
Le poids des mots ! Manifestement, le gouvernement à soupeser chaque terme du "programme de travail pour rénover notre modèle social" transmis le 6 juin aux organisations patronales et syndicales. Dans ce texte, on ne trouve aucun des mots ou aucune des expressions qui fâchent, comme "inversion de la hiérarchie des normes", "motifs prédéterminés de licenciement dans le contrat de travail" ou encore "allègement de la procédure de licenciement". Rien de tout cela, à l'inverse, du consensuel, tel ce vœux de "faire converger performance sociale et performance économique".
Et pour enfoncer le clou, dans leur communication orale, le Premier ministre, Edouard Philippe, et la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, ont aussi soigné leur vocabulaire, le premier assurant que "la branche conservera un rôle essentiel", la seconde affirmant qu'il ne "s'agit pas d'un projet anti-branches". Certes, à ce stade, alors que tout un cycle de réunions bilatérales avec les organisations patronales et syndicales va s'engager, il ne s'agit pas pour le gouvernement de livrer le fond de sa pensée. Mais, si l'on se livre à l'exégèse du texte communiqué, on peut alors lire entre les lignes et deviner vers quoi on se dirige potentiellement.
Le document révélé par "Libération" jette un doute
A cet égard, le document que s'est procuré le quotidien Libération, émanant de la Direction générale du Travail et mentionnant "les réformes demandées par le cabinet", fait un peu l'effet d'une bombe. Certes, le cabinet de la ministre a immédiatement réagi en signifiant que "le document publié ce soir par Libération n'a aucune valeur politique et n'engage en rien le Gouvernement". Et, de fait, il s'agit d'un document de travail formulant des hypothèses assez radicales qui ne seront peut-être pas toutes reprises. Il n'empêche que le texte transmis aux partenaires sociaux peut donner lieu à beaucoup d'interprétations.
Rappelons que la réforme du code du travail souhaitée par le gouvernement se donne trois objectifs principaux : donner davantage de place aux accords d'entreprise ; simplifier le dialogue social, en rapprochant davantage les différentes instances consultatives du personnel existantes ; sécuriser les relations de travail, via notamment l'instauration d'une « barémisation » des dommages et intérêts accordés par les prud'hommes en cas de licenciement abusif.
Vers un tout accord d'entreprise ?
Sur le premier thème, on sait que le Président de la République voulait faire de l'entreprise le lieu principal pour créer de la norme sociale. Le programme de travail s'attache donc à ce principe, même s'il reconnaît que la loi et l'accord de branche doivent continuer d'assurer une "protection égale des salariés". Pour autant, c'est pour immédiatement signaler que ce principe d'égalité ne saurait "conduire à l'uniformité de la norme pour tous les salariés de toutes les entreprises, quelle que soit la taille et le secteur". Et, un peu plus loin, le texte précise "que le besoin de trouver des solutions innovantes" pour "allier bien-être et efficacité au travail, ne peut se faire qu'au plus près du terrain".
Comment décoder ces propos généraux ? D'abord on soulignera que, déjà actuellement, il n'y a pas d'uniformité en France des normes sociales. Les salaires (en dehors du Smic), la durée du travail, celle des congés payés, par exemple, diffèrent d'une entreprise à l'autre. Mais, le bouchon pourrait être en effet poussé beaucoup plus loin pour trouver des formules « innovantes » au niveau de l'entreprise, comme le souhaite le texte gouvernemental. Et ce de façon drastique, en permettant, par exemple à un accord d'entreprise majoritaire de fixer les motifs du licenciement économique, jusqu'ici définis par la loi et la jurisprudence. Idem pour la durée du préavis, de la période d'essai de certains congés, des motifs de recours au CDD, etc. Jusqu'ici, tous ces points sont déterminés par la loi, et/ou des accords de branches. Un accord d'entreprise ne peut y déroger que dans un sens plus favorable aux salariés. Par exemple, un accord d'entreprise ne peut pas fixer une période d'essai plus longue que la durée maximale fixée par la loi ou encore des indemnités de licenciement inférieures à ce que prévoit la branche.
