L'Iran augmente sa production de pétrole de 500.000 barils par jour

Par latribune.fr  |   |  275  mots
Les marchés craignent une nouvelle chute des cours du pétrole après de la production
Alors que les cours du pétrole ne cessent de dégringoler dans la perspective d'un retour des exportations d'hydrocarbures iraniens, Téhéran a annoncé qu'il allait augmenter sa production qui est actuellement de 2,8 millions de barils par jour - dont environ 1 million exportés.

Le ministère iranien du Pétrole a ordonné l'augmentation de la production pétrolière du pays de 500.000 barils par jour, a annoncé lundi le chef de l'Organisation nationale iranienne du pétrole (NIOC).

"L'Iran a la capacité d'augmenter sa production de 500.000 barils avec la fin des sanctions, et l'ordre a d'ailleurs été donné aujourd'hui d'augmenter cette production", a déclaré Rokneddine Javadi, cité par le site d'information du ministère du Pétrole.

Et encore 500.000 barils de plus dans six mois

Membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), l'Iran produit actuellement 2,8 millions de barils par jour, dont un peu plus de 1 million de barils sont exportés. Téhéran avait annoncé son intention d'augmenter sa production de 500.000 barils par jour avec la levée des sanctions internationales et de 500.000 barils supplémentaires d'ici à six mois.

L'accord sur le programme nucléaire iranien entré en vigueur samedi a permis aux Etats-Unis et à l'Union européenne d'annoncer la fin des sanctions imposées à Téhéran, qui touchaient notamment les exportations pétrolières.

"Le principal problème du marché est une surproduction de 2 millions de barils par jour qui pousse à la baisse les prix", a reconnu M. Javadi.

Mais il a ajouté:

"Si l'Iran n'augmente pas sa production, les pays voisins pourraient augmenter la leur d'ici six mois à un an et prendre les parts de marché de l'Iran", a-t-il ajouté.

Le prix du pétrole a chuté en un an pour s'installer sous la barre des 30 dollars le baril, un seuil jugé improbable il y a encore quelques mois. Ce lundi, le Brent perdait 1,31% en mi-séance à 28,83 euros.

(Avec AFP)