour aller voir un match de foot avec toute sa petite famille (ça va faire plusieurs billets d'avion mais peut-être qu'on nous fera une r...

à écrit le 09/09/2015 à 5:19
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CONTREDIRE ? Le Premier sinistre ? C'est pas raisonnable les gars ? Des têtes vont tomber que ce s'ra pas long ! ENTENTION HEIN ? Et les plans de carrière qui vont rester en plan ? Pfiouuuuuuuuuu ! Entre l'arithmétique et la politique, seul le final ...

à écrit le 08/09/2015 à 7:45
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Les années perdues par l incompétence de nos dirigeants ne se rattraperont pas. La France s effondre chaque jour un peux plus cela fait 25 ans que ça dure. L effondrement total est proche...

le 09/09/2015 à 8:22
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J'écrirais plutôt 40 ans (et non pas 25 ans). En revanche, je suis moins pessimiste que vous car nous avons tellement de choses à réformer (sans tomber dans le tiers monde, loin de là) qu'il y a des leviers de partout pour nous améliorer. Toutefoi...

à écrit le 08/09/2015 à 7:04
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Allons vous savez bien que la banque de France ne sait faire qu une lecture mathématique des chiffres Manu lui sait en faire une lecture politique Mais dans la réalité .... Pour les sans dents ... Ça va pas mieux

à écrit le 07/09/2015 à 19:01
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De quelles entreprises s'agit il !D'entreprise d'une seule personne ,artisan ou auto entrepreneur ? Il serrait intéressent de le savoir .............

à écrit le 07/09/2015 à 15:05
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Mr Valls a repris à son compte la méthode Couet... le chômage n'est pas une composante économique mais une résultante politique. Mr Hollande pense qu'avec de la croissance il pourra baisser les impôts - erreur- c'est en baissant les impôts qu'il re...

le 08/09/2015 à 10:04
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Et les 4% de deficit t en fais quoi? On repasse à 6%? L etat c est comme un menage: il faut rembourser la dette et stopper le deficit

à écrit le 07/09/2015 à 14:30
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Attention car ces chiffre s'additionnent d'une année sur l autre ! Ce n'est pas des chômeurs qui restent dans les chiffres d une année sur l autre ! Car là c'est une liquidation (disparition) puis l année suivante c'en est une autre et non plus la ...

à écrit le 07/09/2015 à 14:16
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Un indicateur infaillible, la fréquentation des brasseries avec un menu "affaires", il est très révélateur de l'activité des entreprises parce que le midi, il faut bien se restaurer! De toutes les manières les Français sont des rêveurs qui ont cru ...

à écrit le 07/09/2015 à 14:03
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C'est une évidence, les entreprises sont à bout de souffle, et les mensonges du gouvernement Valls n'ont aucune crédibilité, les mensonges Vallsiens et Valsiennes sont exactement les mêmes que les mensonges Saroziens et Sarkoziennes

à écrit le 07/09/2015 à 13:07
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Le prince Valls va demander la tête de ce "lanceur d'alertes". Je n'ai jamais autant vu dans les rues commerçantes, dans les zones artisanales et industrielles de panneaux à vendre ou à louer. La liste des liquidations judiciaires, dans le journal d'...

à écrit le 07/09/2015 à 12:39
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Y'aurait-il une crise économique mondiale que l'on m'aurait caché..?? Mince! Appelez L'Hagarde : il faut qu'elle confirme qu'elle est finite! (pas la crise : l'autre)

à écrit le 07/09/2015 à 12:06
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Ce n'est pas seulement la Banque de France qui contredit M.Valls : c'est la Réalité dans son ensemble qui contredit l'autisme de la politique de ce gouvernement! On a affaire à un gouvernement hors-sol, qui ne comprend rien à la réalité, avec des mi...

à écrit le 07/09/2015 à 11:43
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Mon voisin 53 ans est toujours au chômage et sans verser dans le pessimisme il suffit de regarder la rubrique des liquidations judiciaires, commerces, pme, artisans tous corps de métiers,dans le journal de sa région pour s'interroger sur la supposée...

à écrit le 07/09/2015 à 11:20
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Contredire Valls ; c est quelle est brune !

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