Or, il serait tout à fait imaginable au nom de "l'efficacité" et "des nouveaux champs qui pourraient être ouverts à la négociation collective", notions mises en avant par le texte gouvernemental, d'autoriser à l'avenir des accords d'entreprise à fixer leurs propres règles sur tous ces points. Après tout, cela fait des années que le patronat, Medef en tête, réclame que le contrat de travail prévoit des motifs prédéterminés de licenciement. En fait, en poussant la logique de « l'efficacité » et de « l'innovation » jusqu'au bout, rien dans l'absolu n'empêcherait qu'un accord d'entreprise définisse quasiment toutes les règles du droit du travail, à l'exception des normes d'ordre public (sur la sécurité et la santé par exemple) qui relèveraient de la loi et des règles qui ont une fonction de « régulation » de la profession qui relèveraient de la branche, ce que la CPME appelle « l'ordre public professionnel ». C'est grosso modo d'ailleurs le système anglais.
A cet égard, le référendum d'entreprise à l'initiative de l'employeur pourrait aussi être un moyen « innovant ». Jusqu'ici, seuls les syndicats minoritaires (représentant au moins 30% des salariés) ont l'initiative de ce référendum. On sait que le candidat Macron songeait à étendre ce droit d'organisation d'un référendum à l'employeur. La CFDT était prête à en discuter sous certaines conditions. Pour la centrale de Laurent Berger, il faudrait pour le moins qu'un projet d'accord ait été accepté par des syndicats minoritaires. Or, on peut tout à fait imaginer que le gouvernement ouvre plus largement encore les portes en permettant à l'employeur d'organiser un referendum sur un texte qui n'a reçu l'appui d'aucun syndicat... C'est en tout cas une hypothèse de travail si l'on se réfère au document produit par Libération.
Quid du droit à la négociation des délégués syndicaux?
Sur le deuxième thème, la simplification des instances de représentation du personnel, le texte gouvernemental a le mérite d'être nettement moins ambiguë dans sa rédaction. Il annonce clairement - et la ministre du Travail l'a ouvertement évoqué - son souhait de permettre une véritable fusion entre les trois instances consultatives : délégués du personnel, comité d'entreprise et CHSCT.
Cependant, une phrase, là aussi, attire l'attention : "Comment rendre le dialogue social plus efficace dans l'entreprise et représenter de manière adéquate la collectivité de travail, capable d'être à la hauteur des nouveaux enjeux et des nouvelles responsabilités qui lui seront confiés par l'élargissement du champ de la négociation ?" Est-ce une façon subtile de faire comprendre qu'à l'avenir les délégués syndicaux n'auraient plus le monopole de la négociation sociale en entreprise ? La formule "représenter de manière adéquate la collectivité de travail" peut éventuellement le laisser sous-entendre, surtout quand, un peu plus loin, le texte s'interroge sur la façon de "mieux articuler consultation et négociation ?" Jusqu'ici, clairement, la consultation relève du comité d'entreprise et la négociation des délégués syndicaux.
De nouvelles règles pour les licenciements?
Enfin, sur le troisième thème, « sécuriser les relations du travail », les termes employés laissent également planer un doute. Certes, sur les dommages et intérêts accordés par les prud'hommes en cas de licenciement abusif, il n'y a aucune ambiguïté : le gouvernement veut instaurer une « barémisation » avec un plancher et un plafond... reste à connaître les niveaux.
En revanche, le texte contient une formule qui mériterait des précisions : "Certaines règles qui entourent le licenciement et devraient en principe protéger les salariés ne les sécurisent pas réellement." De quoi s'agit-il ? Plusieurs interprétions sont possibles. Est-ce-la remise en cause du principe selon lequel la lettre de licenciement doit contenir très exactement les motifs invoqués pour se séparer d'un salarié ? On sait que l'employeur ne peut pas par la suite évoquer de nouveaux motifs omis dans la lettre et, s'il le fait, ou s'il formule mal la lettre de licenciement les prud'hommes peuvent alors accorder six mois d'indemnités au salarié concerné. Or, à de nombreuses reprises, les organisations patronales ont protesté contre ce « formalisme » qui pénalise les patrons de TPE/PME pas forcément au fait des subtilités juridiques...
Mais cette phrase alambiquée pourrait aussi signifier la remise en cause d'un certain nombre de règles entourant les licenciements économiques. On sait par exemple qu'au moment de la loi El Khomri, le gouvernement Valls souhaitait que pour les groupes internationaux, les difficultés économiques soient appréciées à l'échelle nationale et non au niveau de l'ensemble du périmètre du groupe c'est-à-dire y compris à l'international. Mais, in fine, c'est ce dernier niveau qui a été gardé à la demande des syndicats. Va-t-on alors revenir au niveau national ? Dans ce cas, une entreprise pourrait réduire ses effectifs en France malgré de bons résultats dans ces autres implantations à l'internationale. Ou alors, autre interprétation encore possible qui rejoint le fait que le gouvernement veut privilégier le niveau de l'entreprise, la formule signifierait qu'un accord d'entreprise pourrait déterminer ses propres critères pour apprécier les difficultés économiques, les motifs fixés par la loi et la jurisprudence n'ayant plus qu'une fonction supplétive... Si c'était le cas "ce serait open bar pour le patronat", a déclaré Jean-Claude Mailly le secrétaire général de Force Ouvrière.
On le voit donc, le texte gouvernemental entretient - à dessein ? - un certain nombre d'ambiguïtés et utilise des formules et termes flous. Politiquement parlant, il n'est peut-être en effet pas nécessaire pour Emmanuel Macron de trop préciser les choses au risque d'effrayer à quelques jours des élections législatives. Dans ce contexte, les révélations de Libération tombent mal, même s'il s'agit officiellement que d'un simple document de travail.
Mais ce flou est également nécessaire pour ne pas braquer d'entrée de jeu des organisations syndicales appelées à la concertation durant l'été. Afficher clairement la couleur aurait stoppé le processus et, surtout, considérablement échaudé les esprits. D'où cette très grande prudence dans la rédaction du texte. Mais le gouvernement va être bientôt obligé de sortir du bois sur ses intentions réelles. Car, comme disait Martine Aubry, la maire PS de Lille: "Quand c'est flou, c'est qu'il y a un loup."
"Mais, parce que je suis profondément convaincu que cette réforme nous entraîne collectivement dans le mur, parce que j’ai la conviction qu’elle sert les intérêts politiques de quelques-uns et les intérêts économiques de quelques autres (privilégiés), enfin parce que je suis déterminé à ce qu’une autre voix pèse à gauche, j’ai assumé publiquement le désaccord qui m’opposait à la ministre.Il s’agit d’attaquer sur le fond un texte droitier, une réforme libérale qui déshonore la gauche – pis, l’atomise, alors que cette gauche-là est en responsabilité. Et quelle responsabilité ! Comment peut-on avoir raison contre tous ? A quel moment et de quel droit pense-t-on avoir raison contre ses propres alliés ? Pour qui parlent-ils ? D’où parlent-ils ? Ils ont tué la gauche.Qui peut croire par exemple que favoriser les licenciements va permettre de lutter contre le chômage ? Qui pense sérieusement que la dématérialisation des fiches de paye est une révolution sociale ? Qui peut décemment parler de démocratie sociale, au plus près de l’entreprise, quand on sait le rapport de force qui se joue, au quotidien, entre employeur et employé ?.Ce texte est un non-sens économique. Une aberration politique. Il résulte d’une équation terrifiante : d’une part, l’autoritarisme matignonnesque et, d’autre part, l’invasion, à tous les étages, de la technostructure. La technocratie aura-t-elle raison de la politique ? Le renouvellement générationnel de nos dirigeants n’est en vérité qu’une façade, une illusion. Un faux-semblant".
Et la, Pierre Jacquemain évoquait la version disons édulcorée de la loi El Khomri .Comme disait La Tribune dans un article, nous allons avoir une version XXL avec Macron.
Allez, allez, remballez la Martine dans la naphtaline... A part ce genre de déclaration, elle n'est jamais allée très loin... Il faut dire qu'elle est encore au XIX ieme siècle...
Schneider Electric s'est engagé dans une négociation pour améliorer sa compétitivité et rajeunir ses effectifs en France. En mars, la direction du groupe dirigé par Jean-Pascal Tricoire a présenté aux syndicats un projet de « contrat pour la croissance et l'emploi en France », via la négociation d'un accord de compétitivité sur trois ans (2018-2020).la direction a trouvé des gisements de productivité : sur les quelque 18.000 salariés du périmètre français, 3.200 CDI auront 62 ans ou plus dans les six ans à venir, a calculé la direction. Elle proposerait donc aux salariés âgés de plus de 56 ans, sur la base du volontariat, des ruptures conventionnelles. « La direction pense que 30 à 50 % d'entre eux pourrait partir », indique un élu. En contrepartie, 1.000 à 1.500 embauches ( CDD,CDI ?) seraient réalisées dans les trois ans, dont 70 % de moins de 30 ans.En matière de temps de travail, le forfait à 218 jours de travail annuel serait généralisé pour les cadres, représentant une dizaine de jours travaillés supplémentaires, sans compensation intégrale des RTT perdus. Pour les techniciens et les agents de maîtrise, le temps de travail serait annualisé sur la base de 1.607 heures, avec une modulation qui pourrait s'étaler sur trois ans.Facteur de flottement supplémentaire, le directeur des affaires sociales et négociateur en chef de Schneider Electric, Antoine Foucher, a été débauché du jour au lendemain il y a quinze jours pour devenir... directeur de cabinet de la nouvelle ministre du Travail, Muriel Pénicaud.
le désossage du code du travail va faire son oeuvre, les licenciements vont connaître une inflation pour des remplacements par des smicards,
il y aura les victimes directes et les victimes collatérales :
les premières victimes directes seront les classes moyennes et supérieures du privé et du public qui auront voté massivement pour en marche forcée, l'on ne va pas pleurer sur leur sort ... ils auront voté pour le macronisme ;
les deuxièmes, victimes collatérales, seront les commerçants qui verront leurs affaires péricliter parce que les pauvres ne peuvent pas consommer, l'on ne va pas pleurer sur leur sort ... ils auront voté pour le macronisme
les troisièmes, victimes collatérales, seront les patrons de PME qui se verront assommés par les prélèvements sur leurs patrimoines, avec une remontée des taux bancaires et aussi une démotivation de leurs salariés se traduisant par un effondrement de leurs rentabilité, l'on ne va pas pleurer sur leur sort ... ils auront voté pour le macronisme
les quatrièmes, victimes collatérales, seront les retraités privilégiés égoïstes d'en haut dont la CSG va ponctionner lourdement leurs budgets, l'on ne va pas pleurer sur leur sort ... ils auront voté pour le macronisme ;
les cinquièmes, victimes collatérales, seront les propriétaires de résidences secondaires qui verront leurs biens subir un effet de ciseaux, plus de taxes et moins de recettes locatives !!! , l'on ne va pas pleurer sur leur sort ... ils auront voté pour le macronisme ;
Bref, certes le chômage va se démultiplier, les chômeurs devront se débrouiller pour subsister, ils devront appliquer le mode de vie des "voleurs de poules",
les élus d'en marche arrière et leurs affidés ex ump udi ps ne pourront plus dormir tranquillement chez eux, leurs biens mal acquis verront les squatteurs en prendre possession, ou seront rendus invivables,
Macron et les membres du gouvernement ne pourront plus sortir dans la rue sans être entourés d'un bataillon de forces de l'ordre ...
ce sera le départ de du renouveau, même s'il sera extrêmement brutal, il faudra le vivre comme le sursaut indispensable
Tout changement de réglementation fait des perdants et des gagnants. Les gagnants de l'assouplissement sont ceux qui sont en dehors du marché du travail;
Alors qu'il n'a encore rien fait sinon du tourisme représentatif, il paraît que 60 % des français, il faudrait plutôt dire 60% des sondés, sont contents de lui et lui délivrent un certificat d'excellence. Les manipulations médiatiques continuent.
De mon côté je persiste à penser qu'en somme rien ne se fait pour revenir aux souveraineté et indépendance doublées d'une maîtrise de nos pratiques et structures économiques et sociales. Par contre tout se fait pour la dépendance au grand patronat, à l'affairisme des grandes industries et à la finance avec les mêmes outils que sont la mondialisation, le libéralisme forcené et le fédéralisme technocratique de l'UE. Ce n'est ni plus ni moins que ce qui est engagé depuis longtemps qui se poursuit. De ce point de vue, le centriste Macron poursuit la politique du PS de Hollande et du LR de SarKosy.
Ce n'était pourtant pas faute d'avoir avoué ne pas être le moins du monde socialiste, nous avons tous été prévenus. Celà me fait dire que Hollande a été le pire vers dans la pomme que le socialisme ait pu connaître depuis sa naissance. Même si le silence est de mise au sein du parti de la rose, il laissera le souvenir d'un renégat qui aura réussi à saborder sa famille. Quant à Sarkozy, le pays n'a pas connu pire emberlificoteur/manipulateur/monarque de quatre sous au cours du siècle écoulé.
Malheureusement Macron n'est pas non plus le moins du monde gaulliste et c'est lamentable de voir son premier ministre faire un pèlerinage à Colombey.
Au sujet de ce genre d'esbroufe je me suis déjà exprimé en écrivant ceci :
« Comme il est prévisible, symptomatique et risible qu'à chaque grande échéance, par un acte de contrition prémédité, des histrions gesticulateurs fassent le pas de l'imposture et dénaturent toutes les vertus du disparu pour habiller leurs ambitions de grandeur et de lumière en croyant tromper de lointains témoins de cette prestation. »
C'est tout simplement honteux de voir des fédéralistes se courber devant un disparu qui a justement lutté pour le contraire de ce qu'ils font et représentent. Ce n'est pas un hommage qu'ils lui rendent, c'est un crachat qu'ils jettent sur sa tombe.
Mais le thé a fini d'infuser et les premières tasses vont être servies.
A en juger par le détricotage du code du travail et l'inversion des normes en attendant la suite, son goût risque d'être amer pour beaucoup. Je suis convaincu que les premiers retournements ne tarderont pas lorsque les couches populaires auront compris que la politique mise en oeuvre s'écarte toujours plus des préoccupations humaines et sociales pour s'inquiéter avant tout du patronat, du capital et de la finance. L'effet de mode sera passé et le macronisme commencera sa désintégration.
Bien conscient du danger de ce reflux, le gouvernement s'est bien gardé d'énoncer certains détails des réformes toutes prêtes. Il a bien compris que la priorité du moment est la majorité à se constituer au parlement. Les choses déplaisantes viendront après.
Ce n'est pas le tout de montrer un budget équilibré à la sauce berlinoise et d'ouvrir toutes les portes de la maison sur les instances bruxelloise, encore faut il que la nation y adhère et que la cohésion sociale n'en pâtisse pas au point d'augmenter la richesse de ceux qui n'en ont pas besoin et la pauvreté de ceux qui n'ont déjà plus grand chose pour vivre.
Tout vos arguments peuvent être écrits dans l'autre sens, car une majorité de français considère que l'approche économique proposée par Macron est la bonne.
"En résumé, le président a été élu avec 65% des voix, mais comme je ne suis pas d'accord avec lui, je considère qu'il est minoritaire".
Un sondage avait montré que tout les candidats passaient au deuxième tour devant Marine Le Pen, de Fillon à Melenchon .
"car une majorité de français considère que l'approche économique proposée par Macron est la bonne".
C'est faux bien sur ,un sondage de l'Ifop montrait le lendemain de son élection que seulement 16% étaient favorable à ses reformes ,8% pour son charisme ! le reste ,contre le FN.
Recul de plusieurs siècles d'avancées sociales. Un retour au temps des 《Misérables》s'impose pour Macron, le sournois.
Au vote Citoyens.
sera l'alpha et l'oméga des responsables économiques. Des salaires ajustés sur ceux des pays émergents bref on va paupériser la population. Un retour au 19 ème siècle, les très riches que Macron va soigner avec l'abandon de l'ISF pour les actionnaires. Pour les autres, UBER ou auto-entrepreneur pour 1300 euros par mois. Pour les retraités la CSG.
On va rigoler après les législatives.
Que peux faire Macron contre les délocalisations intra européennes vers les pays à équivalent SMIC à 400 euros sinon continuer dans le sens de cette dota libérale qu' il nous promet et qui tue le pays année après année ..?
Il reste 10 % des emplois industriels dans ce pays depuis l' entrée dans l' UE.
Cf " les illusions économiques" de CH GALLOIS.
voyez la pollution en Haute Savoie vallée de Chamonix et en Savoie Vallée de la Maurienne
il faut y mettre un coup d'arrêt massif
c'est à Nicolas Hulot de réduire ces pollutions en limitant les camions sur les autoroutes,
par exemple, limiter à 350 kms ( 7h de route x 50 kms de moyenne) par jour maximum pour chaque camion qui transporte des importations sur les autoroutes, les nationales et les départementales.
il convient der appeler que le problème de l'emploi, c'est la destruction de l'industrie française à cause de cette europe bruxelloise cancéreuse des importations massives avec des millions de camions extrêmement polluants en provenance des pays à bas couts,
en particuliers en provenance des pays de l'est et des ports marchands du nord de l'Europe, Belgique, Hollande, Angleterre, Finlande, Danemark etc ...
De toute façon la France est un pays qui importe beaucoup trop, sa balance commerciale est un gouffre financier,
le France s'endette LOURDEMENT pour payer des importations massives, c'est stupide et c'est contraire aux intérêts des Français
avec une régulation efficace, les distributeurs Français devront bien se résoudre à acheter aux producteurs Français...
Nous on attend des vrais changement
Le ps et la gauche qui ne veulent rien changer
Et
Surtout pas l Ecole
Surtout pas pôle emploi
Surtout pas le code du travail
Surtout pas la fonction public
Les 10 millions de pauvres ca ils s'en foutent bien
Résultat le fn a 36 % et le ps a 8 %
L'autre vérité désagréable, mais que l'on connait déjà, c'est les grincheux qui sont contre tout, comme les commentateurs ci-dessous.
Qui doivent avoir ou des bonnes retraites ou des bons boulots bien peinards. Et qui ne veulent surtout pas que ça change : la concurrence des chômeurs, non merci ! Tant pis pour eux....
Ca, c'est prendre les gens pour des "c..s. La performance économique n'a qu'un seul but: Enrichir l'entreprise pour ceux qui la détienne. La performance sociale, c'est du "pipeau". Le social, sans contrainte, les entreprises n'en feraient point. Pour converger, il faut être au moins 2. Les droits, le social dans les entreprises, il n'a pas été donné, il est le résultat de la lutte des travailleurs. Pour conserver ces droits, ces acquis, il faudra à nouveau lutter. Pour lutter, il vaut mieux être unis, considérer que la lutte des classes, ce n'est pas du passé et que l'union fait la force.Les projets Macron sont un désastre social, un recul du Droit, de la Justice. Je n'ai pas voté pour lui, je ne lui fait pas confiance et je le combattrai.
les discussions organisées sont factices avec des cabinets ministériels et Elyséens qui s'essuient les pieds sur les partenaires sociaux, ils se gaussent (célèbre expression de Raymond BARRE) dès qu'ils ont tourné les talons ;
Il n'échappe à personne que la CFDT n'a rien de sincère et va feindre de discuter et se laisser piétiner allègrement ;
Seule la volonté populaire inflexible pourra faire contrepoids et faire plier le gouvernement ;
Cette volonté populaire déterminée inflexible passera par une grève généralisée de tous les pans économiques, l'éducation nationale, les transports, les services publics, etc etc
pour réussir à coup sûr, une grève généralisée doit être massive et se déployer lorsque la météo permet de rester statique dehors, par temps clément c'est à dire que la période idéale sera dès la rentrée de septembre, jusque 15 novembre 2017 puis de mars à juillet 2018
en prévenant à l'avance car il conviendra de faire de provisions de vivres, de mettre de l'argent de côté, pour ce faire éviter d'aller en vacance ou s'orienter vers des vacances près de chez soi les plus économiques possibles ;
Etant donné les méthodes tordues dont sont capables Macron et son gouvernement,
pour résumer, il conviendra aussi de prévoir plusieurs grèves généralisées entre septembre 2017 et juillet 2018,
à titre complémentaire,
une bonne grève, c'est aussi une présence des grévistes aux portes des permanences locales de chacun et chacune des Parlementaires en marche arrière et leurs affidés de droite UMP UDI complices POUR TOUJOURS
Macron est le résultat d'une connivence des 9 propriétaires milliardaires qui possèdent les médias et qui perpétuent ce déni démocratique élection après élection.
La France est en grand danger de disparition bradée aux techno oligarques bruxello européo américains et comme l' annonçait ASSELINEAU, mais il n' est pas trop tard pour changer le jeu, l' UPR présente des candidats partout aux législatives ...
Macron comme ses prédécesseurs a été élu avec 25% des voix. 40% de "ses" électeurs ont voté par défaut au 2° tour.
On peut penser ce qu'on veut de la CGT et lui reprocher bien des choses, en particulier ses accointances avec les communistes, dont les pires, les Staliniens. Cependant, si nous avons un Code du Travail, des protections sociales pour TOUS, des retraites, des congés payés, c'est grâce à la CGT et aux communistes résistants qui se sont battus pour la France, aux cotés du Général de Gaulle et ont pu ainsi faire appliquer les directives du CNR. Macron, c'est le grand bond en arrière, une politique social-libérale... surtout libérale.
On est donc bien dans une énième régression des conditions de travail, au lieu de s'attaquer à la finance on s'attaque aux plus fragiles, mais bon on le savait déjà, même les médias de masse n'osaient pas contrer l'argument, macron est le serviteur de la finance française.
Jusqu'où va t'il pouvoir pousser le bouchon ? Parce que d'avoir les médias derrière soi ne remplira pas les gamelles des salariés. Macron, l'évêque néolibéral.